samedi 15 avril 2017

Jean-Jacques Mercier


Cette nuit, dans mon rêve, je jouais au basket avec mon ami Jean-Jacques Mercier, physicien et metteur en scène, directeur de la compagnie Articulations, mort il y a quelques années, mais toujours bien présent sur internet. Je me souviens très bien de notre première rencontre. Une réunion d'un collectif strasbourgeois chargé de proposer le contenu d'un nouveau numéro d'Impascience, le journal militant fondé par Jean-Marc Lévy-Leblond en 1974, si je me souviens bien, et dans lequel j'ai publié un article anonyme intitulé "Triméthylamine. La science un drôle de Je". Nous étions tous les deux assis par terre dans cette pièce où avait lieu la réunion. Nous devions nous associer pour créer ce numéro qui, malheureusement, n'est jamais sorti. Mais nous nous sommes souvent revus. Pas du tout pour jouer au basket, mais par plaisir d'être ensemble, je crois. Il venait au 16 rue des Veaux où j'habitais à Strasbourg après m'être séparé d'Irène. Lors de mon 70ème anniversaire, j'avais écrit toute une série de "portrèmes" anonymes sur mes amis. Bien qu'il fût déjà décédé à ce moment-là, j'en ai écrit un pour lui aussi. Le voici :


Sa voix de très haut
Comme venant du ciel
Bleu de ses yeux
Monter jusqu'à lui
Le long de son corps
Jusqu'aux idées
Enfin pensées
Dans le calme sensible
De l'intelligence
Des mots et des choses
Un vent d'éther au thé
Souffle en nous


Dans mon rêve, je réussissais à lancer le ballon dans le panier, ce qui m'étonnait, car le panier me semblait beaucoup trop petit pour le ballon que je lançais. Nous étions très peu nombreux au début, mais, plus tard, les équipes se sont complétées avec beaucoup d'adolescents, peut-être des élèves du lycée Ermesinde à Luxembourg. Pourquoi ai-je rêvé de lui ? 

Ciel couvert de gris
Le nez hors des couvertures
Replonge aussitôt

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