dimanche 16 avril 2017

Véra Figner

J'ai été passionné par Les Mémoires d'une révolutionnaire, de Véra Figner, qui retrace l'histoire des mouvements révolutionnaires en Russie à la fin du XIXe siècle. Elle a d'abord fait partie du mouvement Terre et liberté, jusqu'à la fin des années 1870. Elle fut ensuite l'une des chevilles ouvrières du mouvement La volonté du peuple, qui, notamment, a organisé avec succès (bien qu'après sept tentatives malheureuses) l'assassinat du tsar Alexandre II, le 1er mars 1881. Condamnée à mort avec les derniers survivants du mouvement La volonté du peuple, elle fut finalement grâciée par le tsar et enfermée dans la forteresse du Schlüsselbourg. A partir de ce moment là elle devint écrivaine et poète. Elle est morte en 1942 à 90 ans. C'était semble-t-il une femme d'une très grande beauté, noble par sa naissance et qui a voué sa vie à la défense du peuple russe qui, à cette époque, subissait toutes les souffrances possibles et imaginables. Son récit est passionnant.

Juste avant mon réveil, dans ce demi-sommeil qui précisément annonce une nouvelle ouverture au monde, une idée s'est mise à insister dans ma tête sur les religions. Celles-ci ne seraient-elles pas tout simplement des "fossiles culturels" ? Evidemment plus encombrants dans nos vies que les fossiles de la paléontologie, en effet. Avoir une telle idée, le jour de Pâques, il fallait le faire, non ?


Où les ai-je mises,
Les clés que j’entends tinter

Mais dans quelle poche ?




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire