lundi 16 juillet 2018

Coupe

Certes la France a gagné cette coupe du monde mais je n'ai pas vraiment apprécié ce match qui faisait beaucoup plus honneur à la Croatie qu'à la France. Bien sûr il y a eu Griezmann et Mbappé, les vrais héros du match servis par Kanté, Pogba et Giroud. Mais j'avoue avoir des difficultés à avaler la bourde de Lloris qui a servi leur deuxième but aux Croates. J'ai l'impression que les Français n'ont pas vraiment été à la hauteur du défi qui leur était lancé. Bref, c'est une coupe du monde que la France doit aux dieux plutôt qu'aux hommes. Cela n'en mérite pas moins la fête immense, celle des Champs Élysées et celle qui s'est disséminée dans tous les petits coins du territoire, comme à Saint-Clar, dans le Gers, d'où j'ai effectivement vu le match. L'enthousiasme de ces Français de la France profonde faisait plaisir à voir... Vraiment ? J'ai eu du mal à supporter les bruits de la victoire : sifflets, cris, chants, klaxons, pétards... un vacarme étonnant dans un si petit coin de France.

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J'ai repris mes lectures après cet événement glorieux et je me suis passionné pour un livre que m'avait suggéré Sami : Malgudi Days, de R.K. Narayan (Viking Press, New York, 1982), un auteur indien qui raconte des scènes de la vie quotidienne dans ce pays de Malgudi, une région imaginaire qui constitue le décor de tous les écrits de cet auteur. Un style remarquable de simplicité et de clarté. En lisant certaines de ces histoires, on entend cette façon particulière que les Indiens ont de parler un anglais direct et sans fioritures. L'histoire d'un homme attaqué par un tigre dans une petite gare de campagne. Le tigre s'en sortira avec trois griffes en moins ("The Tigers's claws", p. 39-44). Ou bien, cette histoire merveilleuse d'un jeune homme que sa mère veut marier à tout prix et qui réussit néanmoins à éviter un mariage qu'il ne veut pas ("Second opinion", p 166-196). Magnifique.

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