mercredi 26 septembre 2018

Gary

Je termine ma relecture de Romain Gary, La promesse de l'aube (10/18) qui est en quelque sorte une autobiographie de l'auteur. Il se savait lui-même plutôt mégalomaniaque mais, comme il le dit lui-même, l'humour rachète toutes les défaillances d'une personnalité entièrement moulée dans l'amour absolu de sa mère. Je ne me souvenais plus de la diatribe qu'il tient contre la psychanalyse lorsqu'il publie le deuxième article de sa vie dans Gringoire, article qui suscite un commentaire psychanalytique qui le fait bien rire. Il ridiculise l'obsession interprétative des psychanalystes qui font feu de tout bois pour lancer des diagnostics sauvages à la cantonade. Cette relecture complète bien la lecture que j'avais faite en juin dernier de la biographie de Romain Gary par Laurent Seksik.

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