samedi 13 octobre 2018

Trois

Je me suis lancé dans trois activités différentes au cours de la journée d'hier. Tout d'abord, j'ai lu les premiers chapitres du livre d'Anne-Marie Christin, L'image écrite ou la déraison graphique (Flammarion, 1995). Selon cette auteure qui a été pour une durée assez courte l'une de mes collègues à Paris-Diderot, c'est l'image qui se trouve à l'origine de l'écriture et non la parole dont elle ne serait, selon les théories logocentristes dominantes, que la reproduction. Je n'en disconviens pas d'autant moins qu'elle reconnaît elle-même que c'est bien l'alphabet grec qui a biaisé radicalement nos perspectives logocentristes justement. J'aurai sûrement à en dire plus au fur et à mesure que j'avancerai dans cette lecture.

La deuxième chose que j'ai entreprise, c'est la traduction du livre de mon ami Z. sur Gaston Bachelard, pour pouvoir envoyer un projet éditorial aussi tôt que possible à Mélodie. C'est un travail que j'aime bien faire. 

La troisème activité fut d'entamer la lecture d'un roman dans la soirée. Le roman de Victor Remizov, Volia Volnaïa (Belfond, 2017) dont le titre russe veut dire "Libre liberté".   

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