Magnifique, ce roman de Richard Powers que je viens de terminer. C’est tout ce qu’on peut en dire. Non ! On peut aussi parler de cette émotion qu’il nous transmet et qui est liée à notre incroyable petitesse devant l’univers et les trillions de galaxies qu’il contient. Nous sommes si infimes, si infinitésimalement infimes !
J’ai eu un nouveau commentaire de l’inconnu d’hier et d’avant-hier. On dirait qu’il m’en veut vraiment. Je dois le rassurer. Mon blog ne cherche pas à faire avancer quoique ce soit, dans quelque direction que ce soit. J’y exprime quelques idées de temps en temps, j’y parle de mes lectures, j’y évoque mes voyages… C’est avec ce blog que je garde un lien avec ma famille et mes amis les plus chers qui me témoignent souvent une certaine reconnaissance pour la manière dont ce blog réussit à maintenir ces liens. Rien de plus. S’il réussit à me faire de nouveaux amis, j’en suis très heureux. Si par contre, il suscite des inimitiés, cela me rend perplexe même si je sais gré à ces personnes d’exprimer leurs désaccords éventuels.
J’ai répondu hier au commentaire qu’un inconnu avait fait de mon insolence quand j’ai traité notre ministre Jean-Michel Blanquer d’abruti. Il se trouve qu’aujourd’hui, dans les « Dossiers de l’Histoire », Xavier Mauduit nous a rappelé tous ces efforts qui, depuis plus d’un siècle, ont été accomplis pour tenter de rénover un peu la philosophie scolaire implicite de notre système d’éducation nationale. Maria Montessori, Célestin Freynet, Ovide Decroly, Alexander S. Neil (Summerhill), Ivan Illich, Rudolf Steiner (Waldorf), Daniel Greenberg (Sudbury Valley School, 1968), José Pacheco (Porto), André Giordan et bien d’autres auteurs ont passé leur vie à réfléchir et à agir pour faire de l’éducation scolaire une aventure intéressante pour tous au lieu d’en rester à un apprentissage de la soumission. Xavier Mauduit a insisté sur Freynet et Montessori dans son émission, mais il y a eu de nombreuses expérimentations très réussies un peu partout dans le monde. Alors, oui, je confirme mon insolence et considère que Jean-Michel Blanquer se comporte comme un abruti, dépourvu de tout esprit d’ouverture et qui croit encore que l’exercice de l’autorité est l’atout principal des enseignants pour rendre efficace (???) la transmission du savoir.
J’ai essayé de lire L’empreinte du loup d’Alain Pyre (Terre de Poche, 2021) et j’ai interrompu ma lecture après en avoir lu la moitié. C’est étrange. Le livre n’est pas vraiment mauvais. Il raconte les aventures d’un projet qui vise à éloigner les prédateurs des troupeaux de moutons dans une vallée du côté de Briançon. L’écriture est claire, sans fioritures. Et pourtant, ce roman est d’un ennui total. L’auteur juge en permanence les personnages qu’il met en scène et c’est très énervant. On dirait qu’il les retient dans sa tête. Ses personnages ne sont pas libres d’être comme ils sont. C’est très bizarre. Ils ne réussissent pas à sortir de la tête de l’auteur et donc, le lecteur a l’impression d’avoir affaire à des marionnettes. Ce roman est un roman raté ! C’est désolant !
J’ai eu un commentaire de mon petit texte intitulé « Gare ». Quelqu’un me reproche de traiter d’ « abruti » notre ministre actuel de l’Éducation nationale et me demande de quel droit je me permets un tel jugement. Notre ministre est un personnage public et, non seulement on a le droit de ne pas être d’accord avec sa politique, mais on peut aussi lui reprocher de ne pas tenir compte des avancées récentes en matière de pédagogie scolaire. Le système actuel est l’un des plus inégalitaires d’Europe et le retour aux pratiques pédagogiques d’antan ne peut guère être en mesure de corriger ses défauts les plus graves. Or, depuis une vingtaine d’années, voire plus, beaucoup d’expérimentations ont été faites, qui devraient nous aider à lutter plus efficacement contre les inégalités, à rendre l’école moins rébarbative pour une majorité d’élèves, à permettre aux enseignants d’avoir des initiatives fécondes quitte à s’éloigner des programmes, à donner plus d’autonomie et donc, plus de responsabilités, aux établissements, etc. Aucune des directives de notre ministre —en tout cas, aucune de celles dont j’ai eu connaissance— ne témoigne d’un esprit ouvert ou d’une réflexion approfondie sur le sens de l’école aujourd’hui.
À l’aéroport d’Orly, hier, l’ambiance était carrément dystopique : nous portions tous nos masques et nous étions tous anxieux par rapport aux multiples consignes qu’il fallait suivre, remplir les formulaires adéquats désignés par des abréviations littérales dont on ne connaît pas la signification, attendre dans d’interminables queues, se soumettre à de nombreux contrôles différents à chaque étape du parcours, montrer ses papiers, etc. Les voyages en avion deviennent de plus en plus difficiles, et pourtant, à peine de retour chez moi, j’ai réservé mon billet pour Luxembourg le 28 février prochain.
C’est avec joie que j’ai retrouvé mes chats. Malheureusement, Zuky est de plus en plus mal en point. Son cancer des os le déforme de plus en plus et il a du mal à marcher. Les autres vont bien et quand je suis allé au lit, Gaston est venu se blottir contre moi.
Hier à midi, j’ai déjeuné avec Françoise, Patrick, Marianne qui avait apporté un filet mignon de veau qu’elle a cuisiné magnifiquement. C’était vraiment très bon. Après le repas, Françoise m’a proposé de prendre ce que je voulais parmi les vêtements laissés par Francis. Pyjamas, pulls, chemises, chaussures, chaussettes, sous-vêtements divers, vestes d’été et d’hiver, sacs de voyage, bref, elle a mis la garde-robe de son mari à notre disposition. Je n’ai pris qu’une chemise et une paire de chaussettes. Il faut dire que je n’ai besoin de rien en matière de vêtements.
Ce matin, je prends le train pour Paris et j’irai directement de la Gare de l’Est à Orly, prendre l’avion pour Lisbonne.
Hier soir, j’ai poursuivi ma lecture d’Eric Vuillard dont j’aime décidément beaucoup le style d’écriture et sa manière d’impliquer les corps dans la description de ses personnages qui, en l’occurrence, sont les hommes politiques des années cinquante en train de débattre sur l’engagement de la France dans la guerre contre le Viêt-minh d’Hô Chi Minh. Le portrait qu’il fait de l’intervention de Pierre Mendès France est vraiment magnifique : « Son regard doux, mais déterminé, balaya la salle, personne ne broncha. C’est que Mendès a le don de suivre le courant profond de ses pensées, il parle lentement, dans une langue prudente, raisonnable. » (page 50) L’intervention de Mendès (en faveur de l’ouverture d’un dialogue avec le Viêt-minh - ce qui va provoquer l’indignation de l’assemblée après le discours du député Maurice Viollette), se poursuit et la description de ce moment de débats est incisive et éloquente.
Non, la neige n’était pas au rendez-vous, ce que j’ai regretté, au nom de cette beauté blanche qui recouvre toutes les crasses de l’hiver. J’ai retrouvé un Jeannot très en forme avec qui j’ai pu avoir une discussion très intéressante sur la question du partage. L’école ne prépare absolument pas les jeunes au partage qui devrait pourtant être au fondement de notre socialité. La plupart des sociétés traditionnelles sont très coutumières du partage. On partage les produits de la chasse, on partage les préparations culinaires, on partage les sols, la garde des troupeaux, etc. Dans nos sociétés occidentales, on ne partage plus rien. Peut-être est-ce un effet de la monétarisation de nos économies ? Il faudrait creuser cette question.
J’ai commencé hier, dans le train, le dernier livre d’Eric Vuillard, Une sortie honorable Actes Sud, 2022. J’aime beaucoup le style d’écriture d’Eric Vuillard dont j’ai déjà lu plusieurs livres.
Je viens de passer deux heures à la Gare de l’Est, dans l’attente de mon train pour Luxembourg (où, paraît-il, il neige). Je suis resté dans la librairie de la gare pendant une heure environ, puis je me suis installé dans un fauteuil de Starbuck avec le Canard enchaîné, où j’ai pu lire les « ibizades » de Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale le plus abruti depuis plusieurs années. Je suis allé à la gare en louant un Cooltra comme me l’avait conseillé mon fils. J’ai beaucoup hésité. Je m’étais fait à l’idée d’y aller en métro. Mais il y avait un changement à faire et cela implique de marcher dans ces horribles couloirs du métro parisien et surtout de monter ou dévaler plusieurs volées de marches d’escalier. Ce sont ces dernières que je crains le plus à cause des chutes possibles. En outre depuis quelque temps, mes chevilles me font mal. Donc, quand j’ai vu devant moi un scooter Cooltra, je n’ai plus hésité. J’ai sorti mon téléphone et j’ai actionné l’application. En dix minutes, j’étais à la gare.
Voilà : je suis dans le train. Il n’y a pas beaucoup de monde. J’ai plusieurs livres à lire.
« Dormir ou ne pas dormir », c’est le titre d’une chanson dont j’avais écrit les paroles et que mon ami, Paul G. avait mis en musique. Insomnie donc, cette nuit, chez Fabien. De 2 à 5 heures. J’en ai profité pour examiner les mails que je n’avais pas pu voir dans la journée en raison du voyage qui m’a amené à Paris, d’où je partirai demain pour le Luxembourg. Aujourd’hui, je vais aller à la banque, faire connaissance avec mon nouveau conseiller. Ils changent assez souvent au Crédit du Nord.
J’ai regardé plusieurs vidéos sur la physique quantique et j’avoue que la présentation de Julien Bobroff sur YouTube m’a vraiment passionné. C’est très clair, il y a de l’humour et l’homme ne manifeste aucune arrogance. Après ça, j’ai suivi une conférence d’Alain Aspect, que j’ai trouvé passionnante également. C’est bizarre cet intérêt soudain pour la physique quantique. Je pense que ce sont les propos de Marc Henry sur l’eau morphognénique qui m’ont rebranché sur ces thèmes scientifiques. En tout cas il y’a beaucoup de choses sur internet autour de ces problématiques.
J’ai terminé hier le livre de Corine Sombrun sur les Esprits de la steppe. J’ai mis du temps parce que j’ai dû interrompre plusieurs fois cette lecture passionnante. La fin du livre est poignante. On assiste à la mort de ce monde des nomades mongols qui vivaient dans des conditions très difficiles, soutenus par leur fidélité à des traditions millénaires. Et tout cela se termine par l’envahissement des touristes venus du monde entier. C’est très triste mais comment pourrait-on regretter cette vie si dure qu’Enkhetuya, la chamane qui a initié l’auteure du livre, a menée pendant de longues années et qui, avec l’afflux des touristes, s’est mise à gagner beaucoup d’argent en exploitant les traditions dont elle était l’une des ultimes gardiennes.
No, no, don’t look up, telle est l’injonction qui fait titre pour le film d’Adam MacKay, que j’ai vu hier soir sur Netflix avec Isabel et notre hôte, Marco. Pathologiquement dénué de nuances, ai-je commenté dans la discussion très animée qui a suivi. C’est un film malade de ses images, qui voudrait nous donner des leçons en se fondant sur le comportement burlesque, voire grotesque des êtres humains. La performance de Di Caprio n’est pas trop mal mais, bon ! Un film ne peut se réduire aux yeux bleus de ses deux vedettes. Ce film thématise le déni en lui donnant une forme qui est censée nous faire honte.
Le livre de Corine Sombrun, Les Esprits de la steppe, est vraiment passionnant. Il nous fait vivre un peu cette vie sauvage des Tsaatans, une ethnie particulière de la Mongolie. Je me demande si Sasha connaît les ouvrages de Corine Sombrun. Sans doute !
Hier nous avons dîné avec Lindsay et Marco. Un bacalhau délicieux préparé par Isabel.
Il fait très très beau à Lisbonne. Un peu frais certes, à cause du vent qui nous vient du Nord, mais le soleil brille pendant toute la journée.
Marco est un étudiant en philosophie qui prépare un projet de recherche sur le monisme de Bradley dans le cadre du Centre de Philosophie des Sciences de l’Université de Lisbonne, le centre dont je suis l’un des membres. Cet étudiant argentin loge actuellement chez nous dans la chambre de Charlotte. Il est très charmant et nous avons eu hier une grande discussion sur l’affaire Sokal. Je lui avais passé l’ouvrage Impostures scientifiques que j’avais publié en 1998 à la suite d’un séminaire qui réunissait tout un groupe d’intellectuels engagés dans la défense des cultural studies. L’ouvrage avait été traduit en espagnol et je lui ai prêté le seul exemplaire que j’avais de cette traduction. La discussion avec Marco fut intéressante, très vive. Marco aurait plutôt eu tendance à apprécier le dispositif de Sokal, tant il était énervé par les cultural studies mais il a bien compris mes arguments et nous avons bien ri.
J’ai dû fouiller aujourd’hui dans mes archives pour retrouver des papiers nécessaires pour que je puisse avoir une carte de résident au Portugal. Bien entendu, dans ce genre de recherches on tombe sur des choses oubliées : on s’étonne, « c’est moi qui ai écrit ça ? » oui, c’est moi, « mais c’est intéressant ! », oui, le décalage du temps fait son miracle. Indépendamment du contexte qui m’a fait écrire ceci ou cela, ce que j’ai écrit prend un autre sens. Ignorant des conditions de production de mon texte, je m’aperçois que celui-ci acquiert un sens nouveau, il est transfiguré par l’absence de ce qu’était son auteur à l’époque, il n’a plus besoin de moi pour faire sens tout seul, sans moi, sans toutes ces conditions qui me l’ont fait écrire et qui le retenaient dans les profondeurs de mes idiosyncrasies.
J’approfondis me connaissance de Corine Sombrun, avec la lecture de son livre Les Esprits de la steppe, Albin Michel, 2012. Elle raconte l’histoire de celle qui lui apprendra les pratiques des chamanes du Nord de la Mongolie, Enkhetuya.
Aujourd’hui pour midi, nous sommes allés déjeuner dans la pizzeria du parc des Martyres de la Patrie, juste au dessus de chez nous. C’était assez bon. Le cadre est magnifique. Nous y avons retrouvé Pedro et Lucia, qui ont tous les deux eu le Covid exactement au même moment que nous. Et ils se sont sentis guéris en même temps également.
Hier soir, nous avons dîné avec Paula, Marco et Jérôme. Nous avons beaucoup ri ! En tout cas nous sommes de retour dans une vie à peu près normale.
Le livre de Corine Sombrun est vraiment passionnant. Heureusement que nous avons la possibilité de lire ce genre de choses parce que, pour ce qu’il en est des médias et de ce qu’on peut lire dans les journaux, ce n’est pas la joie. Nous pénétrons, lentement mais sûrement (quoique cela s’accélère avec les dernières mesures du gouvernement concernant le « pass vaccinal ») dans un monde de surveillance et de contrôle de plus en plus totalitaire, de plus en plus invisible, de moins en moins humain. Ma sœur Marianne risque de ne pas pouvoir venir le 2 février prochain à cause des limites de validation de ses papiers d’identité. Les démarches à faire pour se faire faire de nouveaux papiers sont incroyablement compliquées et surtout sans possibilité de contact avec les personnes qui sont en charge de ces éléments administratifs. C’est surtout ça qui manque : la dimension humaine de nos rapports avec les autres. Avec un président qui veut emmerder toute une partie de la population ! Mais où va-t-on ?
Je tousse encore un peu, mais de moins en moins.
Hier, sur Arte, j’ai vu le film qui a été fabriqué à partir des vidéos « amateur » qui ont été tournées par les acteurs eux-mêmes lors de l’insurrection au Capitole à Washington le 6 janvier dernier. Édifiant.
Il y a 62 ans, aujourd’hui, que ma mère est morte. Elle est encore très présente dans ma vie c’est pourquoi, sans doute, je n’oublie pas l’anniversaire de sa mort.
L’eau a éteint le feu qui irritait ma gorge depuis quelques jours. Je tousse encore un peu, comme pour me rappeler que je suis encore malade et contagieux, mais je suis de plus en plus asymptomatique.
Mon état est plutôt stationnaire : sans réelle amélioration en ce qui concerne la toux, avec, cependant, moins de douleurs de gorge. Je crois que je ne bois pas assez d’eau. Ce à quoi j’ai remédié aujourd’hui en buvant beaucoup et j’ai l’impression que ça atténue aussi bien ma toux que mon mal de gorge.
Cet après-midi, j’ai regardé un documentaire sur le dictateur espagnol, Franco. C’est assez instructif de voir comment ces hommes (Franco, Hitler, Mussolini, Salazar) ont réussi à convaincre tant de millions de personnes à leur confier leur vie, à sacrifier leur liberté, soi-disant pour obtenir d’eux plus de sécurité. Mais ce n’est jamais comme ça que ça se passe. Le sacrifice de la liberté ne s’échange pas contre une garantie de sécurité, bien au contraire. Toutes les dictatures sont fondées sur la peur et donc, sur l’insécurité.
Le Covid m’a apporté quelque chose de positif : je dors beaucoup mieux et il m’arrive de rester dans les bras de Morphée pendant plus de quatre heures de suite. C’est peut-être dû à l’anti histaminique que je prends avant d’aller dormir. Sinon, ma gorge me fait un peu moins mal, je n’ai pas de fièvre, je me sens assez bien d’une manière générale, même si je ressens un peu de fatigue mais pas beaucoup plus que d’habitude, en fait. J’ai eu des nouvelles de Guychou. J’ai pu parler assez longtemps avec lui. J’ai l’impression qu’il va aussi bien que possible. J’ai eu des nouvelles de Charlotte également qui va bien, elle aussi. Irène m’a annoncé qu’elle avait annulé son billet d’avion pour le 2/2/22. Elle n’est pas vaccinée et donc, elle ne peut venir au Portugal bien qu’elle soit « négative » selon les tests. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette obligation vaccinale imposée par nos hommes politiques.
Un réveillon à 6 : Isabel, quatre chats et moi. Très tranquille. Il y a eu les pétards habituels et des feux d’artifice se sont allumés de gauche à droite sur la ligne d’horizon au bord du Tage ainsi qu’un peu partout au dessus de la ville. Le Covid ne me quitte toujours pas. Je suis au fond de mon lit et je tousse beaucoup. Un début d’année qui ne peut qu’annoncer des améliorations. C’est rassurant. Ce matin, j’ai mangé un œuf à la coque. Depuis, plus rien. Cette année commence sous le signe du jeûne. Pourquoi pas ?