lundi 8 août 2022

Abeilles


Hier, j'ai lu le nouveau roman de Andreï Kourkov, l'auteur du Pingouin, que j'ai lu en décembre 2016 et dont j'ai un peu parlé dans mon blog à l'époque. Ce nouveau roman est intitulé Les abeilles grises. La première partie du livre se déroule dans un petit village du Donbass, dans la "zone grise" entre les séparatistes à l'Est et les Ukrainiens. Il n'y a plus que deux habitants dans ce village, Sergueïtch, qui habite rue Lénine et Pachka, qui habite rue Chevtchenko. Ce sont deux amis-ennemis qui se rendent volontiers visite et prennent soin l'un de l'autre. Sergueïtch est apiculteur. Il entreprend, avec ses abeilles un voyage qui l'amène en Crimée où, à la suite d'un contrôle russe de sa troisième ruche —il a emmené ses six ruches avec lui— il découvre que les abeilles de la ruche contrôlée sont grises. J'ai retrouvé chez cet auteur une écriture très attachée aux détails de la vie quotidienne de son héros, à ses sentiments, ses rêves, ses rencontres, son immense aptitude à l'amitié et en même temps son fatalisme devant les obstacles et les difficultés. Je dirais volontiers que c'est un beau livre.

À midi, hier, je suis allé manger un bol d'açaï dans un lieu qui vient d'ouvrir à deux pas, dans notre rue. Charlotte en était à son petit-déjeuner alors que moi j'ai mangé une spécialité brésilienne au poulet. 

Ensuite j'ai proposé à Jérôme, notre voisin corniste en vacances et en train d'entamer un jeûne de 8 jours, de faire une petite ballade dans le parc des Martyres de la Patrie. C'était son deuxième jour de jeûne. Nous sommes allés jusqu'au Continente au sommet de la colline où j'ai acheté un paquet de tagliatelles. Après quoi, nous avons fait une petite halte à la nouvelle pizzeria qui se trouve au centre du parc pour y boire chacun une petite bouteille d'agua das pedras avant de rentrer. Une balade très agréable qui visait à me réconcilier avec la marche et... ça a marché !

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