lundi 8 juillet 2013

8 juillet***41°...

...au soleil, bien sûr. C'est beaucoup. C'est trop ! C'est presque 42° !

Charlotte est partie hier après-midi, passer quelques jours de vacances avec une amie au bord de la mer. Et c'est aujourd'hui que commence le grand Colloque annuel Gilles Deleuze. Je vais peut-être y faire un tour mais je suis encore un peu trop craintif d'un lâcher imprévisible de sphincters pour prendre la décision d'y aller en toute sérénité. Hier, Isabel et moi sommes allés à Macro faire quelques courses et j'ai dû me précipiter à deux reprises vers la "casa di bagno". C'est très désagréable.

En principe, je retourne à l'hôpital aujourd'hui pour voir si les tissus se reconstituent normalement. Ce sera la dernière fois avant ma nouvelle prise de sang et ma rencontre avec Quintela, le 24 juillet.

Il peut paraître étrange que ce blog, consacré au récit de mes aventures médicinales depuis le début des traitements, s'éparpille dans de multiples directions qui, a priori, n'ont pas grand chose à voir avec mon cancer. Mais c'est justement cette contextualisation multidimensionnelle qui me semble intéressante. Certes, Dudule est resté une préoccupation centrale pendant tout ce temps mais cela ne doit pas détourner mon attention des autres aspects de la vie.

* * *

Voilà ! je suis revenu de l'hôpital où Maria Luisa —j'ai appris son nom vendredi dernier— m'a de nouveau soigné avec douceur et doigté. Avant de nous quitter, elle m'a dit qu'elle était mariée à un militaire et que le 6 juin dernier, ils étaient allés tous les deux en Normandie sur les lieux du débarquement. C'était très émouvant, m'a-t-elle dit. Je l'ai beaucoup remerciée pour sa compétence et sa douceur. Je reviendrai certainement la voir pour lui raconter la suite de mes traitements. 




2 commentaires:

  1. Le cancer te detourne peut-etre de certianes choses, mais t 'a ouvert la porte d'un aspect de la vie que tu n'aurais pas deviner. La perspective change de part une fragilite nouvellephysique, mentale et emotionnelle et tu donnes aux autres cette experience tres precieuse

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  2. Laisser être ce qui est, en interférant le moins possible... laisser devenir ce qui devient, pour s'en trouver surpris au moment où il faut... après avoir relu Lao Tseu, j'ai l'impression de mieux comprendre, ou plutôt de mieux l'éprouver. Lao Tseu est une bonne lecture pour ceux qui apprennent qu'ils sont malades. Il faut apprendre à ne pas juger, ni les autres ni soi-même. Jamais.

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