mercredi 8 mai 2019

Canetti

Le livre de Marc Degain ? Pas mal, surtout au début, mais quelque peu prêchi-prêcha à la fin sur tous les thèmes qui font la une de l'actualité, actuellement : réchauffement climatique, biodiversité agonisante, poussée du numérique, pollution, etc. avec, cerise sur le gâteau de lettres qu'il nous offre, quelques réflexions superficielles sur Dieu et les religions, en particulier la catholique —rencontre entre la "femme-Dieu" et le Pape entouré de ses prélats vieillissants et sévères—. Après avoir assez bien commencé, ce roman m'a finalement déçu par les souverains poncifs auxquels il se raccroche dans une écriture qui reste assez élégante malgré tout.

Parallèlement, je continue la lecture du Livre contre la mort, d'Elias Canetti. Ce ne sont que des pensées mais elles sont si aiguisées qu'on peut avoir le sentiment qu'il faille les penser avec précaution. Canetti était l'un des auteurs préférés de Zbyszek.  J'apprends, en navigant sur Internet dans la coque du mot "canetti", que la mère de cet auteur était Mathilde Arditi, tante directe de l'acteur Pierre Arditi qui, récemment, a interprêté, en lecteur particulièrement avisé, Histoire d'une jeunesse, d'Elias Canetti. Je trouve, dans le blog de Fabien Ribery (que je ne connaissais pas) une phrase qui rejoint si adéquatement mes impressions que je ne peux pas ne pas la citer (cette image rejoint aussi la citation en allemand que j'ai publiée dans ce même blog il y a deux jours) :

Chez Canetti, sorcier anthropologue ayant traversé de graves épisodes de dépression, les citations sont des armes blanches (lire la postface de Peter von Matt).


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James Ensor


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