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lundi 23 décembre 2024

Courses

 J’ai fait quelques courses avec Isabel aujourd’hui, des courses de Noël,mais sans le stress que l’on pouvait ressentir il y a quelques années. Tranquillement.  Je suis allé à la Nouvelle Librairie Française et j’ai acheté quelques livres de Balzac. Je me suis mis à lire Les Chouans, l’un des premiers romans de Balzac. De magnifiques descriptions. Ça ne se fait pratiquement plus dans la littérature moderne, ce qui est bien dommage.


dimanche 22 décembre 2024

Chabert

 Je suis en train de lire Le colonel Chabert de Balzac, une histoire qui commence de faàçon assez extraordinaire. Le colonel Chabert était à Eylau et a été laissé pour mort, enterré avec d'autres cadavers dans une fosse commune. Il éta    it encore vivant et a réussi à sortir de cette fosse, le crâne fendu, pour être finalement secouru par une femme du coin. On le retrouve dans un cabinet de notaire demandant à l'avoué comment récupérer sa femme et sa fortune alors qu'il a été déclaré mort à Eylau. Balzac nous "entraîne dans une intrigue passionnante car la femme du colonel s'est remariée et a commencé à disposer de la fortune dont elle a hérité. J'en suis là.

Ce soir je suis allé écouter un concert de viole de gambe de Jordi Savall. Musique du XVIe au XVIIIe siècle. 

samedi 21 décembre 2024

3 km

Trois kilomètres aujourd'hui. En montée. Il faudrait que je fasse ça tous les jours. Pas évident. Pourtant mes jambes m'ont porté sans problème. Seraient-ce les statines qui commencent avoir les effets bénéfiques qu'elles sont supposées avoir ? Pas sûr ! J'écoute un concert sur Arte actuellement. Très beau. C'était Fauré.  

vendredi 20 décembre 2024

Statines

Voilà ! je me rends. Après avoir longtemps résisté à prendre ces fameuses statines sur lesquelles j'ai lu les pires choses (Alzheimer, ennuis gastriques et/ou intestinaux, flatulence, etc.), j'ai commencé, il y a trois jours,  à prendre ces pilules haïssables ! Pour m'éviter un AVC, un infarctus ou quelqu'autre ennui artériel ou cardiaque. Prudence, prudence ! Pourtant, je n'ai pas de véritable fragilité du côté du cœur, semble-t-il mais, à mon âge, il vaut mieux prévenir que guérir.  Il faudrait que je marche un peu plus souvent et plus longtemps. C'est aussi ce que m'a recommandé le médecin. Bon ! je monte et descends les escaliers mille fois par jour —enfin...un peu moins quand même— , ça devrait aider !

mercredi 18 décembre 2024

En attendant...

...Charlotte qui sera avec nous dès ce soir, de retour de Lausanne en Suisse où elle a beaucoup travaillé à se construire le petit pécule qui devra lui permettre de faire son grand voyage au Brésil. En attendant ma deuxième fille, donc, j'ai terminé le roman d'Elena Ferrante, L'amie prodigieuse, roman très attachant qui nous fait sentir la vie dans un quartier populaire de la ville de Naples. Il y est question également d'Ischia, cette île où Isabel et moi sommes allés et où j'ai arrêté de fumer. 

mardi 17 décembre 2024

Cheminée

 Tous les soirs, vers 18 heures, j'allume un feu dans la cheminée parce qu'il fait froid à Lisbonne. Mais, très vite, il fait chaud dans notre salle de séjour et dans la cuisine. Plus tard, je descendrai jusqu'au deuxième étage où se trouve notre chambre, froide et humide, mais cela ne me dérange pas trop : je mets un pyjama de laine et me glisse dans le lit qui ne tarde pas à se remplir de la chaleur de mon corps. Délicieux. 

J'apprends que Jeannot a reçu trois caisses de notre livre. En principe je devrais les recevoir bientôt si le service des postes portugaises réussissent à me livrer. Le livre est bien, me dit Jeannot. Du coup, je me suis remis à écrire.

lundi 16 décembre 2024

Ferrante

Elena Ferrante est l'auteur de toute une série de romans dont le premier a pour titre (en français) L'amie prodigieuse. Cela faisait longtemps que j'avais envie d'entamer ce qui se présentait au départ comme une trilogie. Personne ne connaît l'identité réelle de l'auteur. Cette écriture entourée d'une aura de mystère est intrigante. J'ai donc commencé à lire et j'avoue être très heureusement surpris par ce roman. L'écriture est simple et directe. Et la manière dont il parle de l'amitié entre ces deux amies est très convainvcante. Je me réjouis de me replonger dans le livre.

dimanche 15 décembre 2024

Moulin

Je viens de voir un documentaire sur la vie de Jean Moulin, le chef de l'armée secrète des résistants pendant la guerre. Un homme très singulier, qui fut pendant un temps caricaturiste sous le nom de Romanin. Et qui, pendant la guerre avait une galerie d'art comme couverture de ses activités de résistant. J'ai été très impressionné par le récit de cette vie qui s'est terminée si tragiquement dans le train où, torturé à mort par Klaus Barbie, il est mort lors d'un arrêt du train à Metz.

Stratford-upon-Avon

 J'ai arrêté hier de comenter le programme d'Arte sur Shakespeare. Ce programme ne m'a pas appris grand chose mais il m'a fait croire à nouveau à un Shakespeare génial dans son écriture des passions et des émotions humaines. Ils ont présenté l'écriture de chaque pièce en liaison avec les éléments biographiques de l'auteur : la mort de son fils Hamlet, ses deux filles et la vieillesse présentes dans le roi Lear, etc. Cette localistion de l'inspiration shakespearienne dans les événements de sa vie plaide en faveur de l'authenticité de cette écriture incroyable du dramaturge de Stratford-upon-Avon.

samedi 14 décembre 2024

Shakespeare

Je suis en train de regarder un programme sur Arte consacré à la vie et l'œuvre de William Shakespeare. Il quitte sa femme et ses trois enfants à 18 ans pour se consacrer à la littérature. Théâtre de la Rose. 1592 : première représentation d'Henry VI. Pièce qui raconte l'histoire récente des guerres. Succès de la pièce. Critiques féroces de Robert Green qui accuse Shakespeare d'être un parvenu. Entre 1592 et 1594  la peste fauche un habitant sur sept à Londres. Les théâtres sont fermés. 1593 : Christopher Marlow, son concurrent les plus direct (même âge) est assassiné. Lord Aston fonde deux compagnies théatrales. William fait affaire avec lui. Richard III devient le héros de sa pièce. 

(...)

jeudi 12 décembre 2024

Tête

Ce matin, à nouveau l'hôpital, pour voir le chirurgien qui m'a nettoyé partiellement l'artère fémorale.  Ce fut rapide. Il m'a demandé si je marchais mieux, ce qui est le cas. Il m'a recommandé de perndre des statines. Bon ! Sans doute, malgré la perspective d'effets secondaires inndésirables, en particulier sur le fonctionnement de ma tête. J'y tiens, à ma tête ! Normal, non ? 

Je n'ai toujours pas de nouvelles de notre livre. 

mercredi 11 décembre 2024

Dent

Hier je suis allé chez mon dentiste. Mon implant a eu un problème. Il s'est brisé et un morceau est parti. Mon dentiste, le Dr Delmer, brésilien, qui m'avait installé cet implant il y a treize ans, l'a réparé. Il était lui-même surpris de la qualité du travail qu'il avait effectué il y a treize ans. "Normalement, me disait-il, un implant comme le vôtre peut durer en moyenne 5 à 6 ans." Or, voilà qu'il dure depuis treize ans. "Bravo", me dit-il. "C'est vous qu'il faut féliciter", lui répondis-je, "surtout que me voilà reparti avec le même implant pour une nouvelle douzaine d'années, n'est-ce pas ?" Nous avons ri ensemble à cette perspective ! 

L'hôpital a téléphoné à Isabel pour savoir si tout allait bien. Après leurs analyses, la ponction lombaire, les prises de sang, bref toutes les vérifications possibles, ils n'ont rien trouvé. Mon accès de fièvre est inexplicable. Mais bon, il paraît que ça arrive parfois. Des poussées de fièvre subites, peut-être dues à la fatigue ou au stress. Pourtant je ne me sens pas particulièrement stressé actuellement. Sans doute un peu à cause du livre que Jeannot et moi avons publié et qui n'est toujours pas vraiment sorti. Bon ! Patience !

mardi 10 décembre 2024

Rien

J'ai encore sauté un jour dans l'écriture quotidienne de mon blog.  Je me lève assez tard actuellement parce que, depuis que l'on a rajouté une couverture à notre lit, le sommeil nous retient dans la chaleur de ses bras plus longtemps. Alors tout est décalé parce que nous allons au lit plus tard. Pourquoi ? parce que j'ai repris les flambées du soir et le feu dans la cheminée nous retient près de lui jusqu'à ce qu'il s'éteigne. 

Je ne voudrais pas que mon dernier message intitulé "Ça" soit mal compris. Certes, ce fut une épreuve et j'ai surtout évoqué les aspects "cour des miracles" du lieu qui m'avait accueilli. Mais je n'ai rien dit sur les soins et l'attention médicale dont j'ai fait l'objet de la part d'un personnel très présent et efficace, parfois un peu brusque certes, mais toujours en alerte pour répondre, lentement, aux urgences. Aux urgences, on apprend la lenteur et la patience. Il faut attendre, parce que nous sommes nombreux à requérir l'attention de ceux et celles qui nous soignent. À la fin de mon message, j'ai bien précisé, dans un second temps il est vrai, que j'avais beaucoup appris au milieu de cette assemblée de vieux débris. Je suis convaincu que Macron profiterait bien d'une épreuve comme celle-là. Je crains cependant qu'il n'y aurait reçu que la confirmation de ses préjugés selon les quels il y a des gens qui ne sont "rien" comme il le prétendait au début de son premier mandat, tandis que d'autres, les "riches" ont droit à tous les privilèges. 

dimanche 8 décembre 2024

Ça

Ça remue, ça pue, ça tremble de froid ou de peur, ça hurle, ça pleure, ça pisse, ça pète, ça chie, ça gronde, ça grogne, ça colle, ça saigne, ça titube, ça mord, ça saigne, ça pue, ça bruisse, ça glose, ça pisse, ça pue, ça cogne, ça hurle, ça vomit, ça grince, ça éructe, ça bouscule, ça bouge, ça souffre, ça crie, ça crache et ça pue... La salle des urgences, c'est comme un port encombré : les lits sont des bateaux que l'on remue lentement sans arrêt pour laisser la place aux nouveaux venus pendant que d'autres sont roulés par la vague hors de la salle. J'ai changé de place au moins une dizaine de fois au cours des 36 heures que j'y ai passées avec, chaque fois de nouveaux voisins, tous vieux comme moi, certains avec des couches pleines de merde, qui envahissaient le coin d'une puanteur désagréable.

Ça, c'est le service des urgences de l'Hospital Sao José, juste à côté de chez nous, où je me suis fait réparer l'œil gauche avec 22 points de suture à la suite d'une chute au bout de notre rue devant l'entrée d'un excellent restaurant de poissons, il y a quelques années. Ça c'est la matière humaine,  une matière bien vivante, quoique, ce matin même, on sortait en catimini, un corps, couvert, sur le lit qu'il a dû occuper,. L'un de mes voisins dans cette petite cour des miracles, ressemblait fort à mon ami Marc, de Paris. Il avait le même regard plein d'intelligence fine et rusée. Je le mentionne parce qu'effectivement je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Marc en le regardant à travers notre misère d'hommes âgés,  Il était tout près de moi, et me regardait. Peut-être lui faisais-je aussi penser à un vieil ami. D'ailleurs ce matin, il a quité l'hôpital en même temps que moi. Mais, auparavant, il y a eu, au milieu de la nuit l'arrivée tonitruante d'Helena, une jeune femme en colère qui, tantôt, invectivait le monde entier, tantôt se mettait brusquement à évoquer ses deux magnifiques petites filles, tantôt, éclatait en sanglots bruyants, puis revenait à son histoire personnelle sous le regard légèrement réprobateur du personnel infirmier. Le jour d'avant, il y a eu Gabriel, un Cabri selon Isabel, c'est-à-dire un métis du Cap Vert ou d'ailleurs, qui a fait ébranler les murs de la salle où nous nous trouvions, des mots de la colère dans laquelle l'a mis un membre du personnel dont le comportement aurait été discriminatoire à son égard. "Je suis Noir", criait-il avec une voix de stentor, vraiment impressionnante. Il y a aussi eu le Gitan qui, la première nuit, a psalmodié le nom de sa mère "Ai, Mãe, ai, Mãe...". Il se plaignait de grandes douleurs au ventre et revenait des toilettes en courbant le dos et en se tenant le ventre à deux mains. Mais l'équipe médicale n'a rien découvert de pathologique dans l'intérieur de son corps. Alors sa femme et son fils sont venus discuter de manière un peu menançante avec les membres de l'équipe. Les médecins sont venus et ont maintenu leur position. La femme est revenue à plusieurs reprises durant la période de 36 heures que j'ai passée là-bas. Il ne faut pas croire que ce fut une expérience pénible, bien au contraire. J'y ai beaucoup appris et j'ai fait un bon dans ma compréhension de la langue portugaise. J'étais plongé tout seul dans ce bain de langue dont je réussissais mieux à appréhender la segmentation lexicale, chose certainement la moins évidente pour un étranger comme moi. 

Voilà comment j'ai passé cette dernière journée aux urgences pendant que Macron faisait des ronds de jambe de petit marquis au bras de son grand ami Trump à Notre Dame de Paris, qu'en Syrie, les rebelles libéraient Damas de l'étau tyranique de Bachar al-Assad et qu'à Gaza, l'armée israélienne continuait soigneusement son grand massacre des Palestiniens...

Ça !

vendredi 6 décembre 2024

Chute

 Ce matin j'ai  vécu une expérience assez flipante. Je voulais me lever. Et mon corps se déséquilibrait . Il était entrainé par le poids de ma tête sans que je puisse résister à la chute. Et, une fois tombé,  il m'était impossible de me relever sans l'aide d'Isabel. 

jeudi 5 décembre 2024

Les croneries

En attendant le speech de Macron, j'écris mon blog. Depuis quelque temps j'ai des douleurs asez fortes sur le côté doir de mon crâne, au dessus de l'oreille droite. Je suis un peu inquiet. Mon corps commence à déconner. 

mercredi 4 décembre 2024

Assemblée

 Voilà ! Claude est partie, retour à Paris. Et tout de suite après son départ, l’Assemblée nationale votait la Motion de censure par 330 voix pour. Une large majorité pour faire chuter le gouvernement de Michel Barnier. J’ai écouté les argumentations de tous les partis et la réponse embarrassée de Barnier. Beaucoup de baratin politicien. La France insoumise espère la démisssion du grand responsable de cette agitation. « Macron doit partir » disent-ils. Je leur donnerais volontiers raison car c’est bien lui le problème. 63% des Français veulent le voir partir. Il a déjà traité cette hypothèse de fiction. Mais il est clair qu’il refusera toujours de donner le pouvoir à la gauche qui est bien décidée à détricoter ses options fondées sur l’offre.

Je viens de revoir le film De sang froid, d’après le livre de Truman Capote, Cold blood, livre que j’ai lu il y a longtemps et qui pose des questions essentielles sur l’écriture.

mardi 3 décembre 2024

Détraqué

Mon corps se détraque. Il y a les jambes, bien sûr, mais il y a aussi l'ongle incarné de mon orteil gauche, de petites plaies au pied, un psoriasis qui me rappelle l'existence de mes genoux et de mes coudes, une dent qui s'est cassée, une vessie qui n'arrête pas de vouloir se vider, des tripes intranquilles, des chevilles qui vacillent, un nez qui coule, des crampes la nuit, etc. Quand je suis allé chez Grillo la dernière fois, je lui ai dit que j'avais des fourmis dans les pieds. Il m'a dit : "Ça, c'est vos vertèbres cervicales" et, muni de son petit marteau, il m'a trafiqué ces vertèbres et, oh ! miracle ! depuis quelques jours les fourmis sont parties. J'en déduis qu'il n'est pas encore temps de mettre mon corps à la casse.   

dimanche 1 décembre 2024

Locataires

Encore un dimanche de passé sans que rien ne vienne perturber le lent passage du temps. Nous attendons ce soir les nouveaux locataires du studio du premier étage. Isabel et Manuela ont travaillé très tard, hier soir, pour nettoyer le logement qui a été laissé par Gabriella, une chilienne qui rentre chez elle avec la ferme intention de revenir, mais pas chez nous.  

vendredi 29 novembre 2024

Sébastien

Nous sommes retournés chez notre ostéopathe miraculeux ce matin pour nous faire marteler gentilment les vertèbres.  Ce qu'il a fait avec beaucoup de soin. Ensuite, nous sommes allés manger des sashimis à Barko avec Claude et Régis. Une petite marche digestive d'environ 2 kilomètres, au bord de la mer, guettant le retour en caravelle du roi Sébastien, disparu au Maroc il y a plusieurs siècles. Malheureusement nous n'avons pu voir que d'horribles tankers à l'horizon. 

Je viens de voir le film de Chantal Akerman, Jeanne Dielman 23 rue du Commerce, 1080 Bruxelles. Classé meilleur film de tous les temps en 2022. C’est un film de plus de trois heures. Avec rien que des plans fixes. Qui signifient l’enfermement d’une femme dans son propre quotidien. Film très extraordinaire en réalité aussi bien dans sa forme que dans le fond.

jeudi 28 novembre 2024

Françoise

 Ce matin, Françoise est venue me chercher chez Josiane pour me conduire à la gare. On a pu se revoir pendant une demi-heure environ. J’avais évidemment peur de rater mon train à 10h19. Mais tout s’est bien passé et.je remercie ma sœur d’avoir fait cet effort qui nous a permis de passer quelques bons moments ensemble. À Paris, j’ai tout de suite pris le métro (la merveilleuse ligne 14) pour me rendre à l’aéroport d’Orly où j’ai déjeuné rapidement : dès pâtes aux champignons et aux truffes, Délicieux ! La veille au soir, j’étais chez Josiane. Nous avons bu une partie de la bouteille « Hautes Côtes de Nuit » dont Eric nous avait fait cadeau la veille au soir. Auparavant j’ai pu voir Bernard pendant plus d’une heure. Nous avons discuté de tout et je suis un peu inquiet pour la suite. Ceci dit, il me semblait assez en forme malgré ses ennuis de santé. 

mercredi 27 novembre 2024

Eric

 Hier soir, je suis allé, avec Josiane, dîner chez Eric et Christine à Schiltigheim. Un superbe dîner vietnamien cuisiné par Christine. Aujourd’hui, je verrai quand même Bernard. Nous avons rendez-vous pour un café à 14h00.  Il fait assez beau mais la température a baissé par rapport à la journée d’hier. J’irai à pied à mon rendez-vous avec Bernard. 

mardi 26 novembre 2024

René

 Hier soir je suis allé manger chez René, l’un de mes anciens étudiants qui a rejoint la communauté des économistes bien qu’il ait été très critique de l’orthodoxie néolibérale qui faisait consensus dans cette communauté. René est maintenant une sorte de sage qui ne bouge pas beaucoup mais dont la pensée est singulière et intéressante. Il a eu beaucoup de problèmes de santé et a survécu à de multiples opérations compliquées. Je l’ai trouvé en bonne forme, souriant et détendu. Par contre, je viens de recevoir un coup de téléphone de Bernard qui décommande le déjeuner que l’on voulait partager. Une voix cassée, étouffée, hésitante, m’annonce que ce déjeuner n’est pas possible. Il se sent trop mal. Il ne donne aucune précision. Je lui demande s’il souhaiterait que je lui rende visite. Non. « Un autre jour », dit-il. Mais j’ai eu l’impression désagréable qu’il me faisait ses adieux.

lundi 25 novembre 2024

Tchika


 Hier après-midi je me suis promené avec ma fille Célia dans la forêt aux alentours du château de Pourtalès. C’est une forêt que je connais bien pour l’avoir pratiquée à vélo pendant mon adolescence. Nous roulions dans les larges flaques créées par les inondations de printemps. En tout cas, hier, j’ai fait un peu plus de 4 kilomètres. Nous avons eu droit à un magnifique coucher de soleil flamboyant. Tchika courait dans tous les sens nous ramenant le bâton qu’on lançait au loin, le retrouvant dans les buissons les plus épais sans problème. Habile Tchika ! 

dimanche 24 novembre 2024

Balzac

 Je suis arrivé à Strasbourg hier à 19h. Célia m’attendait. Elle revenait d’une journée de ski de fonds avec Hendrik, Irène et Pierre. Nous avons fait un feu dans la cheminée. Il faisait très froid dehors. J’ai dormi dans le bon lit de Joaquim. Je me suis réveillé une demi douzaine de fois mais je me rendormais aussitôt avec des rêves étranges. J’essaye de me rappeler l’un ou l’autre d’entre eux mais la seule chose qui me vient à l’esprit c’est : il y avait une rivière aux méandres nombreux. C’est tout. 

Aujourd’hui j’ai mangé un délicieux risotto aux champignons avec Célia. Hendrik est allé donner des cours Alexander à Kehl. Je vais aller me promener un peu avec Célia. Joaquim n’est pas là. Il est allé dormir chez un copain à Luxembourg. Je lis Le fausse maîtresse de Balzac. Intéressant. 

vendredi 22 novembre 2024

Chasse

 Hier soir, nous avons eu le « Dîner de Chasse » au lycée. Un dîner absolument délicieux dont je vais essayer de publier le menu ici.

En tout cas, ce fut fort bon ! 

Après le dîner, nous avons encore discuté jusque vers 11 heures. Il y avait Jeannot, Richard, Olivier et moi. Jeannot nous a servi un excellent alcool de poire et nous avons beaucoup parlé de ce qui distingue le Lycée Ermesinde de n’importe quelle autre école alternative. Ce n’est pas facile de saisir cette différence. 

Le matin, nous avons discuté avec Hannah, une jeune élève du lycée qui nous faisait part de ses pensées. Cela correspondait un peu à ce que nous avons écrit dans notre livre : les adolescents pensent vraiment et, selon Hannah, cela ne dure pas longtemps : très vite, selon elle, les gens ne pensent plus. Ils sont enfermés dans ce que l’on pourrait considérer comme des algorithmes mentaux dans lesquels il n’y a plus grand chose de véritablement vivant.

mercredi 20 novembre 2024

Rage

 Ce matin, réveil à 5h00 pou prendre un taxi à 5h50 et être à l’aéroport à 6h20 en vue d’un décollage à 7h30, décollage qui a été retardé en raison de l’intensité du trafic aérien au dessus de Lisbonne. Jeannot m’attendait à la sortie. Il m’a aussitôt raconté les problèmes qu’ils ont eu avec leur chat soupçonné d’avoir contracté la rage. Grosse inquiétude de Jeannot et Nadine en attendant le diagnostic définitif de leur chat. Un tel diagnostic ne peut se faire que sur la base d’une analyse du cerveau du chat. Cette analyse est en train d’être conduite en Belgique. C’est assez angoissant mais les symptômes exhibés par le chat pourraient aussi correspondre à une crise d’épilepsie. Espérons que ce soit le cas.

mardi 19 novembre 2024

Setùbal

Michel Le Borgne est venu me chercher pour aller visiter sa ferme dans les evirons de Setùbal. En fait il a essentiellement des arbres : des citronniers (citrons vert) venant de Tahiti, particulièrement bons, des avocatiers en nombre impressionnant et des myrtilliers en pleine terre et en pot. Nous avons parcouru les cinq hectares de son domaine, accompagnés de son gérant permanent qui habite dans la plantation, Rui, et de ses trois chiens Olaf, Ulysse et Samba. Ulysse et Samba n'y étaient que depuis la veille. Michel les a extraits d'un chenil des environs. Ce sont de gros chiens, gentils comme tout avec nous mais qui sont censés garder la plantation pendant les absences de Michel. Ce dernier m'a un peu raconté sa vie, une vie d'aventures qui l'a notamment amené en Russie pour une affaire avec comme associé Mikhail Khodorkovski, qui a passé dix ans dans les prisons de Poutine. Ce fut une journée passionnante en raison de ma découverte de cette belle plantation et de ma rencontre avec Michel.

lundi 18 novembre 2024

Visite

J'ai terminé hier la lecture du roman de Yan Lespoux. C'est un livre étrange.  Il nous transporte dans le monde sauvage des marins portugais du XVIIe siècle. Crimes et assassinats se succèdent sans que le romancier nous permette d'en éprouver la moindre émotion grâce à une écriture factuelle, précise, claire. Ça se termine un peu brutalement et le lecteur le regrette, parce qu'il y avait beaucoup d'événements en suspens. J'aimerais maintenant lire L'Art de la Paix  de Bertrand Badie.

Demain, je vais visiter la ferme de Michel Leborgne près de Setubal.

dimanche 17 novembre 2024

Les Portugais

Quand il m'arrive de sauter un jour d'écriture quotidienne, c'est souvent parce que je suis en train de lire un gros livre et que j'y passe presque tout mon temps. C'est bien ce qui se passe avec le livre de Yan Lespoux,  qui est assez attachant. Plusieurs histoires apparemment indépendantes, se rencontrent. Ce sont des récits de marins portugais en vadrouille autour du monde, ils font naufrage, s'engagent dans des batailles avec les Hollandais, volent, tuent, tombent amoureux, etc... Le récit se déoule dans la première moitié du XVIIe siècle. On y parle de Goa, en Inde, de Salvador de Bahia au Brésil, de l'Afrique et de Bordeaux. Mais les fils épars finisent par se nouer entre eux pour réunir les différents personnages dans une seule et même comédie humaine, celle qui est encore la nôtre aujourd'hui mais maintenant, tout est plus feutré, moins cru comme anesthésié par l'histoire et le progrès.

Le salon qu'Isabel a organisé vendredi soir fut très réussi. Il faut dire que Paula Duque, qui intervenait sur les OGM, est particulièrement intéressante et claire.  C'est une chercheuse scientifique exceptionnelle.

vendredi 15 novembre 2024

Lespoux

C'est en principe aujourd'hui que doit sortir les livre que Jeannot et moi, avons écrit sous le titre L'Ogre. Détruire le monstrte, sauver l'école aux Éditions Plurimédias de Nice. J'espère que j'en recevrai rapidement quelques exemplaires pour en faire une publicité adéquate. J'ai reçu aujourd'hui le livre que m'avait recommandé Eric Galais : Pour mourir, le Monde de Yan Lespoux (Aguilo Éditions, 2023) livre dont j'aussitôt commencé la lecture. 

jeudi 14 novembre 2024

2,5 km

Je suis sorti pour aller en ville aujourd'hui. Je suis d'abord allé faire mettre une nouvelle fermeture éclair à  mon pantalon de velours noir, puis, je suis allé à Celeiro, faire quelques achats minimes. Je suis aussi allé à la banque pour payer nos impôts locaux d'habitation. J'ai récupéré mon pantalon et je comptais bien revenir en Bolt mais malheureusement mon téléphone m'informait que je n'étais pas connecté à internet. Je suis donc revenu à pied en montant les 220 marches de l'escalier qui mènent à notre rue, tout près de la maison. Donc, pas mal d'exercice aujourd'hui sans trop de problèmes. En tout cas ma jambe n'est pas douloureuse. C'est juste que je fatigue plus vite. J'ai mis un quart d'heure pour monter les 220 marches.

mercredi 13 novembre 2024

Badie

Hier soir j'ai écouté un entretien de la Société géographique (?) avec Bertrand Badie sur la situation géopolitique du monde aujourd'hui. Il disait des choses vraiment intéressantes, notamment sur l'évolution récente (dans les cinquante dernières années) de la guerre. Celle-ci n'a plus vraiment l'utilité qu'elle pouvait avoir dans le passé parce que les dernières guerres ne se gagnent plus par l'un des belligérants. Elles ne sont plus décisives comme elles pouvaient l'être auparavant quand il était possible de déclarer qu'il y avait un vainqueur et un vaincu. De ce fait, les bénéfices éventuels d'une guerre sont devenus flous, incertains et Badie prétend qu'il arrivera bien un moment où les gouvernants se rendront compte de son inutilité. En tout cas, cette interview sur Youtube était passionnante. Je conseille à tous d'écouter ce conférencier exceptionnel. Ou bien de lire son livre : L'Art de la Paix chez Flammarion (2024).

<https://www.google.com/searchq=Bertand+Badie+sur+you+tube&oq=Bertand+Badie+sur+you+tube&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIJCAEQIRgKGKABMgkIAhAhGAoYoAHSAQkxMjkyN2owajeoAgCwAgA&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:a690c247,vid:zdXRhJVILFU,st:0>

Cela m'a donné très envie de publier le petit essai que j'avais intitulé Hommes et langues du Tiers-Monde, et que je pourrais publier sous un autre titre : Les langues du monde à l'école, qui est d'ailleurs plus approprié au texte que j'avais écrit à la fin des années soixante dix.

mardi 12 novembre 2024

Jambe

 J’ai testé ce matin ma « nouvelle » jambe gauche. Je suis allé tout seul chez la Brésilienne qui prend soin de mes pieds. C’est à un quart d’heure de marche environ et j’y suis allé sans problème. C’est surtout en arrivant au sommet de la côte, à gauche de notre entrée que j’ai ressenti les effets bénéfiques de l’opération que j’ai subie vendredi à l’hôpital Santa Marta. Ce n’est pas encore idéal - mes muscles ne sont plus aussi forts qu’avant à cause des problèmes de circulation artérielle que j’avais - mais c’est beaucoup mieux. Malheureusement je n’ai pas pu enfiler des kilomètres de marche car il fallait que je corrige et envoie très vite le dernier BAT de notre livre qui doit paraître incessamment. Ce que j’ai fait. Ça m’a pris toute la journée. Mais bon ! C’est fait. Ouf.

lundi 11 novembre 2024

Guerres

Encore des films de guerre sur Arte : Les sentiers de la gloire de Kubrik, et Furyo de Nagisa Oshima. Ça n'arrête pas comme si on voulait nous y plonger avant l'heure de la guerre, de la vraie guerre.  Toutes ces guerres mettent l'honneur en scène. Mais de quel honneur est-il vraiment question ? Tuer ou être tué. Avec honneur. Avec tous les honneurs. Tous au garde à vous pendant qu'on exécute des soldats innocents. Pour l'exemple. Pour que les autres sachent que dans l'armée, on ne rigole pas. Ce qu'on savait déjà. Et Isabel regarde un autre film, une série plutôt, intitulée L'Héritage. Un film allemand. Sur la guerre encore. Je veux bien croire que quand on a fait l'expérience de la guerre, on ne s'en remet pas. On la ressasse indéfiniment. Pour s'en débarrasser peut-être !? Mais actuellement, c'est une sorte d'obsession stupide, non ?

dimanche 10 novembre 2024

Airbnb

Isabel a fait un essai en vue de son projet de proposer des leçons de cuisine portuguaise à des touristes. Cet essai a réuni des amis qui se sont prêtés au jeu pour faire les touristes. Un photographe (un copain de Charlotte, très sympathique) a pris les photos qui apparaîtront sur des sites de Airbnb, ou d'autres analogues. Cela nous permettra de gagner un peu d'argent.  L'essai fut d'ailleurs très concluant. Tout le monde a apprécié la soupe de Caldo verde avec des rondelles de chorizo, des clams à l'ail et à la coriande, du bacalhau a Bras, avec pour finir nn riz au lait et à la cannelle, le tout arrosé de vin blanc et rouge Contra Forte.  Merci Isabel ! J'espère que les photos seront réussies. Merci Zé ! et merci à nos amis qui ont fait les cobayes !

samedi 9 novembre 2024

Réflexivité

Du bloc (opératoire) au blog : exercice de réflexivité. Je m'interroge souvent sur les raisons qui me font poursuivre l'écriture de ce blog. Il y a bien sûr la fidélité de certains de mes lecteurs : quelques amis proches, mes trois sœurs et mes deux filles qui, à travers mon blog, reçoivent très régulièrement de mes nouvelles ce qui fait que quand je les retrouve en chair et en os, on reprend la conversation comme si on s'était quitté la veille (c'est précieux !) —évidemment, ce n'est pas forcément réciproque, quoique certains de mes amis font l'effort de donner parfois quelqu'écho à mes prises de position, politiques ou philosophiques (j'en profite pour les remercier très chaleureusement)— mais il y a certainement des raisons liées au bénéfice que moi-même je retire sans doute de cette écriture quotidienne. Tout d'abord cela m'oblige à penser à ceux qui me lisent. Ce sont des pensées réconfortantes. Cette écriture quotidienne me rend moins seul, quoique je ne souffre pas du tout de la solitude, mais mon blog y est peut-être pour quelque chose. Je m'aperçois ainsi que la plupart de mes messages sont implicitement adressés à l'un ou l'autre de mes lecteurs. En ont-ils conscience ? Je ne le sais pas. Ce blog m'oblige également à réfléchir à certains aspects de ma propre vie. Avec un peu de recul.  Autour de ce blog, il y a un petit monde de personnes pleines de bienveillance et cela me rassure sur les beautés de ce monde.

vendredi 8 novembre 2024

Sept

 Ils étaient sept au bloc pour prendre soin de mes artères vieillissantes et encombrées de plaques. Je présume qu’il y en a moins, et peut-être plus du tout ! Moi, j’étais allongé sur un lit avec, tout autour de moi des grincements, des clics, des voix qui se lançaient des chiffres mystérieux à travers la salle. L’opération a duré deux heures avec une anesthésie locale. J’étais donc bien réveillé sans pour autant voir quoi que ce soit, à part quelques giclées de sang sur les plastiques de protection des appareils. J’ai aussi mieux compris l’intérêt d’une bonne visualisation de notre intériorité physique. Quand le chirurgien appuyait sur certaines zones de mon bas-ventre, je construisais une image de ces organes internes et aussitôt, je supportais mieux ces palpations qui étaient parfois douloureuses. Je pensais aussi très souvent aux chirurgiens de Gaza et aux opérations qu’ils effectuaient parfois sans anesthésie. Infliger de tels supplices en refusant l’entrée de l’aide à Gaza, est d’une barbarie insupportable. Isabel est avec moi pour l’instant. Le médecin m’autorise à rentrer chez moi vers 19h. L’attente est longue et je suis impatient de revoir Gaston qui, paraît-il, s’est plaint de mon absence. 

jeudi 7 novembre 2024

Brezsny

Voici un extrait du diagnostic astrologique de Rob Brezsny pour la semaine du 7 au 14 novembre concernant le verseau : "... je vois là une belle métaphore [la recherche de fossiles] de la dynamique qui te porte, Verseau : si, au cours des prochains mois, tu te donnes la peine de creuser les strates de ta géologie personnelle, tu pourras découvrir de nouvelles facettes de ton histoire. Si tu pensais que ton passé était un chapitre terminé et définitivement clos du livre de ta vie, détrompe-toi : il te reste bien des vérités inédites à exhumer, et elles bouleverseront le cours de ton existence passée, présente et à venir." Cela fait étrangement écho à ce que m'a dit Guychou, au moment où nous le quittions après la fête en l'honneur de son épouse, le 19 octobre dernier. Alors ? Vais-je m'y mettre ? Je ne peux m'empêcher d'y penser. Voilà ce que c'est que d'avoir des amis dont les intuitions fulgurantes vous poursuivent !

mercredi 6 novembre 2024

Le choc

J'apprends ce matin que Trump a gagné la présidentielle américaine. C'est un choc. Quatre années d'une Amérique protectionniste, religieuse (de plus en plus catholique ou évangéliste), individualiste et arrogante qui consacre la pertinence de la loi du plus fort et qui néglige le Droit. C'est l'Amérique d'Elon Musk, ce mec insupportable qui parade avec ses milliards en sautillant sur les écrans. Certes, avec Trump, on a plus de chances de vivre dans un monde multipolaire, ce qui ne serait pas plus mal, ou en tout cas préférable à un monde dominé par une seule, ou deux puissances militaires, les USA et la Chine. Aucun des deux ne me tentent vraiment. Je crains beaucoup qu'il n'arrive malheur aux Ukrainiens et surtout aux Gazaouis dont Trump ne se soucie guère, apparemment. Je crains aussi pour le climat et la biodiversité qui ne semblent pas constituer une priorité pour le nouvel élu. C'est un choc. Qui va durer. Contrairement à la nature des chocs !

mardi 5 novembre 2024

Désastres

Depuis plusieurs semaines, on voit défiler sur Arte des films de guerre. Comme si les informations liées à l'actualité en Ukraine ou à Gaza ou encore en beaucoup d'autres endroits ne nous mongtraient pas suffisamment les désastres de la guerre, pour reprendre la formule de Goya. Cherche-t-on à nous habituer aux désastres à venir ? En multipliant des images de guerre sur nos écrans ? Avec en plus les désastres climatiques qui ravagent une partie de l'Espagne : on voit des amas de voitures, les unes sur les autres que des torrents de boue accumulent au fond des rues. 

lundi 4 novembre 2024

Étymologies

 C’est un troisième livre d’Andrea Marcolongo (Les Belles Lettres, 2020) que je lis de temps en temps, entre d’autres livres. Ce sont les étymologies de 99 mots grecs. Et c’est passionnant ! 

Hier soir nous sommes allés voir Le Comte de Monte Cristo. Un film qui dure trois heures mais elles passent sans problème. 

dimanche 3 novembre 2024

Thibault

De son prénom, Ritchy, auteur d'un petit livre que je me suis fait livrer hier : Arrachons une vie meilleure. Le manifeste du jeune activiste face aux périls qui guettent l'humanité, Massot éditions, 2024. Ritchy Thibault fait partie des "gens du voyage". Il est tsigane.  Il nous raconte l'éveil de sa conscience politique avec sa participation au mouvement des gilets jaunes. J'ai vu une interview de lui par Alexis Poulin et ce qu'il disait m'a plu. C'est pourquoi j'ai commandé son livre.  Je ne l'ai pas encore fini mais j'apprécie la fraîcheur de son style et de ses idées.

samedi 2 novembre 2024

Fassin

 Je lis actuellement le livre de Didier Fassin, Une étrange défaite. Sur le consentement à l'écrasement de Gaza, La Découverte, 2024. C'est un réquisitoire terrifiant contre les gouvernements occidentaux, contre leurs médias dits main stream, contre le travestisement des faits en faveur du gouvernement génocidaire d'Israël, la déshumanisation des victimes palestiniennes, l'effroyable disparité de traitement des victimes du 7 octobre et de celles qui depuis 75 ans se multiplient dans les territoires palestiniens en raison de la barbarie sioniste, etc. Ce livre de Didier Fassin est à la fois courageux et admirable. Il faut le lire pour mieux se rendre compte de cette perte de moralité de l'Occident qui lui est imposée par Israël au nom d'un holocauste cyniquement instrumentalisé par Netanyahu et sa clique de religieux fanatiques d'extrême droite. 

vendredi 1 novembre 2024

Toussaint

 Je me souviens de la manière dont je vivais ce jour particulier qui précède le jour des morts. Généralement, l’automne était bien avancé et il faisait froid dehors tout comme à l’intérieur de l’eau maison, aussi bien en Belgique à la fin des années 40 qu’à Strasbourg dans les années 50. Ces journées du début du mois de novembre étaient un peu tristes. Froides. Humides. Avec des feuilles mortes sur les trottoirs que l’on faisait voler en marchant vers l’école. En 1959, nous allions tous les jours à l’hôpital pour veiller notre mère qui était déjà sur son lit de mort. Elle nous parlait. Elle savait qu’elle allait mourir et nous faisait ses recommandations. Mais elle restait tellement vivante que l’on n’y croyait pas. 

jeudi 31 octobre 2024

Ramadan

 Je poursuis mon jeûne intermittent sans faiblir : un repas par jour, le soir, après le coucher du soleil. C'est mon "ramadan" personnel. Pas tout-à-fait cependant parce que je maintiens une hydratation intense : beaucoup de thé le matin après mes citrons verts pressés, un ou deux cafés, une verre de kéfir avec un peu psyllium dedans, et ensuite de l'eau, beaucoup d'eau jusqu'au soir. 

Avant hier soir, nous sommes allés au restaurant Santa Clara dos Cogumelos, où il y avait quelques nouveautés intéressantes. C'était le repas d'anniversaire d'Isabel et j'ai invité Pedro et Lucia ainsi que Pierre et Sylvie qui sont avec nous pour le moment. 

mardi 29 octobre 2024

Anniversaire

 C'est l'anniversaire d'Isabel aujourd'hui. Nous irons manger au restaurant ce soir avec nos amis Sylvie et Pierre. Nous irons au restaurant des champignons. Actuellement elle a une visite de musée.  Et elle verra les flaurs que Charlotte (et moi) lui ont envoyées et que je viens de recevoir.

Je lis actuellement Le soleil des Scorta par Laurent Gaudé. Je le lis parce que lors du dernier groupe de lecteurs à l'Institut français du Portugal, l'un des membres de ce groupe avait fait un commentaire très critique du livre en disant : "Je l'ai lu parce que Baudouin en avait parlé très chaleureusement la dernière fois ! Ce qu'il en a dit m'a incité à le lire. J'ai été très déçu..." Or, je n'avais pas lu ce roman, et donc, je n'ai pas pu en parler du tout, ni de manière élogieuse, ni de manière critique. Le souvenir de ce lecteur a été fabriqué par son inconscient, sans doute ! Finalement, je suis en train de le lire et j'avoue ne pas être séduit ni par l'écriture ni par le récit de ce roman publié par Actes Sud. Je suis du même avis que ce lecteur critique ! C'est toujours ça mais il faudra que je lui en touche un mot : pourquoi m'avait-il attribué un commentaire élogieux de ce roman ? Je ne sais pas avec qui il m'a confondu.

lundi 28 octobre 2024

Ircantec

C'est demain que je devrais recevoir le montant de ma retraite en provenance de l'IRCANTEC. Une agence qui traite les pensions des fonctionnaires de l'éducation nationale qui n'étaient pas français, ce qui a été mon cas jusqu'en 1982, date de ma naturalisation française.

Dans la revue de presse d'Alexis Poulin, aujourd'hui, il y avait l'interview d'un journaliste qui a assisté aux débats des BRICS, cette organisation qui prône l'établissement d'un monde multipolaire, ce avec quoi je suis tout-à-fait d'accord. Ce journaliste m'a fait prendre conscience de l'importance de la propagande aussi bien en Occident qu'en Chine ou en Russie. Seule différence : j'ai du mal à reconnaître la dimension de propagande en Occident, parce que, spontanément, j'ai tendance à penser conformément à cette propagande. 

dimanche 27 octobre 2024

Jeûne intermittent

 Je continue à ne plus faire qu’un seul repas par jour, le soir. J’ai commencé lundi dernier chez Célia et j’ai poursuivi pendant mon séjour à Luxembourg. Je me sens très bien mais c’est vrai qu’à partir de 18h00, j’ai un peu faim. Mais cela ne me dérange pas trop. Ce matin, je pesais 72,6 kg. Ce qui correspond à mon poids normal. 

samedi 26 octobre 2024

Norek

Je viens de terminer la lecture du roman, historique et fort bien documenté, d'Olivier Norek, Les guerriers de l'hiver (Michel Lafon, 2024) qui raconte l'histoire de l'agression russe, ordonnée par Staline, contre la Finlande en 1939. La Finlande comptait alors environ trois millions d'habitants et l'URSS, plus de 140 millions. Les Finlandais ont résisté avec une bravoure exceptionnelle. Le roman se focalise notamment sur les exploits du sniper finlandais, Simo Häyhä, qui abattit plus 500 Russes au cours de cette guerre impitoyable qui visait tout simplement à remettre la Finlande dans le giron soviétique. Malheureusement, ce livre qui nous raconte des événements fantastiques, souffre d'une écriture un peu maladroite.

À la maison, nous avons la visite de Pierre et Sylvie, de très vieux amis d'Isabel, qui sont là pour quelques jours. 

vendredi 25 octobre 2024

8 novembre

 Isabel m’attendait à l’aéroport et nous sommes allés directement à l’hôpital Santa Martha où nous avons poireauté pendant trois heure avant que le médecin puisse nous recevoir. Mais, bon ! Notre patience a été récompensée et le médecin m’a donné une date pour l’opération qu’il envisageait déjà dès notre premier rendez-vous. Donc, le 8 novembre prochain je retournerai à l’hôpitalpour subir une opération sur mes jambes qui me permettra, pour un certain temps de marcher un peu plus normalement. Je me réjouis de cette annonce qui va me changer la vie. 

Dans l’avion, j’ai fini un petit livre mettant en scène le juge Ti au VIIe siècle en Chine gouvernée à l’époque par l’impératrice Wu. 

jeudi 24 octobre 2024

Jung

 Une dernière soirée avec Jeannot, avant mon retour à Lisbonne, avec de nouvelles propositions d’écriture à deux qui, ma foi, me plaisent beaucoup. Nous sommes allés au restaurant chinois de Rollingen, superbe, avec de délicieuses préparations. Nous avons pu parler au chef au moment où nous partions. Je l’ai remercié chaleureusement pour sa cuisine exceptionnellement bonne. Il était ravi et moi aussi. Avec Jeannot, j’ai beaucoup parlé de psychanalyse. Il a tendance à adopter le point de vue de Jung. J’espère l’avoir convaincu de lire Freud avant de se décider pour l’un ou pour l’autre. Mais nous avons pas mal de travail en vue. C’est réjouissant !

mardi 22 octobre 2024

Au feu

 C’était le thème de mon rêve la nuit dernière. Il fallait alimenter un poêle en morceaux de bois récoltés un peu partout dans l’appartement. Des pieds de table et de chaise, des coffres, des morceaux d’armoires, bref, de tout pour faire feu de tout bois. Le poêle en question ressemblait à celui qui se trouvait dans ma chambre d’adolescent, allée Space, à Strasbourg. C’est dans ce poêle que j’avais brûlé l’œuvre poétique qui m’avait occupé pendant plusieurs années. C’était en été et le tirage était défaillant ce qui fait que, bientôt, une fumée très épaisse avait envahi la chambre. La fumée traversa le plancher et affola les deux vielles femmes qui occupaient le rez-de-chaussée. Elles téléphonèrent aux pompiers qui, très vite, sonnèrent à la porte de notre appartement. Mon père fit une drôle de tête devant un pompier qui, muni d’une hache, s’apprètait à défoncer la porte ! Quelle affaire !

lundi 21 octobre 2024

Visualiser

 En route -ou plutôt- en rail pour Luxembourg après avoir passé une nuit chez Célia, qui m’a montré des images de l’intérieur de mon propre corps, images qui permettent de se voir respirer et expirer, le mouvement de notre diaphragme, inverse de celui que l’on imaginait auparavant : le diaphragme monte quand on expire et descend quand on prend sa respiration. Célia m’a envoyé certains de ses cours et je crois beaucoup à l’aide que ces images procurent pour visualiser le fonctionnement du corps. 

J’arrive au lycée. Je vais jusqu’à l’internat et qui vois-je ? Mon petit fils Joaquim qui quitte l’internat pour aller faire du skateboard. Voilà une semaine qui commence bien pour lui. Je suis ravi de le voir. Mais il s’en va tout de suite. Un peu après je vais de l’internat au secrétariat et sur les 50 m qui me séparent du but j’aperçois une foule de petits champignons, des mousserons apparemment, des petits gris, et d’autres peuplant les quelques mètres carrés herbeux qui servent à faire pousser les haies. Je suis bien chez moi.

dimanche 20 octobre 2024

Soleil

 Le soleil a finalement pointé son nez à Strasbourg. J’aurais eu bien envie d’aller ramasser quelques champignons dans une forêt proche mais l’état de mes jambes ne me le permet pas et j’avoue me satisfaire pleinement du calme de l’appartement très ensoleillé de Josiane. Célia va venir me chercher tout-à-l’heure et je dormirai chez elle car Josiane doit se lever tôt demain matin pour attraper son train vers Chambéry. 

samedi 19 octobre 2024

Anne


Anne Thomas nous a reçus à Bois de Champ de manière magnifique. Des gâteries salées et sucrées à profusion, du champagne, des vins de qualité mais surtout, surtout des invités formidables : Polen, Philippe, Éric, Christine, Ragip, les sœurs d’Anne, Judith (superbe!), Guy (le compagnon de Polen), Yaël (qui a beaucoup organisé), tous très joyeux autour d’Anne et de Guy, si beau dans son fauteuil, mon cher Guy que je tiens à vous présenter :
Là, à gauche, souriant au milieu des éclats de voix et de rires, au milieu de discussions vives, au milieu du monde…

Guy

 Vendredi soir chez Josiane. Josiane ne se sent pas bien. Elle a des courbatures et, manifestement, elle a une sorte de grippe qui a mis en question son voyage chez Guychou. Mais, elle va un peu mieux ce matin ce qui fait que nous allons sans doute y aller, malgré son état. J’ai téléphoné à Éric pour voir s’il pourrait éventuellement m’emmener dans sa voiture mais je n’ai pas eu de réponse. Bon ! Il fait que j’arrête d’écrire pour y aller.

vendredi 18 octobre 2024

Louisiane

 Je suis à l’aéroport de Lisbonne, Terminal 2. Il y a beaucoup de monde autour de moi. Je pense avoir été bien inspiré de jeûner hier. Enfin ! J’ai quand même goûté aux délicieux plats qu’Isabelle préparait hier soir pour son salon de ce soir, sur le jazz. Elle a fait une cuisine qui doit nous transplanter en Louisiane. Bon, moi, je serai demain dans les Vosges du sud chez mon ami Guychou. Je m’en réjouis. Il y a une immense queue pour prendre l’avion pour Paris mais je suis assis bien tranquillement, attendant que les gens passent. Comme d’habitude depuis quelque temps, je serai le dernier à monter dans cet avion. 

jeudi 17 octobre 2024

Partir

Cet après-midi j'ai une réunion du Groupe de lecteurs à 16h, à l'Institut français du Portugal. Je me réjouis de retrouver mes complices. Il faudra ensuite que je prépare ma valise pour un nouveau voyage qui m'amènera d'abord à Strasbourg, ensuite à Bois de Champ pour célébrer l'anniversaire d'Anne Thomas, ensuite, retour à Strasbourg, puis, finalement, quelques jours à Luxembourg pour renouer avec le Lycée Ermesinde. Je jeûne aujourd'hui pour m'éviter des problèmes pendant le voyage.

Depuis environ une dizaine de jours je refais les exercices que préconisait ma fille Célia : celui que j'ai appelé l'équerre, qui consiste à s'allonger sur le dos et à mettre les jambes en équerre sur un support approprié. Après cinq minutes dans cette position, je fais la planche pendant une minute. Je sais, ce n'est pas très long mais je m'améliorerai certainement avec le temps.

mercredi 16 octobre 2024

Les économistes

 J’écoute beaucoup d’économistes en ce moment. Ce qu’ils disent sur la situation financière de la France n’est guère réjouissant. La fameuse théorie du ruissellement chère à notre président me semble de moins en moins crédible. L’un de ces économistes, qui cita entre autres Jean-Paul Fitoussi et son livre Le débat interdit - que je n’ai pas lu - montrait notamment l’incroyable tendance des hommes politiques à faire des comparaisons avec les autres pays : « Regardez ce que fait l’Allemagne… » On entend ça en permanence. Or, le système français est et reste très particulier notamment dans l’importance qu’il a donné aux services publics, la seule richesse des pauvres, comme le disait Inacio Ramonet. Nous devrions en être fiers au lieu de vouloir le mettre en pièces comme a tenté de le faire Emmanuel Macron pendant les sept dernières années. 

lundi 14 octobre 2024

Alexis

Depuis quelque temps je regarde parfois, sur YouTube, la revue de presse Le monde moderne, d'Alexis Poullin, une revue très critique des pouvoirs en place en se moquant souvent très crûment, des élites qui nous contrôlent avec l'aide efficace des médias. Je trouve cette revue de presse intéressante. Alexis Poullin a son franc parler et ne ménage personne. C'est une sorte d'anarchiste très engagé contre Macron et sa bande. Il fait beaucoup de grimaces et même si les sujets qu'il aborde sont très sérieux, voire souvent carrément tragiques, il réussit à me faire rire. D'un rire certes un peu amer tant sa description du monde politique français est dévastatrice. Au début, je me méfiais un peu de cette dérision constante qu'il affecte pour nous parler de l'État français et de ses servciteurs grassement payés, mais aujourd'hui, cette revue de la presse, au ton tageur et ravageur, ne me déplaît pas. C'est une sorte de fou qui passe son temps à dénoncer les turpitudes des gens au pouvoir, des journalistes main stream, et des puissances d'argent qui nous gouvernent.

dimanche 13 octobre 2024

Voyages

 J’ai pris mes billets pour aller à Strasbourg et de là, avec Josiane, dans les Vosges du sud, pour célébrer l’anniversaire d’Anne Thomas, la compagne de Guychou. Ensuite, j’irai à Luxembourg retrouver le Lycée Ermesinde et mon co-auteur, Jeannot. J’ai également eu ma sœur Martine au téléphone. Duncan est encore à l’hôpital dans une situation qui reste sérieuse après son opération. J’espère beaucoup que son état s’améliorera dans les prochains jours.

samedi 12 octobre 2024

Barbery

Muriel Barbery, Thomas Helder, 2024. C'est un livre confus, aussi brouillon que peuvent l'être nos esprits quand nous nous réunissons après la mort d'un proche, les personnages se parlent mais on ne fait pas très attention à ce qu'ils se disent, parce que, tout compte fait, cela n'a pas beaucoup d'importance, au détour d'un mort, un poète qui se partageait entre Amsterdam et un petit village de l'Aubrac, en France, sous la neige, pendant qu'un feu crépite dans la cheminée, sans que cela soit plus sensé que les paroles qui clapotent dans la confusion. Ce roman —bien écrit— est ennuyeux. 

jeudi 10 octobre 2024

Saint Omer

Je viens de perdre ce que je venais d’écrire. Je parlais du film que nous avons vu hier soir : Saint Omer d’Alice Diot, diffusé sur Arte. C’est l’histoire du procès d’une jeune femme qui a tué sa propre fille de 18 mois. Le film est d’une grande intensité avec de longs silences, des échanges de regards lourds, chargés d’une sorte d’incompréhension de ce qui s’est passé, avec des doutes qui témoignent de l’humanité de tous ceux qui participent à l’événement de ce procès hors-normes. C’est un film que l’on oublie pas tout de suite parce qu’il exige de nous que l’on s’interroge sur cette femme, un peu perdue, cette mère qui aimait son enfant mais qui l’a quand même tué.

mercredi 9 octobre 2024

Magali

J'ai oublié de cliquer sur "publier" hier, après avoir écrit mon message à l'aéroport. Je viens de réparer cette erreur de chez moi, à Lisbonne, où je suis arrivé hier soir, accueilli par Isabel qui est venue me chercher. Aujourd'hui j'ai terminé la lecture du roman de Caryl Ferey, Magali, roman que j'ai acheté à l'aéroport et dont j'ai lu la plus grande partie dans l'avion. J'ai adoré les romans précédents de Ferey (notamment Zulu, Condor et Okavango) mais ce dernier ne m'a pas plu comme les autres. Sans doute est-ce parce qu'il ne s'agit pas commplètement d'une fiction. L'auteur se met lui-même en scène dans une enquête qu'il mène dans son village natal en Bretagne. Il le dit lui-même : c'est parce que ça s'est passé dans son village natal qu'il a mené son enquête et qu'il en a tiré ce roman. Un peu raté, il faut le dire. 

Retour

 Hendrik m’a conduit à la gare ce matin pour prendre mon train pour Paris… où m’attendait Juliana avec l’une de ses collègues brésilienne qui travail sur la vulgarisation en matière d’alimentation. Elle m’a  interviewé pendant une heure et m’a chaleureusement remercié, disant que ce que je lui avais dit allait complètement changer ses perspectives sur la question. Ensuite j’ai pris le métro jusqu’à Châtelet pour sauter dans le métro de la ligne 14, pour Orly. Je viens de manger et maintenant, j’attends les annonces du départ de mon avion pour Lisbonne.

lundi 7 octobre 2024

Mieux

 Ma nuit fut bien meilleure aujourd’hui et j’attribue cette amélioration aux conseils « Alexander » de Célia qui m’allongé sur sa table de cuisine pour traiter ma circulation dans la jambe gauche. Elle m’a aussi donné quelques conseils pour mieux marcher, les genoux d’abord et ensuite on pelle une banane avec le déroulement des deux pieds.

dimanche 6 octobre 2024

Tristesse

 La cérémonie d’hier avec la famille Olff a été à la fois triste - parce que la disparition de Raymond, le père de Josiane ne peut qu’engendrer beaucoup de tristesse - et joyeuse, parce que toute cette famille respirait le vie. Je suis chez Célia maintenant et j’attends Irène qui doit venir me chercher pour aller déjeuner dans un restaurant proche. Ensuite je retournerai chez Josiane, rue d’Of, pour participer au dîner « pizza » avec à nouveau toute la famille. 

Ma jambe gauche ne va pas bien et c’est elle maintenant, plutôt que la vessie, qui me réveille toutes les heures parce que mon pied gauche est glacé. Pas facile.

vendredi 4 octobre 2024

Uber

 Mon trajet ubérisé vers l’aéroport s’est déroulé parfaitement bien. Mon chauffeur parlait très bien l’anglais. Il était auparavant ingénieur électricien mais il a lâché ce boulot pour devenir chauffeur et il en est absolument ravi. Il gagne environ 2000 euros par mois (à peu près la même chose qu’avant), il adore conduire, il se sent parfaitement libre de son temps, il est débarrassé de tous les clients emmerdeurs qui lui empoisonnaient la vie et quand quelqu’un ne se comporte pas correctement dans sa voiture, il le vire purement et simplement. Bref, voilà un ubérisé heureux.

J’ai acheté Le Monde diplomatique pour l’avion et j’ai été très intéressé par article de Serge Halima sur la manière dont LFI avait subi de fausses accusations d’antisémitisme depuis plusieurs mois sans que personne ne s’en émeuve. Tout ce harcèlement injustifié arrange bien Macron, ce « pervers narcissique » que nous avons comme président. Un livre à été écrit sur ce diagnostic présidentiel. Je ne me souviens plus du nom de l’auteur mais les arguments qu’il a développés devant Dénis Robert sur Blast, étaient assez convaincants.

jeudi 3 octobre 2024

Déblocage

J'ai terminé ce matin la lecture de Kamel Daoud. Un très beau livre qui vous plonge dans l'Algérie sanglante des années 90.  Un écriture très poétique avec de magnifiques métaphores. Merci à cet auteur.

Grâce au déblocage de ma carte bancaire, j'ai enfin réussi à payer sur internet mon billet d'avion qui doit m'amener à Strasbourg via Paris et la Gare de l'Est pour rejoindre Josiane et aller ensuite participer à la fête avec Anne et Guychou, et leurs  filles magnifiques. J'irai ensuite à Luxembourg le 21 pour discuter avec mon co-auteur de L'Ogre.

mercredi 2 octobre 2024

Patron

 Fernando Léon de Aranoa, c’est le nom du metteur en scène du film que je viens de voir : Un bon patron (2022). Un film passionnant sur le capitalisme paternaliste. Cela se passe en Espagne et on assiste à toutes les turpitudes que ce capitalisme qui fait croire que l’entreprise n’est rien d’autre qu’une grande famille où tout se passe sous le regard curieux et oh combien bienveillant du patron, d’un patron prêt à tout pour assurer la tranquillité malmenée de ses employés. Un film bigrement intéressant.

Hier j’ai vu le film documentaire sur Gaza, dont je n’arrive pas à oublier les images. 

J’ai failli oublier quelque chose d’important. Vers 10h ce matin je reçois un coup de fil de Richard. Il insiste pour que je suive le conseil d’Ute : « Fais-toi masser les jambes » me disait-elle, « je fais ça régulièrement quand mes jambes sont lourdes et cela me fait beaucoup de bien. » Patricia, la coach d’Isabel arrive pour les exercices bi-hebdomadaires qu’elle fait longtemps. Je lui demande si elle peut me fair un massage lymphatique des jambes. Elle accepte et, après les exercices d’Isabel, je m’allonge sur la « marquise » (table de massage) et Patricia se met à l’ouvrage. Je me suis senti beaucoup mieux tout de suite. Merci Patricia et merci mes amis, Richard et Ute, pour cet excellent conseil !

mardi 1 octobre 2024

Guerre

Le livre de Daoud qui vise à nous faire nous souvenir de cette guerre civile algérienne de 1990 à 2000 est très documenté et très bien construit. Il nous fait sentir, à travers sa fiction, ce qu'a pu être cette guerre sauvage et oubliée qui a opposé les islamistes, les barbus, les fous de Dieu, aux soldats de l'armée régulière, à l'État qui ne voulait pas reconnaître la victoire des islamistes. Je lis ce livre et, sur Arte, il y a le documentaire de Barnwell sur la guerre à Gaza. Bref je suis immergé dans la guerre, les images de laguerre et les mots de la guerre. 

lundi 30 septembre 2024

Daoud

 J’ai commencé la lecture du gros livre de Kamel Daoud, Houris, NRF, 2024, roman qui sera certainement sur la liste des candidats au Prix Goncourt. Le style de Daoud est assez fascinant, à la fois poétique et factuel. Il raconte l’histoire de la guerre civile en Algérie dans les années 90, à travers le témoignage d’une femme qui, à cinq ans a été égorgée mais qui a suvécu avec ce sourire qui va d’une oreille à l’autre et dont la vue remplit d’effroi. Le livre est passionnant. 

Charlotte prend son avion demain matin pour aller en Suisse, plus précisément à Lausanne où elle espère trouver un travail rémunérateur susceptible de financer son grand voyage pour le Brésil dés janvier 2025.

dimanche 29 septembre 2024

Vostan

J'ai fait ma rupture de jeûne hier à 14h en mangeant un avocat. Le soir, j'ai mangé quelques raisins et quelques framboises, mais pas trop et, ce matin, j'ai mangé un œuf à la coque. Ce midi, je mangerai encore un avocat. Il paraît que c'est excellent pour la circulation du sang. J'en ai besoin parce que je marche de plus en plus difficilement. Mais bon ! tant que ça va à peu près, je continue.

Hier soir, nous sommes allé entendre un concert donné par un groupe arménien, l'ensemble Vostan, avec des instruments originaux dont je n'avais pas connaissance : le Duduk (qui est un instrument à vent), le Târ (qui est un luth à cordes pincées et à long manche), le Kamancha (qui est un instrument à cordes frottées iranien) et le Dohl (qui est une sorte de batterie ridmentaire). Ce n'est pas une musique qu'on écoute mais plutôt, comme je l'ai dit plus haut, une musique qu'on entend.  

samedi 28 septembre 2024

IA ?

Si je compte à partir de mercredi 14h, je suis en train de conclure mon troisième jour de jeûne, sans avoir véritablement faim. C'est un jeûne hydrique bien sûr : je bois du thé, de l'eau et, ce matin, un jus de citron vert pressé pour prendre mes compléments alimentaires.  

J'ai dit à Josiane que je viendrai pour la crémonie d'incinération de Raymond, son père. Pour le moment, je ne réussis pas à acheter mes billets d'avion parce que la vérification ne fonctionne pas et je ne comprends pas pourquoi, évidemment. C'est sans doute l'IA qui m'impose des contraintes que je ne connais pas. Insupportable monde qui ignore la dimension humaine des interactions entre humains.

vendredi 27 septembre 2024

Raymond

 Deuxième jour de jeûne. J’ai un peu faim, quoique pas une faim de loup. J’ai appris aujourd’hui la nouvelle du décès de Raymond, le père de Josiane. C’était un homme d’une grande gentillesse que j’ai souvent rencontré dans les réunions familiales avec ses trois filles et leur conjoint respectif. J’aimais beaucoup Raymond, plein d’humour et d’intelligence. Un homme remarquable dont les filles sont remarquables aussi. 

J’écris ce texte, assis dans un fauteuil de la Fondation Gulbenkian. Nous nous apprêtons à entendre La Damnation de Faust de Berlioz avec un orchestre et un chœur de Strasbourg. 

J’ai pas mal souffert de ma jambe gauche en descendant les escaliers de la maison. Vivement l’opération !

jeudi 26 septembre 2024

Sasha

Un coup de fil super émouvant en provenance de Colombie : Sasha. Qui me présente son compagnon et qui me parle d'avoir des enfants. Des enfants qu'elle mettra à l'abri de l'école. Bien !

J'ai passé la journée au lit parce que hier, après le repas de midi, j'ai eu une crise d'estomac assez douloureuse qui m'a fait décider d'entamer un jeûne. Je n'ai plus rien mangé depuis hier à midi. C'est assez agréable. D'ailleurs je ne souffre plus du ventre.

mercredi 25 septembre 2024

Ligne 14

J'ai pu prendre hier, la ligne 14 du métro pour aller à Orly. Vraiment pratique ! Dans l'avion, j'ai lu un petit polar de Paula Hawkins, l'auteur de La fille du train que j'avais vraiment apprécié. Cette fois, il s'agissait d'Angle mort, Pocket, 2023. Une intrigue bien menée. Mais j'ai également lu plusieurs articles du Monde Diplomatique, sur Gaza "Anéantir l'éducation" par Anne-Cécile Robert, "La société israélienne entre hubris et désespoir" de Sylvain Cypel, ainsi que l'article de Serge Halimi sur la possible revanche de Trump.  

À Lisbonne, il pleuvait des trombes et il faisait assez froid. Mais j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver mes chats. Les travaux sur la terrasse sont terminés. Il faut qu'on achète un grand pot de terre pour faire pousser une glycine blanche afin de nous abriter du soleil. Ça viendra une peu plus tard.

lundi 23 septembre 2024

Banque

 J’avais décidé d’aller voir mon banquier ce matin et en effet j’y suis allé pour trouver… porte close, mon agence affichant sur le porte d’entrée une fermeture exceptionnelle. Et voilà ! Grande déception qui m’oblige à y aller demain matin ce qui ne m’arrange guère. Mais bon, ça ira. Je dois prendre mon avion vers 16h00. J’ai toute la matinée pour règlerais les problèmes. 

J’ai dîné ce soir avec Joëlle au Bistrot de Beaubourg. Grande discussion sur l’école et l’institution. Je n’aime pas être en désaccord avec elle mais nos désaccords doivent me servir à approfondir ma vision des choses.

dimanche 22 septembre 2024

Congo

 Je reviens de chez Hormuz qui m’avait préparé un délicieux dîner avec ce merveilleux riz à l’Iranienne, des légumes et un excellent poulet fermier. Je suis rentré en Bolt. J’ai lu pendant toute la journée les nouvelles BD de Fabien, en particulier l’une sur le Congo de Léopold II, le « roi des bêtes » qui nous donne une idée des exactions commises par les Belges au nom de la civilisation occidentale : coupures de mains, pendaisons, chicote, chaînes, fouet, bref tout ce que cette « civilisation » a produit pour forcer les hommes, les femmes et les enfants au travail de recueil du caoutchouc dans les forêts congolaises. Effrayant ! 

samedi 21 septembre 2024

ICST/CISTEM

 Ce sont les acronymes des diplômes que j’ai eu à gérer à Paris, il y a un peu plus de trente ans et, aujourd’hui,grâce à André Chavarot, nous avons eu la célébration du quarantième anniversaire de ces formations. Un amphi plein d’environ 400 anciens étudiants si heureux de se retrouver tout en jetant des coups d’œil amicaux et pleins de reconnaissance aux profs qui leur avaient transmis quelque chose, on ne sait pas trop bien quoi, mais il y avait de la joie dans les nombreux regards que je réussissais parfois à croiser. Et puis, le soir, une merveilleuse soirée avec Richard et Ute autour d’un pot au feu délicieux.

vendredi 20 septembre 2024

Paris

 J’ai revu Joaquim et j’ai l’impression que tout va bien. J’ai pris le train avec Richard. Panique. Il oublie son sac dans le train qui va de Mersch à Luxembourg. Il avait cinq minutes pour le récupérer aux objets trouvés et attraper le train pour Paris, avec moi. Ce fut tout juste. Nous avons fait un voyage très agréable. À Paris, j’ai pris un taxi pour aller chez Fabien. 20 euros, de la Gare de l’Est au 20 rue d’Anjou. Un chauffeur de taxi plein d’idées sur le politique exécrable de Macron. Rassurant.

jeudi 19 septembre 2024

Joaquim

 Je l’ai vu hier après-midi. En forme. Un bel adolescent. Un peu timide, peut-être. J’espère que je le reverrai demain. 

mardi 17 septembre 2024

Enfance

 Jeannot m’attendait depuis une heure à l’aéroport de Luxembourg. Mon avion avait du retard et j’en ai profité pour lire presque jusqu’au bout le livre de Bertrand Ogilvie, Inclassable enfance (Éditions la Tempête, 2024). Manifestement ce livre nous dit pratiquement la même chose que ce que Jeannot et moi disons dans le livre qui va être publié chez Ovadia à Nice dans les prochains jours. Mais Ogilvie a un autre langage, plus sophistiqué que le nôtre. 

lundi 16 septembre 2024

Scrolling

Je voudrais rajouter quelque chose sur le livre d'Abel Quentin dont j'ai terminé la lecture hier soir. C'est quelque chose qui m'a rendu perplexe quand j'ai commencé à le lire. Il s'agit de son écriture et du type de lecture que celle-ci nous impose. J'avais l'impression que le rythme des phrases faisait ressembler ma lecture à une sorte de scrolling, d'une phrase à la suivante comme si c'était d'une image à l'autre sur un smatphone. Cette impression n'a pas persisté mais elle était assez vive au début de ma lecture. Elle était sans doute liée au rythme que le texte conférait à mon attention. Ceci dit, c'est un livre intéresssant même si, à la fin, on voit l'auteur être emporté par des vagues vaguement complotistes, ce qui gâche un peu le plaisir d'en savoir un peu plus sur les dessous historiques du rapport Meadows, appelé le rapport 21 dans le roman.

dimanche 15 septembre 2024

Fiction ?

Je suis en train de terminer ma lecture du gros livre d'Abel Quentin dont j'ai parlé hier. C'est un roman. Une fiction. Est-il possible de se consoler de l'effondrement prédit par le rapport Meadows en se disant qu'il s'agit d'une fiction. L'attitude de l'écrivain qui, il y a quelques jours, était interviewé par Élisabeth Quin dans son émission "28 minutes" était étrange. Évidemment, il ne pouvait pas dire grand chose dans les dix minutes qui lui étaient accordées sur son livre et qui étaient interrompues par des questions très générales et superficielles —cette maladie de la télé où l'on ne peut rien dire, jamais, comme si l'écran tuait la parole qui en sortait comme d'une gueule illuminée de l'intérieur avec des couleurs criardes qui n'ont rien à crier, des sons qui abîment les yeux—. En tout cas le livre de Quentin est très dur, terriblement pessimiste et l'homme a la tête de son bouquin.

samedi 14 septembre 2024

Quentin

J'ai commencé la lecture du roman d'Abel Quentin, Cabane (Éditions de l'Observatoire, 2024) qui raconte l'histoire, romancée, de la réception à la fois médiatique, politique et économique du rapport Meadows, désigné dans le roman comme le rapport 21 rédigé par une équipe de scientifiques de fiction mais qui correspondent assez bien aux véritables rédacteurs de ce rapports sur Les limites de la croissance. Le roman nous livre des anecdotes assez vraisemblables sur l'histoire de cette réception par quelqu'un qui a certainement vécu très proche des événements racontés.

vendredi 13 septembre 2024

de Villepin

Je l'ai vu sur France Inter. En colère contre cette impuissance, voire cette complicité de la France dans le génocide en cours à Gaza et en Cisjordanie. Le même jour Manuel Bompard tient lui aussi un discours indigné sur le suivisme de Macron qui s'aligne complètement sur l'attitude des États-Unis face à Israël. Quand est-ce que cette tragédie cessera ? Nous sommes en fait tous complices de ce qui se passe. Autre sujet de d'intense déception : François Ruffin, qui publie un livre Itinéraire, dans lequel il fustige les choix de Mélenchon, mais pas seulement. Je ne peux pas accepter qu'on le soupçonne de racisme, mais ses propos sont incroyablement maladroits et inappropriés à l'heure où l'unité de la gauche, qu'il a lui-même réclamée à cor et à cris lors des législatives, est plus que jamais menacée.

jeudi 12 septembre 2024

Mur

Les ouvriers, qui devaient venir dès hier matin, sont finalement venus ce matin vers 11h pour réparer le mur ouest de notre terrasse. Les trois piliers queque peu disgracieux qui soutenaient la toile qui devait nous protéger du soleil d'été, ont disparu, restaurant la vue très dégagée que nous avions de la ville. Lors d'une tempête particulièrement forte, la toile fut si secouée que le mur s'est fendu en deux points. Il faut donc refaire le mur. Ce qui nous coûtera cher. Nous tenterons de mettre de grands arceaux à la place de cette toile. Des arceaux suceptibles d'inviter des plantes grimpantes : glycine notamment, pour nous rappeler notre jardin de la rue des Veaux à Strasbourg.


 

mercredi 11 septembre 2024

Débat

Non ! je ne l'ai pas regardé à trois heures du matin. Ce n'est qu'en début d'après-midi que j'ai vu le débat entre Trump et Harris. On se dit que c'est cette dernière qui l'a emporté bien que tout de suite après, on se dit que cela ne va pas changer grand chose. Enfin bon ! si l'on pouvait être débarrassé de Trump, ça serait pas mal. Ce mec est insupportablement et fièrement con. Tout cela en attendant les annonces du gouvernement Barnier et les surprises qu'il nous réserve avec Ségolène Royal comme ministre de l'Antarctique et Cyril Hanouna comme ministre de l'enseignement et de la recherche !!! 

mardi 10 septembre 2024

Ogilvie

Bertrand de son prénom et auteur d'un livre introuvable mais qui a l'air passionnant : Inclassable enfance. Éditions La Tempête, mais dans le message de Josiane qui m'a informé de cet auteur, on peut lire ceci. Ça ressemble beaucoup à notre livre, L'Ogre, qui doit sortir aujourd'hui aux éditions Plurimédias de Nice. 

"Toute notre vie, nous la passons entre le lion, le chameau et l’enfant : la rébellion, le devoir et la création. Dans Inclassable enfance (Éditions la Tempête), voilà que Bertrand Ogilvie décorrèle l’enfance de l’enfant : l’enfance est l’ensemble des « virtualités faibles » à laquelle tout un chacun doit pouvoir revenir pour se débarrasser du lion comme du chameau. Pour cette rentrée des classes, on se questionne avec lui sur le lien entre l’école et l’enfance et sur la façon dont l’école française, « institution structurellement perverse » produit tout le contraire de ce qu’elle prétend. Si pour certains c’est une évidence, pour d’autres cela serait peut-être un paradoxe : à l’École, on n’apprend rien. Mais quel est ce « rien », alors, que l’on apprend ?
Lieu proclamé de transmission des savoirs, elle est aussi celui de l’évaluation, de l’apprentissage de l’échec et de l’apprentissage d’une place sociale. La question qui se pose alors est celle de savoir comment il est possible de ressaisir et de laisser place au désir de savoir comme condition de possibilité d’un apprentissage joyeux — et cela, nous dit Ogilvie, n’exige pas autre chose, pour celles et ceux qui transmettent le savoir que de « désobéir, quotidiennement, sans cesse, discrètement, obstinément, avec désinvolture » — de saboter l’école."

dimanche 8 septembre 2024

7

Je n'ai pas pu résister. Il y avait Les Sept Mercenaires à la télé ce soir, sur Arte. Malheureusement dans sa version française. Avec Yul Brinner et tous ces autres acteurs de western, fantastiques. C'est bien mon adolescence qui remontait en moi à la vue de ce film que j'avais vu il y a bien longtemps et que j'avais revu au moins une fois. The Magnificent Seven. Un beau film. Inspiré par Les sept samouraïs de Kurosawa, magnifique ! Le chiffre 7 est important dans ma vie. Je n'oublie pas ce titre du roman que mon père voulait écrire sur la famille qu'il avait fondée —avant la naissance du huitième— Les sept clous de mon cercueil. Ce n'était pas très gentil pour nous, ses enfants.

samedi 7 septembre 2024

Invasion

Charlotte a débarqué ce soir vers 20h30 avec trois de ses amies. Elle m'avait dit qu'elle dînerait dehors mais, il semblerait qu'elle ait changé d'avis et qu'elle va dîner à la maison. Moi, j'ai mangé rapidement un demi avocat, deux ou trois tomates, un œuf dur et un peu de fromage. Largement suffisant pour moi. Je me sens un peu envahi mais la maison est aussi la sienne.  

Il semblarait que les manifestations en France ont été nombreuses et bien pourvues. J'ai écouté le discours de Mélenchon. Il n'a pas été tendre mais pouvait-il parler autrement devant une foule de jeunes militantes et militants en colère contre le coup de force de Macron. Je me réjouis de savoir qui Barnier va choisir comme ministres de son gouvernement. Il y aura sûrement des macronistes, si possible de gauche même. Certains ministres d'Attal vont-ils rempliler avec Barnier ? Je ne crois pas qu'il fasse de telles maladresses mais on ne sait jamais. Après tout, il s'agit bien de poursuivre la politique de Macron alors... pourquoi se gênerait-on à reprendre les mêmes pour faire la même chose ?

vendredi 6 septembre 2024

Gossips

J'ai dîné avec Andreas. Nous sommes allés au restaurant de poissons, un oeu okus bas dans ma rue. Nous avons tous les deux commandé un bar qui, ma foi, fut excellent. J'ai pris un verre de vin blanc. Nous avons échangé des gossips. Et, avec Andréas, c'est très agréable parce qu'il a une excellente mémoire et que, donc, il se souvient de tout, les coups bas des uns et des autres, les trahisons, les infidélités, bref c'est un informateur de premier ordre.  

jeudi 5 septembre 2024

Barnier

C'est le nom du nouveau premier ministre d'Emmanuel Macron. Un homme de droite, soutenu par l'extrtême droite et qui ne va certainement pas changer la politique de Macron. Donc, trois ans de Barnier, pour avoir, en 2027, Marine Le Pen comme présidente de la république. Un scénario qui signe la fin d'une France qui avait le souci des gens, qui avait un système de santé exemplaire, une France qui essaye la démocratie depuis bien longtemps sans y parvenir. Une France bien fragile, en réalité. Si pleine de contradictions et d'envies paradoxales. Je veux bien suspendre mon jugement pour un temps. Mais je n'ai aucune confiance en cet homme au langage trop poli, trop plein de circonvolutions humanistes qui n'engagent à rien. 

mercredi 4 septembre 2024

Jason

Je continue, doucement, ma lecture d'Andrea Marcolongo dont l'écriture me rend très perplexe : elle raconte le voyage de Jason et des Argonautes en quête de la toison d'or mais elle entremêle son récit de remarques philosophiques personnelles, souvent assez pertinentes mais dont les liens avec le récit du voyage ne sont pas toujours évidents. C'est un drôle de mélange. Pas désagréable mais pas toujours convaincant. 

Par ailleurs je continue à suivre l'évolution du cirque politique qu'a initié Macron. C'est assez désolant dans l'ensemble. 

mardi 3 septembre 2024

Marcolongo

Andrea de son prénom mais il ne s'agit pas d'un homme comme le voudrait la langue et les coutumes italiennes, mais d'une femme, l'autrice de La langue géniale (Les Belles Lettres) et de La part du héros. Le mythe des argonautes ou le courage d'aimer, chez le même éditeur, livre que j'ai commencé hier soir et dont l'écriture, très personnelle, m'intrigue. Il s'agit d'une femme amoureuse de la langue grecque de l'antiquité qui nous emmène dans cette passion avec délices.

lundi 2 septembre 2024

Insupportable

L'enfumage médiatique autour de la nomination d'un premier ministre est absolument désolant. On parle de l'un, puis de l'autre, pour revenir à l'un, sans oublier l'autre, les médias sont devenus fous ou plutôt ils veulent rendre fous les électeurs. Le comportement de Macron est indigne. Il est enfoncé jusqu'au cou dans un calcul politicien imbécile qui ne mérite qu'une seule réaction : qu'il soit démis de cette fonction de président qu'il a malmenée jusqu'au bout en ne pensant qu'aux riches, les élus détestables du nouveau monde. C'est insupportable. 

dimanche 1 septembre 2024

Jacaranda

 C'est le titre du roman que je suis en train de lire. Auteur : Gaël Faye chez Grasset (2024). Je crois bien qu'il s'agit d'un roman autobiographique ou, en tout cas, partiellement autobiographique. L'auteur nous parle du Rwanda, du génocide de 1994, de ce qu'est véritablement un génocide comme celui qui se déroule actuellement dans la bande de Gaza. Livre merveilleux qui vous fait monter les larmes aux yeux de temps en temps. Comment est-il possible que les humains continuent à faire ce genre de choses ?

samedi 31 août 2024

Ressac

 Je viens de terminer le nouveau roman de Maylis de Kerangal, Jour de ressac (Editions Gallimard, Verticales, 2024). Magnifique roman dont l'écriture est éblouissante. Il ne s'y passe presque rien sauf que c'est une suite d'évocations puissantes de la ville du Havre, de ses couleurs de béton dessiné par Auguste Perret pour y représenter une modernité susceptible d'effacer l'ancienne ville, de la faire oublier, j'y suis allé une fois pour y rendre visite à un ami et cette ville m'avait fait une forte impression de désert gris au bord de l'eau grise de l'océan.

vendredi 30 août 2024

Pasquier

J'avais terminé hier le polar Fils de personne, et au cours du dîner que nous nous sommes payés à Obidos, j'ai raconté l'intrigue de ce roman qui, après tout, était assez bien écrit avec des personnages plutôt sympathiques. Après avoir raconté cette histoire, Isabel me parle d'un autre polar qu'elle a trouvé à la plage et qu'elle avait commencé à lire. C'était aussi un roman ayant obtenu le même prix que celui que je venais de lire, le Prix du quai des Orfèvres, prix vis-à-vis duquel je n'ai pas trop confiance au nom des expériences décevantes que j'en avais déjà faites. Mais voilà, ce roman d'Isabel c'était Coup double d'Hélène Pasquier, qui a reçu ce même prix en 1982. Je l'ai lu dans la foulée et j'ai été heureusement surpris par une intrigue assez serrée, des personnages intéressants et, bien sûr, une fin un peu baclée, comme souvent.

mercredi 28 août 2024

Tremblements

Après avoir vécu un tremblement de terre —c'était avant-hier— on attend d'en vivre un autre. Pour sentir son propre lit être secoué de tremblements, entendre les lustres claquer de ses cristaux comme s'ils avaient peur des ronflements de la terre, voir les cadres tenter de se rejoindre sur les murs, calmer les chats ou bondir avec eux, etc.

Je fais une pause dans les travaux requis préalablement à la publication de notre livre à Jeannot et à moi. Dieu merci, Amazon vien de me livrer quelques livres dont un policier : Fils de personne, par Jean-François Pasques chez Fayard. Le livre est bien écrit avec une sorte de légèreté intéressante pour nous faire suivre les aventures de personnages assez attachants.

mardi 27 août 2024

Vérité

J'ai eu ce matin une petite discussion avec Charlotte et Constantin sur la vérité. Constantin évoquait cette nouvelle loi promulguée au pays de Galles qui interdit le mensonge en politique. Je ne connais pas la formulation exacte de cette loi mais il s'agit bien d'empêcher les hommes politiques de dire n'importe quoi pour être élus ou réélus. C'est une question difficile mais ce qui est visé, ce n'est pas la liberté d'opinion —chacun peut avoir les opinions qui l'arrangent—, c'est la liberté de falsifier délibérément des vérités factuelles, des vérités de fait. Or, étant seul cet après-midi —comme souvent, n'ayant aucun goût pour les délices de la plage !— je suis tombé sur une conférence d'Edwy Plenel, à l'université d'été du NPA (nouveau parti anticapitaliste) qui traitait précisément de cette question en analysant la situation des médias en France aujourd'hui. Il évoque la révolution française, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 89, les influences des démocrates américains sur l'état d'esprit des révolutionaires français, Benjamin Franklin, etc. À un moment donné, il cite (j'ai oublié son nom) quelqu'un qui aurait dit en substance que l'instauration de la liberté de dire était souvent défendue pour tuer le droit de savoir. Il opposait là cette liberté d'opinion que nous chérissons tous, à l'information sur les faits, quels qu'ils soient. Nous avons le droit de savoir, nous avons le droit de savoir ce qu'il en est vraiment dans tout ce qui se passe autour de nous. Il y a là une bataille essentielle qui correspond à la défense du vrai métier de journaliste, celui qui nous dit ce qui se passe réellement. Il associait ce droit de savoir à la possibilité de penser contre soi-même quand les faits justement, ceux dont on prend connaissance, ne nous plaisent pas.

lundi 26 août 2024

Marketing

Hier, j'ai terminé les corrections du BAT pour notre livre. Laurence, qui est chargée de la mise en page du livre et du marketing, a fait du bon travail mais au dernier moment elle avait pris des initiatives qui ne me plaisaient pas, comme mettre des majuscules à "monstre" et à "école" dans le titre. Cela ne me plaisait pas.  Elle disait qu'elle avait mis ces majuscules parce qu'il s'agissait de la dimension universelle de l'école, ce qui est à l'opposé des thèses que l'on défend dans le livre. Bref, après une petite dispute, l'éditeur lui-même a tranché en ma faveur. Désolé pour le marketing !

Samedi soir, Constantin, l'ex de Charlotte est venu nous rejoindre à Lisbonne. Du coup, la maison est vraiment pleine. J'ai eu du plaisir à le revoir, toujours joyeux et plein d'un humour très parisien. C'est quelqu'un de très agréable.

Et maintenant c'est Hormuz qui fait la cuisine pour ce soir. Il va nous préparer un délicieux riz iranien comme il nous l'a fait la dernière fois. Il est en train d'éplucher des aubergines. 

samedi 24 août 2024

Incroyable

Je lis dans Le Monde aujourd'hui matin qu'Emmanuel Macron avait reçu les différents partis à l'Élysée. Ce qui se termine par un paragraphe qui dit qu'après avoir reçu Marine Le Pen lundi, M. Macron ne nommera pas Lucie Castets comme premier ministre et qu'il entamera de nouvelles consultations. Mais comment se fait-il que Le Monde puisse anticiper avec autant de certitude la décision de Macron. Tous les ténors de la droite disent qu'ils sanctionneront un gouvernement de gauche par une motion de censure immédiate. Mais, on est où, là ! C'est une sorte de chantage permanent de la droite, repris en chœur par les médias mainstream, pour dire que tout le monde se fout de ce que les Français semblent vouloir en ayant mis le NFP en tête de leurs préférences. C'est une histoire de fous, qui finira sans doute très mal.

Hier, je n'ai pas pu écrire mon blog parce qu'on a été pris toute la journée. On est allé déjeuner dans un restaurant de poissons, puis, Isabel avait rendez-vous avec Jeanne pour aller chez Hugo Grilo, notre osthéopathe miraculeux. Ensuite on est revenu à la maison pour chercher Charlotte et aller fêter l'anniversaire de nos amis iraniens. On est revenu à minuit. Bref une journée perdue !

jeudi 22 août 2024

Myriam

Nous accueillons aujourd'hui Myriam, la fille d'Hormuz, venue rejoindre son père chez nous à Lisbonne.  Une sortie "Fado" est prévue pour samedi prochain. 

J'ai revu aujourd'hui le chirurgien qui était susceptible de m'opérer à la jambe gauche afin de faciliter un peu ma marche. Il semblerait qu'il n'y ait rien d'urgent. Je me suis inscrit sur la liste d'attente pour une petite opération avec anesthésie locale. L'attente risque d'être assez longue. Mais bon, depuis quelque temps j'ai moins mal. Il faut dire que je ne bouge pas beaucoup à part monter et descendre les escaliers. Surtout, je me fatigue très vite. 

Hier, avec Hormuz, j'ai réparé les tiroirs de mon bureau. En fait, c'est Hormuz qui a fait le boulot. Il faut maintenant que je range tout ce que j'avais dérangé pour faire ce petit travail. 

mercredi 21 août 2024

Chat GPT

À la place de Goya, nous aurons une gravure fabriquée sur commande par Chat GPT. En tout cas, c'est "moderne" !  Je ne vous la dévoilerai pas dans ce "post". J'aurais bien voule mais mes compétences en informatique ne sont pas suffisantes pour transporter cette image (sans le texte) ici. Mais ce n'est pas trop grave car le livre sera disponible d'ici peu ! 

J'ai pris la décision d'aller à Luxembourg en septembre où je retrouverai sans doute Oliver et Richard. Ce sera la rentrée et j'aimerais bien que l'on puisse disposer de quelques exemplaires à ce moment-là pour que je puisse, une fois de retour à Paris le 21 septembre, faire de la pub pour notre livre !

mardi 20 août 2024

Goya

Finalement, il semblerait que la reproduction du tableau de Goya où l'on voit Saturne dévorer l'un de ses  enfants ne puisse pas être utilisée pour la couverture de notre livre. Il y aurait des droits à payer. Environ 500 euros m'a dit Laurence Berlioz qui s'occupe de la mise en page du livre que nous allons publier à la rentrée. C'est dommage. 


Hormuz est avec nous pour le moment. Et sa fille s'est annoncée pour la semaine prochaine. Ce soir, nous dînerons au restaurant avec Andréas et Hormuz qui avaient fait connaissance il y a deux ans chez nous, à Lisbonne.


Je viens d'avoir des nouvelles de ma sœur Martine. Elle est inquiète. Je compte aller la voir en octobre. 

lundi 19 août 2024

Delon

Un homme que sa beauté a rendu méchant, sans doute. Cela peut arriver mais bien sûr, ce n'est pas obligatoire. 

J'ai passé toute la journée à réviser le BAT (Bon à Tirer) de notre livre. Beaucoup de travail en effet. Comme je ne bougeais pas, j'ai les épaules ankylosées. Mais j'ai envoyé le résulat de mon travail à l'éditeur. On va voir comment il va gérer mes très nombreuses corrections !

dimanche 18 août 2024

Hert

Hier soir, nous avons dîné chez nous avec  Philippe Hert et sa compagne Jocelyne. Ce furent de belles retrouvailles. J'avais devant moi l'un des gersulpiens les plus authentiques avec qui j'ai pu parler de notre critique de l'école sans rencontrer la moindre réticence. Il vit aujourd'hui dans la montagne près de Grenoble. Il m'a parlé de son nouveau hobby : la danse et ce qu'il m'en disait m'a réjoui. J'ai proposé à Jeannot de l'inviter au prochain CEIP à Luxembourg. En tout cas ce serait un allié très actif.

Aujourd'hui, nous avons reçu la visite de notre cher Hormuz qui nous a fait cadeau d'un magnifique tapis persan. Et demain, nous accueillerons Andréas pour dîner. C'est une préiode très fréquentée dans notre maison. Les gens sont en vacances et nous avons plaisir à les voir mais ce n'est pas de tout repos. Charlotte a été testée positive au Covid et il n'est pas impossible que je l'aie attrappé car je me sens très fatigué.

vendredi 16 août 2024

Fatima

Hier soir, sushis et sashimis —ces derniers, malheureusement en nombre très restreint— dans un restaurant japonais de Tomar. Une soirée marquée par de vives tensions entre Charlotte et Elsa. Charlotte est déjà partie pour rentrer à Lisbonne. Nous allons partir aussi un peu plus tard. J'ai exprimé le désir de passer par Fatima et c'est ce que nous allons faire. Fatima le lieu de pélerinage le plus fréquenté du Portugal. Notre femme de ménage, Manuela, y va régulièrement pour prier. 

Cette nuit j'ai fait beaucoup de rêves et, notamment, après un premier rêve qui avait pour thème le changement climatique au cours duquel, un spécialiste chez qui je me trouvais, s'écriait : "Petersen, petersen, oui ! c'est lui qu'il nous faut..." Je comprenais que ce Petersen était un Norvégien, spécialiste des questions climatiques et mon hôte dans le rêve était convaincu que ce sont des spécialistes venant des pays nordiques qui réussiraient le mieux à nous sortir du désastre annoncé. Puis, dans le rêve suivant, je faisais une interprétation du rêve précédent. Je ne me rappelle plus cette interprétation, mais la connection entre les deux rêves était évidente.

jeudi 15 août 2024

Kasuma

Nous sommes allés à Porto ce matin pour déjeuner avec des psychanlystes brésiliennes très adorables et surtout pour aller voir l'exposition des œuvres de l'artiste japonaise Yayoi Kasuma, dont les travaux sont un peu fous, comme faits sous champignons hallucinogènes, mais très intéressants quand même, pas tous, mais beaucoup. J'ai bien aimé ce tableau avec des poissons très colorés que l'on distingue sous une sorte voile comme en portait ma vieille tante Zouzou devant son visage. Nous sommes revenus à Ferreira do Zezere où habite ma belle-sœur Elsa. Nous allons dîner à Tomar, une jolie petite ville portugaise où il y a, semble-t-il un bon restaurant japonais, pour rester encore quelques heures avec l'esprit de Kasuma !!!

mercredi 14 août 2024

Robert

Nous sommes chez Elsa, la sœur d'Isabel, où nous avons bien festoyé pmour célébrer son anniversaire, en présence de nombreux amis et amies. J'ai fait le voyage avec Lucia et Pedro dans leur belle Volvo électrique achetée récemment. Demain, nous allons à Porto pour voir une exposition. Nous avons laissé nos chats aux bons soins de nos locataires chiliens (je crois). Les gens se sont rafraîchis dans la piscine, une piscine que j'ai dédaignée, n'étant pas enclin à me baigner. Ce matin, j'ai écouté sur France Inter l'interview de Marie Robert, une philosophe qui, depuis huit ans, fait une chronique philosophique sur le résean Instagram. Elle a parlé de la douceur et c'était très intéressant. Elle dirige une école Montessori en France. Ce serai intéressant de l'inviter au lycée Ermesinde pour voir ce qu'elle en pense. C'est certainement quelqu'un qui réfléchit. En plus, d'après les photos d'elle que l'on trouve sur internet, elle est très jolie. 

mardi 13 août 2024

Visites

Hier après-midi, nous avons reçu Jérôme, notre voisin corniste, avec sa maman de 80 ans. Nous avons longuement discuté de la situation politique du monde et de la France. C'est une femme pleine de vivacité qui nous a parlé de Bordeaux, la ville qu'elle habite et qui est bien intéressante. Le soir, nous avons reçu José, Antje et leur fils Thomas, des amis strasbourgeois d'Isabel que nous avons vus assez souvent depuis que nous sommes à Lisbonne. Il faut dire que José est portuguais.  Isabel part cet après-midi pour aller célébrer l'anniversaire de sa sœur Elsa. Je la rejoins demain dans la voiture de Lucia et Pedro, si ce dernier, qui souffre d'une vilaine sciatique, se sent suffisamment bien pour voyager.