Amalek

Comment est-ce possible qu'une majorité d'Israéliens justifient le massacre à Gaza sur la base d'une référence à Amalek, une nation qui, au temps de Moïse, a été violemment combattue par les Hébreux et dont Yahwe aurait ordonné la disparition en incluant hommes, femmes, enfants, vaches, et tout le reste ? Et bien oui ! c'est possible et Netanyahou se prend sans doute pour celui que Dieu a choisi pour faire disparaître Amalek. On rêve. 

Par ailleurs je viens d'entamer mon cinquième jour de jeûne. Je n'ai pas vraiment faim même si cette nuit, dans un rêve assez plaisant, je dois dire, je mangeais des choses délicieuses et en grande quantité. 

Gaza

Il m'est difficile de penser à autre chose que ce génocide en cours à Gaza. Je dis Merci à Joëlle qui m'a informé de ces deux mouvements qui existent et défendent l'idée d'une grève de la faim planétaire pour exprimer notre solidarité avec le peuple martyririsé par Israël en Palestine. Les exactions de l'armée isrélienne dépassent l'entendement. Et, évidemment, il y a cette impuissance désespérante que je ressens et qui m'invite à poursuivre la grève de la faim que j'ai entamée lundi dernier. J'entame mon quatrième jour. On me dira que ce geste qui consiste à arrêter de manger ne sert à rien sinon à me faire du mal à moi-même. Et pourtant, comme les mots ne peuvent plus dire ma solidarité avec la Palestine, j'ai besoin de l'exprimer autrement. Il en va de ma propre dignité en tant qu'être humain et c'est pour préserver cette dignité que j'agis ainsi. 

Palestine

Finalement, je suis assez déçu par le livre de Cécile Coulon. Son écriture, un peu prétentieuse dans son intention poétique, devient lassante et le récit qui est sensé soutenir notre intérêt n'est pas très intéressant. Bref, je vais passr à un autre livre aujourd'hui, sans doute.

Cette nuit, je rêvais que mon projet d'une "grève de la faim planétaire", publié dans ce blog une première fois le 28 novembre 2017, et une seconde fois le 6 janvier 2024. Dans mon rêve, Fabien Nathan m'aidait efficacement  à promouvoir cette initiative, malgré de nombreuses réticences liées à la difficulté d'authentifier les engagements qui seraint éventuellement pris pour y participer. S'arrêter volontairement de manger par solidarité avec un peuple que l'on affame délibérément n'est pas évident. En fait, s'arrêter de manger n'est pas évident pour la plupart des gens. Je ne vais pas reproduire le texte de ma proposition en entier mais je rappelle quand même le titre :

Organisons une « grève de la faim planétaire »

en solidarité avec le peuple palestinien,

victime d’injustice et de violences

de la part du gouvernement d’Israël

Les peuples du monde défendent l'idée d'une telle solidarité, comme le montrent les nombreuses manifestations qui se déroulent presque tous les jours malgré leur criminalisation systématique par les gouvernements qui y voient l'expression d'un antisémitisme de plus en plus répandu. Je devrais peut-être envoyer mon projet à Caitlin Johnson dont je lis régulièrement les prises de positions contre I'État voyou d'Israël et son grand frère américain.

Coulon

Hier nous sommes allés déjeuner dans un restaurant iranien très, très bon avec des amis, iraniens vivant aux États Unis, à San Francisco. Un déjeuner très agréable mais trop copieux à mon avis, ce qui fait que je n'ai plus mangé depuis. Un jeûne improvisé mais qui me fera, j'en suis sûr, le plus grand bien. Je compte en tout cas le poursuivre jusqu'à demain matin. Mais il est possible que je le poursuive pendant un ou deux jours.

Après le beau petit livre de Delphine Horvilleur, j'ai entamé la lecture d'une auteure que je ne connaissais pas, Cécile Coulon qui, en 2024, a publié La langue des choses cachées, aux éditions L'iconoclaste. C'est une écriture très poétique et fascinante qui se met au service d'une histoire très étrange qu'il est difficile de résumer. Il n'y a aucun nom propre dans le texte. Les lieux sont décrits —un petit village de campagne—maais on ne sait pas où cette histoire se déroule ni précisément ce qui est en jeu. Peut-être la guérison d'un enfant par celui que l'auteure appelle "le fils" et que sa mère aurait élevé pour lui transmettre des dons très particuliers, notamment celui de "voir" sur certains lieux, des événements qui s'y sont passés dans le temps.

Horvilleur

Euh... Comment parler de la mort aux enfants, ce petit livre de Delphine Horvilleur est intéressant, bien écrit, convaincant. J'ai eu beaucoup de plaisir à le lire.

Pouvoir

J'ai relu les dernières pages de 1984, ce matin. C'est un romaan qui sort vraiment de l'ordinaire et, d'une certaine manière, nous y sommes : nous sommes dirigés par une oligarchie de riches qui, dans tous les pays, ne se cache plus.  Ils vivent dans une sorte de bulle financière qui n'éclatera pas. Ils ont le pouvoir, ils sont le pouvoir. À,un moment donné, Orwell me semble dire une chose très juste à propos du pouvoir. Il dit que le pouvoir n'est pas un moyen mais une fin en soi. Et qu'une fois au pouvoir, tout humain n'a plus qu'un seul but : y rester, s'y maintenir à tout prix.  Cela met en question tout mouvement qui cherche le pouvoir pour changer la société comme si le pouvoir n'était qu'un moyen pour servir d'autres buts. Mais c'est un mythe. 

Guerre

Je suis en train de terminer ma relecture du roman d'Orwell et je suis fasciné par la manière dont, en 1948, Orwell a décrit le monde dans lequel nous vivons. On n'y est pas encore tout-à-fait mais on avance vers ce monde à grand pas. Ce que l'auteur dit de la guerre, de sa permanence, du déplacement constant de ses objectifs, de la course absurde aux armements qu'elle suscite, de la paupérisation de plus en plus accentuée des masses, de cette culture de la mort qui ravage les esprits, de la dimension dérisoire des tentatives de restaurer des valeurs, bref, tout se passe comme prévu, comme nous le dit si souvent Poutine à la télévision. Poutine a certainement lu le roman d'Orwell. Peut-être pas ! Alors, il devrait le lire, tout comme Trump, le grand maître autoproclamé d'Océania.

7 juin

Comme je l'ai mentionné hier, je suis invité à faire une intervention dans le cadre du CPP à Lisbonne. Le titre que j'ai proposé est : Entre la parole et l'écriture : Orwell et la question du pouvoir. J'ai lu Orwell il y a bien longtemps et je l'ai relu pour écrire un article qui a été publié dans un livre collectif dirigé par Françoise Willmann (La science fiction. Entre Cassandre et Prométhée), "Relire Orwell", et maintenant je le relis encore une fois dans la nouvelle traduction de Josée Kamoun, traduction que je trouve, finalement, mieux que l'ancienne. Comme mon ami Fred a de nouveau attiré mon attention sur ce livre, quoi de mieux que de le relire encore pour voir si ce que j'en écrivais il y a dix ans, est toujours valable. À voir donc.

J'ai reçu un coup de téléphone de Martine aujourd'hui mais malheureusement j'ai fait une fausse manœuvre et notre coonversation a été interrompue.

Parler

 Je suis allé à mon groupe de lecteurs aujourd'hui après-midi. Il y avait moins de monde que d'habitude mais c'était intéressant. J'ai dit quelques mots sur les trois livres dont je me suis nourri la semaine dernière : Didier Daeninckx, Han Kang et Da Empoli. En fait j'ai peu parlé. Je n'avais pas le cœutr à ça.  Rentré à la maison, j'ai reçu un mail de Jorge qui me demandait de faire un texte à l'avance pour aider les traducteurs de mon intervention au CPP. Je n'ai pas envie de faire un texte. Je veux parler aux gens qui seront là. Bien sûr le contenu est important, mais je veux faire exister une relation entre moi et ceux qui m'écouteront.

Apartheid

Hier soir, nous avons vu le magazine Thema sur ARTE, consacré à la fin de l'aparthied en Afrique du Sud. Un documentaire passionnant qui, finalement, malgré des épisodes tragiques, nous donne peut-être un peu d'espoir sur la capacité des humains, aussi différents pussent-ils être les uns des autres, de vivre ensemble. La nation arc-en-ciel nous montre comment faire. Puissent les Israéliens prendre exemple de cette nation et accepter les différences entre humains.

Roumanie

 Belle élection en Roumanie avec un candidat apparemment centriste mais en tout cas insoupçonnable de populisme car, d'après les articles que j'ai lu, c'est plutôt quelqu'un de discret et efficace. Il s'agit de Nicusor Dan, maire de Bucarest et professeur de mathématiques à l'université de Bucarest sans doute. Cela fait plaisir dans un monde si malmené par les riches et les corrompus. Bravo la Roumanie.

Au Portugal, le parti d'André Ventura a beaucoup progressé et à égalité avec le parti socialiste. Isabel et mes autres amis portugais sont inquiets. Une telle montée du parti populiste dans les régions auparavant communistes de l'Alentejo et de Setùbal, est en effet très inquiétante.

Cette nuit j'ai eu des insomnies assez longues ce qui m'a permit de penser librement dans le noir. Ainsi j'inventais une nouvelle position philosophique : la philosophie du bord, une philosophie qui envisage de voir le monde au bord des choses, au bord du monde, au bord du précipice, au bord du ciel aussi ! 

Élections

Jour des élections au Portugal. les résultats ne sont pas encore définitifs à l'heure où j'écris mais on peut quand même constater une montée inquiétante du parti Chega, l'extrême droite portugaise menée par André Ventura dont je remarquais les immenses affiches pendant la campagne ayant précédé le jour J. C'est très inquiétant. Ils risquent d'avoir plus de 50 députés au parlement. Ce sont les régions qui votaient communiste auparavant qui, maintenant, votent Chega. Un vote de protestaion sans doute, comme le RN en France. On proteste parce qu'effectivement le peuple n'est pas bien et que son seul recours, c'est la protestaion. Qu'importe ce contre quoi on exprime cette protestation. C'est le fait de protester qui compte.

Ancêtres

 J’ai reçu aujourd’hui le livre sur lequel Marc a attiré mon attention : Émilie Hache, De la génération. Enquête sur sa disparition et son remplacement par la production , Les empêcheurs de penser en rond, La Découverte, 2024. Je me réjouis de m’y plonger. Merci, Marc !

Isabel a travaillé depuis ce matin pour préparer le couscous dont elle va régaler les 40 personnes qui vont venir ce soir pour écouter un topo sur le thème « Nos ancêtres, les Arabes » par un spécialiste de la question, Serafim Cabral qui fait une thèse de doctorat à l’ Université de Grenade. 

Joëlle

L'extrait que j'ai publié hier en anglais, tiré du beau livre de Han Kang, prix Nobel 2024, m'avait fait penser inévitablement à mon amie Joëlle.  Le livre d'où cet extrait vient est très poétique. C'est un livre dont on déguste chaque phrase. 

Qui est-ce ?

Even when she could talk, she'd always been soft-spoken.

It wasn't an issue of vocal cords or lung capacity. She just didn't like taking up space. Everyone occupies a certain amount of physical space according to their body mass, but voice travels far beyond that. She had no wish to disseminate her self.

Whether on the subway or in the street, in a café or restaurant, she never spoke in an unreservedly loud voice or called out after someone to get their attention. In every situation — the only exception was when she was lecturing — hers was the quietest voice in the room. Already very thin, she would hunch her shoulders and back so that her body took up less room. She understood humour and had quite a cheerful smile, but she laughed it was so low as to be barely audible.

Han Kang, Greek lessons, Penguin Bks, London, 2024, p. 37;

Volver

Une journée tranquille à la maison avec deux invités pour le déjeuner qui a commencé à 15 heures ! Je continue à travailler mon portugais. Je suis premier dans la hiérarchie des apprenants sur internet avec Duolingo.  Je n'ai pas beaucoup de problèmes pour traduire et reconnaître les phrases que le site nous fait entendre. Ce qui reste problématique c'est la prise de parole. L'anglais me vient automatiquement aux lèvres quand je veux intervenir. 

Ce soir j'ai revu le film de Pedro Almodovar, Volver, avec la belle, très belle, Pénéloppe Cruz. C'est un film très émouvant et drôle à la fois.

Zelensky

Je viens de voir un documentaire sur le président de l'Ukraine, sur sa vie, ses débuts dans son rôle de comédien comique, l'histoire de la série Serviteur du Peuple,  son accès à la présidence réelle de son pays, sa volonté de résistance, son humanité ; c'est un homme courageux et admirable par bien des côtés de cette vie tumultueuse mais au centre de laquelle on le sent ferme et solide. Je ne peux pas m'empêcher d'éprouver un sentiment de grand respect pour cet homme si profondément humain.

L'art de parler

Ce soir nous sommes alés à une conférence qui s'annonçait d'un grand intérêt. Le conférencier devait nous expliquer les instruments de mesure qui permettent aux navigateurs, depuis le XIIIe siècle, de s'orienter en mer : astrolabe, sextant, bâton de Jacob, etc. le sujet était passionnant parce que le fonctionnement de ces instruments est fondé sur certains points du ciel, l'étoile polaire évidemment, mais aussi le soleil. Malheureusement, notre conférencier prononçait des phrases qui se terminaient mal, dans une sorte de marmonnement indistinct et difficilement compréhensible. Or, c'était bien un professeur de physique et chimie au lycée Charles Lepierre. Je plains ses élèves s'il enseigne de cette façon. Bref, j'ai été très déçu de ne pas apprendre grand chose alors que le sujet traité était plein de pr.omesses

Tatou

Hier, je n'ai pas écrit mon blog. Il faut dire que j'ai été très occupé pour planter des fleurs sur la terrasse et règler nos lampes accrochées à la pergola, ce qui, les soirs d'été, sera très utile pour manger et festoyer dehors. Il a fallu que je monte sur la table tout en faisant attention pour éviter les planches du milieu qui sont très abîmées par les intempéries. Ce matin, Tatou m'attendait, visiblement affamée, devant l'assiette où leur nourriture leur est proposée. Je lui ai servi quelques bouchées de viande de caille crue. Ensuite elle est partie sur les toits. Je l'ai accompagnée jusqu'à la rembarde et suis resté là, à la regarder s'éloigner. Ce qui était nouveau, c'était qu'après quelques mètres, elle se retournait vers moi et me regardait à son tour. Ce petit manège a duré jusqu'à ce que je la perde de vue, derrière un toit assez éloigné du nôtre.  Elle s'est retournée une dernière fois. Je distinguais parfaitement ses yeux. Puis, avec un dernier saut, elle a disparu.

Léon XIV

Isabel m'a dit, avec un ton de léger reproche : "Et alors, le nouveau pape ? tu n'en parles pas ? c'est important pourtant !"  Oui, oui ! c'est important ! Un milliard et demi de catholiques dans le monde. C'est beaucoup ! Presque trop, je dirais. Enfin, on peut comprendre qu'une telle institution survive à tout, même à la mécréance de beaucoup de catholiques. Je suis sûr que Bruno Latour est content de ce choix. Peut-être l'a-t-il inspiré. Avec ces intellectuels conservateurs on ne sait jamais. Ceci dit, je souhaite la bienvenue à Léon XIV. 

Entendre

 Je viens de etrminer l'heure des prédateurs de Da Empoli. Ce livre pose beaaucoup de questions sur l'avenir de l'IA, de la politique, de notre capacité à "faire société", etc. Dans la description qu'il nous offre de Trump, l'auteur mentionne le fait que Trump ne lit pas. Il ne lit jamais. Il est exclusivement dans l'oralité. On pourrait penser que, ce faisant, ou plutôt "ce ne faisant pas" , il redonne à la parole le prestige qu'elle pouvait avoir dans les sociétés traditionnelles orales et que l'écriture avait ruiné. Mais ce n'est pas vrai parce que si Trump se situait vraiment dans l'oralité, il serait capable d'entendre ce que l'autre lui dit. Trump entend-t-il ce que ses conseillers lui disent. Je crains que non. D'autant plus que les conseillers qu'il s'est choisis, c'est bien pour ne pas avoir à les entendre qu'il les a choisis. L'oralité, ce n'est pas seulement "parler" mais c'est aussi (et surtout peut-être) "entendre". 

Livres

 Je suis à l’aéroport de Luxembourg et nous devrions commencer l’embarquement dans quelques minutes. Je suis content parce que j’ai trouvé, dans la librairie de l’aéroport le livre de Giuliano Da Empoli. L’heure des prédateurs (Gallimard, 2025) que j’ai très envie de lire. Mais j’ai aussi acheté un petit roman de Grégoire Delacourt (l’auteur de La liste de mes envies) Ma deuxième liste, Albin Michel, 2024.

Cirque

 Ce soir je vais aller voir un petit spectacle de cirque monté par les élèves du lycée. Nous avons longuement discuté cet après-midi sur la trop grande importance de nos buts dans la vie. Avoir un but trop bien défini nous éloigne de la richesse de l’instant présent qui, comme l’éternité, ne dure pas. Hier également je me suis fait battre à deux reprises par Richard aux échecs. Ce qui me fait dire que je devrais m’entraîner plus souvent avec des adversaires disponibles sur internet. Je ne le fais jamais. C’est un tort !

Amitié

 Quel plaisir que de retrouver Richard et Olivier à Luxembourg autour de ce projet de film sur le lycée Ermesinde ! Ce soir nous avons longuement discuté du titre et nous avons trouvé quelque chose mais ça ne me plaît pas encore tout à fait. Les amis, c’est vraiment l’une des choses les plus précieuses de la vie.

Jaunes

 L’œuf de canne que j’ai mangé ce matin m’a fait me rendre compte de la différence entre celui-ci et l’œuf de poule. Le jaune de l’œuf de canne est plus épais que celui de la poule. Le goût est différent aussi. Je préfère l’œuf de poule ! 

Je suis dans ma chambre de l’hôtel Sigefroid du lycée Ermesinde et le grand bâtiment où je me trouve est vide et silencieux. Il y a du soleil dehors mais il ne fait pas très chaud.

Hier soir, j’ai dîné chinois avec Jeannot. J’ai choisi des aubergines croustillantes farcies à la viande de poulet. Nous avons longuement discuté de ce qu’est un sujet par rapport à l’objet. Discussion intéressante comme toujours quand nous nous retrouvons après quelques semaines.

Aéroport

 Voila ! Je suis à l’aéroport de Lisbonne et j’attends l’avion de la TAP qui doit me transporter à Luxembourg. Je suis content de revoir Jeannot qui, comme toujours, va m’annoncer tout ce qui s’est passé ces deux derniers mois : les réunions au Ministère, les objections des uns et des autres à la création de la nouvelle école, Éric, etc… l’afflux permanent de touristes à Lisbonne a nécessité un changement de la configuration des trajets en vue d’un départ. Résultat : j’ai dû marcher beaucoup plus, mais c’est vrai que le passage par la sécurité est mieux organisé. 

Mariage

Aujourd'hui, vers 18h, les deux jeunes mariés qui font organiser la cérémonie de leur union chez nous, sur la terrasse, lundi 5 ami, sont venus visiter les lieux pour règler les dernières chses avec Isabel. Lui est ukrainien, elle est russe et ils habitent à New York. Ils sont très sympas. Je ne serai pas présent à la cérémonie parce que je serai au Luxembourg.

Glycine

Hier, Isabel et moi sommes allés acheter une glycine en pot qui devrait, bientôt comme nous l'espérons, étoffer l'ombre que notre pergola nous procurera sur la terrasse. Nous avons également acheté une petite vigne qui devrait elle aussi grimper le long des tubes de l'installation que Pedro, l'ami d'Isabel, a mise en place.  Le fond que l'on aperçoit derrière cette glycine n'est pas très esthétique mais il est destiné à être de moins en moins présent grâce au feuillage épais que notre gkycine va nous offrir.