J’ai fait quelques courses avec Isabel aujourd’hui, des courses de Noël,mais sans le stress que l’on pouvait ressentir il y a quelques années. Tranquillement. Je suis allé à la Nouvelle Librairie Française et j’ai acheté quelques livres de Balzac. Je me suis mis à lire Les Chouans, l’un des premiers romans de Balzac. De magnifiques descriptions. Ça ne se fait pratiquement plus dans la littérature moderne, ce qui est bien dommage.
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lundi 23 décembre 2024
dimanche 22 décembre 2024
Chabert
Je suis en train de lire Le colonel Chabert de Balzac, une histoire qui commence de faàçon assez extraordinaire. Le colonel Chabert était à Eylau et a été laissé pour mort, enterré avec d'autres cadavers dans une fosse commune. Il éta it encore vivant et a réussi à sortir de cette fosse, le crâne fendu, pour être finalement secouru par une femme du coin. On le retrouve dans un cabinet de notaire demandant à l'avoué comment récupérer sa femme et sa fortune alors qu'il a été déclaré mort à Eylau. Balzac nous "entraîne dans une intrigue passionnante car la femme du colonel s'est remariée et a commencé à disposer de la fortune dont elle a hérité. J'en suis là.
Ce soir je suis allé écouter un concert de viole de gambe de Jordi Savall. Musique du XVIe au XVIIIe siècle.
samedi 21 décembre 2024
3 km
Trois kilomètres aujourd'hui. En montée. Il faudrait que je fasse ça tous les jours. Pas évident. Pourtant mes jambes m'ont porté sans problème. Seraient-ce les statines qui commencent avoir les effets bénéfiques qu'elles sont supposées avoir ? Pas sûr ! J'écoute un concert sur Arte actuellement. Très beau. C'était Fauré.
vendredi 20 décembre 2024
Statines
Voilà ! je me rends. Après avoir longtemps résisté à prendre ces fameuses statines sur lesquelles j'ai lu les pires choses (Alzheimer, ennuis gastriques et/ou intestinaux, flatulence, etc.), j'ai commencé, il y a trois jours, à prendre ces pilules haïssables ! Pour m'éviter un AVC, un infarctus ou quelqu'autre ennui artériel ou cardiaque. Prudence, prudence ! Pourtant, je n'ai pas de véritable fragilité du côté du cœur, semble-t-il mais, à mon âge, il vaut mieux prévenir que guérir. Il faudrait que je marche un peu plus souvent et plus longtemps. C'est aussi ce que m'a recommandé le médecin. Bon ! je monte et descends les escaliers mille fois par jour —enfin...un peu moins quand même— , ça devrait aider !
mercredi 18 décembre 2024
En attendant...
...Charlotte qui sera avec nous dès ce soir, de retour de Lausanne en Suisse où elle a beaucoup travaillé à se construire le petit pécule qui devra lui permettre de faire son grand voyage au Brésil. En attendant ma deuxième fille, donc, j'ai terminé le roman d'Elena Ferrante, L'amie prodigieuse, roman très attachant qui nous fait sentir la vie dans un quartier populaire de la ville de Naples. Il y est question également d'Ischia, cette île où Isabel et moi sommes allés et où j'ai arrêté de fumer.
mardi 17 décembre 2024
Cheminée
Tous les soirs, vers 18 heures, j'allume un feu dans la cheminée parce qu'il fait froid à Lisbonne. Mais, très vite, il fait chaud dans notre salle de séjour et dans la cuisine. Plus tard, je descendrai jusqu'au deuxième étage où se trouve notre chambre, froide et humide, mais cela ne me dérange pas trop : je mets un pyjama de laine et me glisse dans le lit qui ne tarde pas à se remplir de la chaleur de mon corps. Délicieux.
J'apprends que Jeannot a reçu trois caisses de notre livre. En principe je devrais les recevoir bientôt si le service des postes portugaises réussissent à me livrer. Le livre est bien, me dit Jeannot. Du coup, je me suis remis à écrire.
lundi 16 décembre 2024
Ferrante
Elena Ferrante est l'auteur de toute une série de romans dont le premier a pour titre (en français) L'amie prodigieuse. Cela faisait longtemps que j'avais envie d'entamer ce qui se présentait au départ comme une trilogie. Personne ne connaît l'identité réelle de l'auteur. Cette écriture entourée d'une aura de mystère est intrigante. J'ai donc commencé à lire et j'avoue être très heureusement surpris par ce roman. L'écriture est simple et directe. Et la manière dont il parle de l'amitié entre ces deux amies est très convainvcante. Je me réjouis de me replonger dans le livre.
dimanche 15 décembre 2024
Moulin
Je viens de voir un documentaire sur la vie de Jean Moulin, le chef de l'armée secrète des résistants pendant la guerre. Un homme très singulier, qui fut pendant un temps caricaturiste sous le nom de Romanin. Et qui, pendant la guerre avait une galerie d'art comme couverture de ses activités de résistant. J'ai été très impressionné par le récit de cette vie qui s'est terminée si tragiquement dans le train où, torturé à mort par Klaus Barbie, il est mort lors d'un arrêt du train à Metz.
Stratford-upon-Avon
J'ai arrêté hier de comenter le programme d'Arte sur Shakespeare. Ce programme ne m'a pas appris grand chose mais il m'a fait croire à nouveau à un Shakespeare génial dans son écriture des passions et des émotions humaines. Ils ont présenté l'écriture de chaque pièce en liaison avec les éléments biographiques de l'auteur : la mort de son fils Hamlet, ses deux filles et la vieillesse présentes dans le roi Lear, etc. Cette localistion de l'inspiration shakespearienne dans les événements de sa vie plaide en faveur de l'authenticité de cette écriture incroyable du dramaturge de Stratford-upon-Avon.
samedi 14 décembre 2024
Shakespeare
Je suis en train de regarder un programme sur Arte consacré à la vie et l'œuvre de William Shakespeare. Il quitte sa femme et ses trois enfants à 18 ans pour se consacrer à la littérature. Théâtre de la Rose. 1592 : première représentation d'Henry VI. Pièce qui raconte l'histoire récente des guerres. Succès de la pièce. Critiques féroces de Robert Green qui accuse Shakespeare d'être un parvenu. Entre 1592 et 1594 la peste fauche un habitant sur sept à Londres. Les théâtres sont fermés. 1593 : Christopher Marlow, son concurrent les plus direct (même âge) est assassiné. Lord Aston fonde deux compagnies théatrales. William fait affaire avec lui. Richard III devient le héros de sa pièce.
(...)
jeudi 12 décembre 2024
Tête
Ce matin, à nouveau l'hôpital, pour voir le chirurgien qui m'a nettoyé partiellement l'artère fémorale. Ce fut rapide. Il m'a demandé si je marchais mieux, ce qui est le cas. Il m'a recommandé de perndre des statines. Bon ! Sans doute, malgré la perspective d'effets secondaires inndésirables, en particulier sur le fonctionnement de ma tête. J'y tiens, à ma tête ! Normal, non ?
Je n'ai toujours pas de nouvelles de notre livre.
mercredi 11 décembre 2024
Dent
Hier je suis allé chez mon dentiste. Mon implant a eu un problème. Il s'est brisé et un morceau est parti. Mon dentiste, le Dr Delmer, brésilien, qui m'avait installé cet implant il y a treize ans, l'a réparé. Il était lui-même surpris de la qualité du travail qu'il avait effectué il y a treize ans. "Normalement, me disait-il, un implant comme le vôtre peut durer en moyenne 5 à 6 ans." Or, voilà qu'il dure depuis treize ans. "Bravo", me dit-il. "C'est vous qu'il faut féliciter", lui répondis-je, "surtout que me voilà reparti avec le même implant pour une nouvelle douzaine d'années, n'est-ce pas ?" Nous avons ri ensemble à cette perspective !
L'hôpital a téléphoné à Isabel pour savoir si tout allait bien. Après leurs analyses, la ponction lombaire, les prises de sang, bref toutes les vérifications possibles, ils n'ont rien trouvé. Mon accès de fièvre est inexplicable. Mais bon, il paraît que ça arrive parfois. Des poussées de fièvre subites, peut-être dues à la fatigue ou au stress. Pourtant je ne me sens pas particulièrement stressé actuellement. Sans doute un peu à cause du livre que Jeannot et moi avons publié et qui n'est toujours pas vraiment sorti. Bon ! Patience !
mardi 10 décembre 2024
Rien
J'ai encore sauté un jour dans l'écriture quotidienne de mon blog. Je me lève assez tard actuellement parce que, depuis que l'on a rajouté une couverture à notre lit, le sommeil nous retient dans la chaleur de ses bras plus longtemps. Alors tout est décalé parce que nous allons au lit plus tard. Pourquoi ? parce que j'ai repris les flambées du soir et le feu dans la cheminée nous retient près de lui jusqu'à ce qu'il s'éteigne.
Je ne voudrais pas que mon dernier message intitulé "Ça" soit mal compris. Certes, ce fut une épreuve et j'ai surtout évoqué les aspects "cour des miracles" du lieu qui m'avait accueilli. Mais je n'ai rien dit sur les soins et l'attention médicale dont j'ai fait l'objet de la part d'un personnel très présent et efficace, parfois un peu brusque certes, mais toujours en alerte pour répondre, lentement, aux urgences. Aux urgences, on apprend la lenteur et la patience. Il faut attendre, parce que nous sommes nombreux à requérir l'attention de ceux et celles qui nous soignent. À la fin de mon message, j'ai bien précisé, dans un second temps il est vrai, que j'avais beaucoup appris au milieu de cette assemblée de vieux débris. Je suis convaincu que Macron profiterait bien d'une épreuve comme celle-là. Je crains cependant qu'il n'y aurait reçu que la confirmation de ses préjugés selon les quels il y a des gens qui ne sont "rien" comme il le prétendait au début de son premier mandat, tandis que d'autres, les "riches" ont droit à tous les privilèges.
dimanche 8 décembre 2024
Ça
Ça remue, ça pue, ça tremble de froid ou de peur, ça hurle, ça pleure, ça pisse, ça pète, ça chie, ça gronde, ça grogne, ça colle, ça saigne, ça titube, ça mord, ça saigne, ça pue, ça bruisse, ça glose, ça pisse, ça pue, ça cogne, ça hurle, ça vomit, ça grince, ça éructe, ça bouscule, ça bouge, ça souffre, ça crie, ça crache et ça pue... La salle des urgences, c'est comme un port encombré : les lits sont des bateaux que l'on remue lentement sans arrêt pour laisser la place aux nouveaux venus pendant que d'autres sont roulés par la vague hors de la salle. J'ai changé de place au moins une dizaine de fois au cours des 36 heures que j'y ai passées avec, chaque fois de nouveaux voisins, tous vieux comme moi, certains avec des couches pleines de merde, qui envahissaient le coin d'une puanteur désagréable.
Ça, c'est le service des urgences de l'Hospital Sao José, juste à côté de chez nous, où je me suis fait réparer l'œil gauche avec 22 points de suture à la suite d'une chute au bout de notre rue devant l'entrée d'un excellent restaurant de poissons, il y a quelques années. Ça c'est la matière humaine, une matière bien vivante, quoique, ce matin même, on sortait en catimini, un corps, couvert, sur le lit qu'il a dû occuper,. L'un de mes voisins dans cette petite cour des miracles, ressemblait fort à mon ami Marc, de Paris. Il avait le même regard plein d'intelligence fine et rusée. Je le mentionne parce qu'effectivement je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Marc en le regardant à travers notre misère d'hommes âgés, Il était tout près de moi, et me regardait. Peut-être lui faisais-je aussi penser à un vieil ami. D'ailleurs ce matin, il a quité l'hôpital en même temps que moi. Mais, auparavant, il y a eu, au milieu de la nuit l'arrivée tonitruante d'Helena, une jeune femme en colère qui, tantôt, invectivait le monde entier, tantôt se mettait brusquement à évoquer ses deux magnifiques petites filles, tantôt, éclatait en sanglots bruyants, puis revenait à son histoire personnelle sous le regard légèrement réprobateur du personnel infirmier. Le jour d'avant, il y a eu Gabriel, un Cabri selon Isabel, c'est-à-dire un métis du Cap Vert ou d'ailleurs, qui a fait ébranler les murs de la salle où nous nous trouvions, des mots de la colère dans laquelle l'a mis un membre du personnel dont le comportement aurait été discriminatoire à son égard. "Je suis Noir", criait-il avec une voix de stentor, vraiment impressionnante. Il y a aussi eu le Gitan qui, la première nuit, a psalmodié le nom de sa mère "Ai, Mãe, ai, Mãe...". Il se plaignait de grandes douleurs au ventre et revenait des toilettes en courbant le dos et en se tenant le ventre à deux mains. Mais l'équipe médicale n'a rien découvert de pathologique dans l'intérieur de son corps. Alors sa femme et son fils sont venus discuter de manière un peu menançante avec les membres de l'équipe. Les médecins sont venus et ont maintenu leur position. La femme est revenue à plusieurs reprises durant la période de 36 heures que j'ai passée là-bas. Il ne faut pas croire que ce fut une expérience pénible, bien au contraire. J'y ai beaucoup appris et j'ai fait un bon dans ma compréhension de la langue portugaise. J'étais plongé tout seul dans ce bain de langue dont je réussissais mieux à appréhender la segmentation lexicale, chose certainement la moins évidente pour un étranger comme moi.
Voilà comment j'ai passé cette dernière journée aux urgences pendant que Macron faisait des ronds de jambe de petit marquis au bras de son grand ami Trump à Notre Dame de Paris, qu'en Syrie, les rebelles libéraient Damas de l'étau tyranique de Bachar al-Assad et qu'à Gaza, l'armée israélienne continuait soigneusement son grand massacre des Palestiniens...
Ça !
vendredi 6 décembre 2024
Chute
Ce matin j'ai vécu une expérience assez flipante. Je voulais me lever. Et mon corps se déséquilibrait . Il était entrainé par le poids de ma tête sans que je puisse résister à la chute. Et, une fois tombé, il m'était impossible de me relever sans l'aide d'Isabel.
jeudi 5 décembre 2024
Les croneries
En attendant le speech de Macron, j'écris mon blog. Depuis quelque temps j'ai des douleurs asez fortes sur le côté doir de mon crâne, au dessus de l'oreille droite. Je suis un peu inquiet. Mon corps commence à déconner.
mercredi 4 décembre 2024
Assemblée
Voilà ! Claude est partie, retour à Paris. Et tout de suite après son départ, l’Assemblée nationale votait la Motion de censure par 330 voix pour. Une large majorité pour faire chuter le gouvernement de Michel Barnier. J’ai écouté les argumentations de tous les partis et la réponse embarrassée de Barnier. Beaucoup de baratin politicien. La France insoumise espère la démisssion du grand responsable de cette agitation. « Macron doit partir » disent-ils. Je leur donnerais volontiers raison car c’est bien lui le problème. 63% des Français veulent le voir partir. Il a déjà traité cette hypothèse de fiction. Mais il est clair qu’il refusera toujours de donner le pouvoir à la gauche qui est bien décidée à détricoter ses options fondées sur l’offre.
Je viens de revoir le film De sang froid, d’après le livre de Truman Capote, Cold blood, livre que j’ai lu il y a longtemps et qui pose des questions essentielles sur l’écriture.
mardi 3 décembre 2024
Détraqué
Mon corps se détraque. Il y a les jambes, bien sûr, mais il y a aussi l'ongle incarné de mon orteil gauche, de petites plaies au pied, un psoriasis qui me rappelle l'existence de mes genoux et de mes coudes, une dent qui s'est cassée, une vessie qui n'arrête pas de vouloir se vider, des tripes intranquilles, des chevilles qui vacillent, un nez qui coule, des crampes la nuit, etc. Quand je suis allé chez Grillo la dernière fois, je lui ai dit que j'avais des fourmis dans les pieds. Il m'a dit : "Ça, c'est vos vertèbres cervicales" et, muni de son petit marteau, il m'a trafiqué ces vertèbres et, oh ! miracle ! depuis quelques jours les fourmis sont parties. J'en déduis qu'il n'est pas encore temps de mettre mon corps à la casse.
dimanche 1 décembre 2024
Locataires
Encore un dimanche de passé sans que rien ne vienne perturber le lent passage du temps. Nous attendons ce soir les nouveaux locataires du studio du premier étage. Isabel et Manuela ont travaillé très tard, hier soir, pour nettoyer le logement qui a été laissé par Gabriella, une chilienne qui rentre chez elle avec la ferme intention de revenir, mais pas chez nous.