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mardi 31 décembre 2019

Bilan

2019 fut une année difficile avec plusieurs opérations, des contrôles fréquents, des problèmes de santé... Mais elle s'est terminée par un Noël magnifique en famille, une famille comme on en trouve rarement : solidaire, joyeuse, diversifiée, disponible et généreuse. Ce fut aussi l'année de publication du "destructionnaire" avec mon ami Jeannot du Lycée Ermesinde. Il paraî que l'on peut même trouver ce livre chez Bertrand, le grand libraire de Lisbonne, toujours, semble-t-il avec une faute d'orthographe à mon prénom. 

lundi 30 décembre 2019

Départs

Mon fils et ma fille s'en vont aujourd'hui avec leur conjoint.e respectif.ve. Irène et Pierre sont partis ce matin à trois heures pour un avion censé décoller à 5 heures. Nous nous retrouvons tous les deux, Isabel et moi, dans le capharnaüm de cette nouvelle maison, au 131 de la Calçada de Santana à Lisbonne. Bien sûr, Charlotte et Johni sont encore là.

Que dire de ce Noël très spartiate ? Je crois que la solidarité et l'entraide pour vivre quelque chose de bien ont fonctionné. Contrairement à ce qui se passe dans les familles, il y a eu peu de tensions, à ma connaissance. Moi, à cause de mes problèmes de santé, je me suis senti un peu ailleurs. Et cela continue. Je suis actuellement dans le bureau-bibliothèque qui malheureusement manque encore d'étagères pour caser les livres. 

dimanche 29 décembre 2019

Étages

Je continue à avoir des problèmes malgré les antibiotiques. Je suis quasiment paralysé chaque matin jusque vers midi. Mais il y a quelques bonnes nouvelles. Nous ne disposons pas encore de l'ascenseur, ce qui fait que je monte et descends les escaliers en permanence. L'autre jour mon iPhone avait noté que j'avais monté 36 étages. Hier, 26. Bref je pense que je n'aurai plus besoin de marcher des km pour tenir la forme dans cette nouvelle maison. C'est encore mieux que le métro parisien ! 

Michael m'a offert à Noël deux bandes dessinées de Griffo en collaboaration avec Van Hamme pour la première et avec Desberg pour la seconde : S.O.S. Bonheur, vol. 1 & 2. Ce sont des dystopies qui nous pendent au nez au nom d'une volonté du pouvoir de faire le bonheur des hommes. C'est très effrayant et très vraisemblable.  

vendredi 27 décembre 2019

20

Nous étions vingt pour le repas de Noël et une première personne est partie ce matin pour rentrer chez elle avant d'aller pour deux mois en Ukraine.  Toute une partie du groupe est allée faire une excursion du côté de Cabo da Roca : Pierre, Irène (mon ex), Fabien, Fianna, Sasha, Louis, Célia, Zephira, Hendrik, Joacquim, Michael... C'est un peu plus calme dans la maison. 
Tous les matins, les ouvriers nous réveillent à 8 heures. Ils ont encore beaucoup à faire : les salles de bains, la terrasse dont il faut terminer le carrelage, l'électricité, la menuiserie de l'escalier, la cuisine où il manque principalement un frigidaire et une machine à laver la vaisselle, les portes dont aucune n'a encore de serrure, etc. 
Nous sommes attablés dans le petit bouiboui juste à côté de l'épicerie qui occupe notre rez-de-chaussée pour manger quelque chose de simple. 

jeudi 26 décembre 2019

Saint Etienne

Nous sommes le 26 décembre et beaucoup de choses se sont passées depuis mon dernier petit "post" comme on dit. Nous vivons depuis quatre jours dans notre nouvelle maison et nos 16 invités partagent avec nous la vie spartiate d'une maison inachevée qui ressemble encore à un chantier. Mais la bonne humeur est là malgré les désagréments d'un certain inconfort. Nous avons fait, grâce à Fabien, un réveillon au champagne avec un chapon farci cuisiné dans un four qui avait ét installé le matin même. Les plombs ont sauté à deux ou trois reprises mais finalement, le plat préparé par Fabien a été très apprécié. Avant-hier, le 24, j'étais tellement fatigué qu'à un moment donné j'ai commencé à grelotter de fièvre, à tel point que j'ai dû me mettre au lit avec une pile de couvertures pour essayrer de me réchauffer. Célia, Charlotte et Isabel me veillaient avec toute la grâce de présences féminines incroyablement chaleureuses ce qui fait que, au bout d'environ cinq heures, pendant lesquelles il fut question d'aller aux urgences —ce que j'ai refusé radicalement—, la fièvre est tombée et j'ai pu reprendre le cours de la vie intense qui animait le monde autour de moi. 

samedi 21 décembre 2019

Solstice

Déménager à Noël, le jour du solstice d'hiver 2019, sous la pluie, dans une maison qui n'est pas encore tout-à-fait prête, et avec une quinzaine d'invités pour les fêtes qui arrivent aux cours des trois prochains jours, cela tient de la plus parfaite inconscience. Heureusement, la météo prévoit que demain dimanche, le soleil fera là.

jeudi 19 décembre 2019

Noël sportif

Nous sommes allés manger hier soir au Jardin des Cerises, un restaurant végétarien tout près de chez nous actuellement, c'est à dire tout près de la Rua Sousa Martins. Richard nous accompagnait. Il était revenu du Tribunal à cause de sa propre maison qui est en litige depuis qu'il l'a achetée. Auparavant nous avons visité notre nouvelle maison qui est encore en chantier. L'électricité manquait encore. Or nous devons déménager dans trois jours. Aujourd'hui nous devons y amener les matelas qui permettront à nos hôtes de dormir. Les lits arriveront plus tard. Le quatrième étage est en voie de finition mais comme il pleut beaucoup, une partie des murs a du mal à sècher et l'on ne peut pas peindre avant que ce soit complètement sec. Bref, nous allons avoir un "Noël sportif", si je puis m'exprimer ainsi !

mercredi 18 décembre 2019

Chaussettes

Célia arrive aujourd'hui avec Julien. Ce sera la première de nos invités et invitées mais elle dormira encore avec nous dans l'ancien appartement dont nous avons une fois de plus prolongé la location pour 15 jours supplémentaires. Il fait assez gris aujourd'hui et la météo nous informe que cela va durer pendant toute la semaine. Dommage pour nos invités qui ne pourront pas profiter de la bonne lumière de Lisbonne. Enfin, Noël, c'est Noël, avec de la neige dans le Nord et de la pluie dans le Sud.

Avec Isabel je me suis attaqué aux chaussettes sorties de la machine à laver. Il s'agit de retrouver les paires. Exercice assez difficile à vrai dire surtout quand la grande majorité de ces chaussettes sont noires ou bleu-foncé. 

mardi 17 décembre 2019

Better

Je remarque une chose : mes habitudes matitunales (bicarbonate + citron vert + quelques compléments alimentaires dont la CoQ10 à jeun) ont des effets régulateurs incontestables. J'ai l'impression que tout est rentré dans l'ordre. Il faut que j'y pense pour mes prochains voyages. J'ai déjà du bicarbonate de soude à Luxembourg mais il ne faut pas que j'oublie d'emmener des citrons verts. Mais pour l'instant je me sens relativement bien. I do feel better.

Nous sommes allés voir le chantier aujourd'hui. Il y a encore mille choses à faire avant de pouvoir emménager de manière plus ou moins satisfaisante. Il y a beaucoup plus d'ouvriers maintenant mais l'entrepreneur a mis pas mal de temps à comprendre l'urgence. Bon ! Nous verrons bien. 

lundi 16 décembre 2019

Troubles

J'ai quitté un Paris qui était en train de s'ensoleiller pour un Lisbonne grisâtre et pluvieux. Mais en retrouvant mon rythme habituel, mon bicarbonate de soude au citron vert du matin, j'ai sans doute calmé mon appareil urinaire qui s'est remis à fonctionner, pas tout-à-fait normalement certes, mais de manière beaucoup moins agressive. Dans la nuit de vendredi à samedi, nuit que j'ai passée chez Josiane, je me suis relevé une dizaine de fois. Certes je me rendors assez facilement mais ce ne sont pas des nuits très reposantes. Chez Fabien le lendemain, je me suis également relevé une demi douzaine de fois. Cette nuit, je me suis relevé deux fois. C'est correct. Je sais fort bien que le récit de mes troubles physiques n'ont guère d'intérêt en soi, mais comme ils affectent ma vie ordinaire de façon importante, je ne peux pas les taire complètement dans un blog qui s'adresse à ma famille et à quelques amis.

dimanche 15 décembre 2019

Trois jours

Trois jours de silence. C'est le troisième qui a été le plus difficile. Aujourd'hui. J'ai beaucoup souffert ce matin et cet après-midi. Même dans l'avion, j'ai eu des spasmes insupportables. En plus, j'étais dans un siège du milieu : 19B, coincé entre une femme qui portait un T-shirt avec l'annonce en grandes lettres blanches : FEMME FATALE. Une vraie calamité. À ma gauche j'avais un jeune homme qui parlait une langue que je n'ai pas pu reconnaître. J'ai voulu lui demander quelle était cette langue qu'il parlait à une vitesse incroyable mais j'étais trop préoccupé par la cave de mon corps pour monter au charbon ! Maintenant ça va beaucoup mieux. J'ai pris une douche et j'ai changé de vêtements. Tout va bien jusqu'à demain, j'espère.

jeudi 12 décembre 2019

Jeunesse

Il faisait très gris, hier, à Mersch. Je suis allé dîner avec Jeannot dans un retsaurant, généralement assez bon, qui se trouve à Beringen, juste à côté de Mersch. Nous avons beaucoup parlé de la jeunesse. Celle que l'on peut atteindre avec l'âge.

mercredi 11 décembre 2019

Détournement

J'étais tellement pris par mon livre que je n'en ai rien su jusqu'à ce que mon voisin, un italien très élégant, m'arrête au moment où je me levais pour prendre mon sac à la suite de l'arrêt de l'avion. Il me dit : "Vous allez bien à Luxembourg ? — Oui, bien sûr, vous aussi n'est-ce pas ? — Mais, nous sommes à Paris ! — Quoi ? — Vous n'avez pas entendu ? Nous avons une urgence dans l'avion et celui-ci a été détourné sur Paris pour que l'on puisse débarquer le malade... — Heureusement que ce n'est pas moi ! dis-je — Ni moi, me dit-il en s'esclaffant..." En tout cas, la glace était rompue entre mon voisin et moi et j'appris qu'il était coiffeur à Luxembourg, né dans le sud de l'Italie et dont la clientèle "chic" comprenait toutes les célébrités du Luxembourg. "— C'est un beau métier, ajouta-t-il, car nous rendons les gens heureux. Ils quittent tous mon salon avec le sourire ! "

mardi 10 décembre 2019

Plombier

Rien de mieux qu'un plombier pour plomber un projet. Voilà deux semaines que notre entrepreneur court après son plombier pour qu'il installe la circulation d'eaux dans notre nouvelle maison. Ce matin, c'était promis juré, il devait être là. Nous arrivons sur le chantier : pas de plombier. Notre entrepreneur s'est mis vraiment en colère mais ça ne servait à rien. En outre, le spécialiste des panneaux solaires devait aussi être là pour qu'on ait de l'eau chaude à Noël. Il n'est pas venu, lui non plus. On frise la catastrophe.

Je dois préparer mon sac pour aller à Luxembourg. 

lundi 9 décembre 2019

Déguisement

Quand est-ce qu'une urgence quelconque —prenons l'exemple de l'urgence climatique— se transforme en une catastrophe ? Pendant combien de temps la catastrophe continue-t-elle à se déguiser en simple urgence ?  Et quelles sont les ressources utilisées pour entretenir le déguisement ? Comment fait-on pour ne pas voir ce qui n'est que trop visible sous le masque de l'urgence ?

dimanche 8 décembre 2019

Effacer

Le peuplier qui se trouve juste devant ma fenêtre se déplume enfin. C'est l'un des derniers arbres à perdre ses feuilles en hiver. L'un des ouvriers du chantier est venu ce matin pour reboucher les trous que nous avons fait dans les murs pour suspendre nos cadres, les tableaux, le miroir de Préfailles, etc. Il s'appelle Ali et parle bien le français. Nous le payons 50 euros pour la journée. Il va aussi repasser une couche de peinture blanche. Il s'agit d'effacer les traces de notre passage de deux ans dans cet appartement. J'espère que cela suffira pour que nous puissions nous faire rembourser la caution que nous avons dû payer il y a deux ans pour entrer dans cet appartement. Après-demain je repars à Luxembourg. 


samedi 7 décembre 2019

Propagandes

Tous les matins, je nettoye ma boîte de réception des messages. Il y a d'abord tous les messages de propagande politique américaine en provenance du parti démocrate. J'ai dû un jour répondre à un sondage visant à mesurer la popularité de Trump car depuis je reçois au minimum une vingtaine de messages m'enjoignant de participer financièrement aux campagnes de tous les candidats démocrates du pays. Il y a ensuite les messages de santé : comment ne pas vieillir, comment se sauver d'Alzeimer ou guérir un diabète de type 2, quelles vitamines acheter pour passer l'hiver en bonne forme, comment perdre du poids en dormant, etc. Il y a aussi les sites qui nous parlent de sport et en particulier, des footballeurs, de leurs mouvements d'un club à l'autre et des millions qu'il faut débourser pour les acheter, etc.  Inlassables propagandes qui reviennent toujours ! 

vendredi 6 décembre 2019

Lumière

Lisbonne resplendit. Nous vivons dans sa lumière.  Hier, nous étions sur la terrasse de notre future maison et la vue sur le Tage et le ciel nous remplit de calme et de sérénité. On peut rester des heures juste à contempler ce qui s'ouvre devant nos yeux qui clignent de plaisir. De temps en temps, un avion surgit du fond du ciel. On ne l'entend pas. Il glisse doucement vers l'aéroport, sans le moindre bruit parce qu'il est trop loin. Vivement là-bas !

jeudi 5 décembre 2019

Diary

Je pensais au père d'Isabel, qui a écrit, à la main, son journal intime pendant de longues années ce qui fait que le volume de ses manuscrits était devenu très important à sa mort. Or, que s'est-il passé après sa mort ? Ces manuscrits très encombrants ont-ils été précieusement recueillis par ses enfants pour qu'ils puissent se souvenir de lui de manière à la fois détaillée, documentée et appropriée ? En tout cas, ni la fille aînée (Isabel), ni le garçon puiné (Vasco) n'en ont voulu. Peut-être la cadette (Elsa) s'en est-elle chargée ? À vrai dire, je n'en sais rien. D'où la question : à quoi peut bien servir l'écriture d'un "journal intime" ou d'un blog ? Bien sûr, on lit le journal intime de Pavese ou de Gide  parce que ce sont des auteurs célèbres et que l'on peut espérer saisir quelque bribe du secret de leur art en lisant ce qu'ils ont écrit. On lit Anne Frank au nom de l'empathie que l'on ressent pour son destin exceptionnel... Hum ! Pas très convaincant à mon avis. Un autre argument se trouve dans l'un des articles que j'ai publiés sur 1984 d'Orwell. C'est à travers l'écriture de son journal intime (his diary) que le héros d'Orwell se met au travail de la pensée, une pensée indépendante des réactions immédiates et spontanées qui président aux échanges oraux ou au twitting fights (voir à ce sujet mon article "Tweetspeak" du 25 janvier 2017). Ce à quoi on peut rétorquer avec les propos de Ludvig Fleck qui en substance, écrivait (1935) : le grand mythe des psychologues est de croire qu'une personne pense ; ce n'est pas la personne qui pense, c'est le groupe social dont elle fait partie, c'est la communauté au sein de laquelle elle vit, qui pense en elle et à travers elle. Je suis assez d'accord avec cette perspective qui minimise l'importance créatrice de l'ego dans ce processus. Au fond, cela voudrait dire que le journal intime, n'a rien de vraiment intime et que donc, il devrait se donner à lire au jour le jour pour avoir une quelconque utilité ! Mais fait-on les choses pour leur utilité ? Rien n'est moins sûr ! En tout cas, c'est ce que le blog réussit à faire : une écriture au jour le jour qui se justifie par quelques lectures quotidiennes, celles dont m'honorent mes sœurs, mes enfants et quelques amis et amies au loin. Merci à elles et à eux.

mercredi 4 décembre 2019

200.000

Hier j'ai fait 6,3 km à pied, ce qui n'est pas trop mal. Mais je le sens le lendemain. En fin de journée, je suis allé à Amoreiras, plus exactement à Auchan, qui a complètement reconfiguré son magasin. Du coup, on est perdu et j'ai bien mis 10 minutes à retrouver l'emplacement des œufs. On est tellement habitué à un parcours donné que dès qu'il y a changement, on ne retrouve plus rien. En fait, j'adore ça. Redécouvrir des parcours. Pour rentrer j'ai repris un scooter électrique eCooltra. Il faisait assez froid mais cela ne me gênait pas. Devient-on moins sensible au froid après un certain âge ?

Ce matin j'ai reçu un coup de fil de mon amie Christine pour nous accorder sur la conclusion de la préface que j'ai écrite pour son livre Oublier son nom, qui va paraître en italien. Elle était très contente de mon texte. Espérons que le lecteur italien en juge de même !

Je viens de dépasser les 200.000 pages vues de mon blog. Ne serait-il pas temps d'arrêter ? 

mardi 3 décembre 2019

Pisa

Aujourd'hui, annonce des résultats des enquêtes PISA. Les ministres d'environ 70 états sont sur la sellette. Blanquer est complètement stressé. La France continue à figurer dans une moyenne très médiocre, surtout en ce qui concerne l'accentuation des inégalités que son système éducatif impose.
J'aime la conclusion de l'article paru dans Libération ce matin : "Comment cette enquête internationale parvient-elle à avoir un tel écho ? Pisa fait la leçon au monde entier : ministres, chercheurs, profs, parents, sans que personne ne s'interroge sur le contenu." N'en déplaise aux auteurs de cet article, Marie Piquemal et Marlène Thomas, il y a des gens qui s'interrogent sur cette fureur évaluative qui transforme la planète en une salle de classe. Il suffira de jeter un coup d'œil sur Le Destructionnaire, dont la parution est imminente.

lundi 2 décembre 2019

Passé

Forcément, quand on déménage, on tombe sur des photos, des lettres, de petits objets oubliés au fond d'un tiroir... Il est difficile de résister à l'examen de ces "choses" du passé en laissant son esprit être emporté par des sensations, des émotions associées à ces moments que l'on redécouvre de façon très décousue.  On passe d'une année à l'autre avec des écarts de vingt ou trente ans, voire plus quand les visages qui s'offrent au regard viennent d'avant notre naissance. On ne sait plus qui est là, sur la photo, avec ce regard sévère et cette barbe très XIXème, un grand oncle peut-être... Surtout, ne pas se mettre à relire les lettres, car alors on n'en finit pas. On se retrouve enfant, à 8 ou 10 ans, avec frères et sœurs dans un pré au printemps avec un panier de cerises devant soi. Ou bien plus tard, avec des amis, des amies, des collègues... Tout est mélangé !

dimanche 1 décembre 2019

IKEA

Hier après-midi je suis allé à Ikea avec Charlotte et Johni pour acheter un dressing pour Charlotte. On a pu le faire rentrer dans la voiture ce qui n'a pas été simple et le voyage retour s'est passé lentement en raison de la surcharge. Je ne veux pas faire de pub pour IKEA qui a inventé cette topographie diabolique qui vous oblige à TOUT voir. Pour quelqu'un qui, malheureusement, a des problèmes de tripes, cela devient infernal car les toilettes se trouvent soit au début soit à la fin du parcours, mais si vous avez une urgence au milieu, vous êtes obligé d'emprunter tous ces détours à travers meubles, tables, chaises, dressings, matelas, double-lit et canapés pour atteindre, en vous égarant parfois dans des impasses de cuisines ou de salles de bains et en bousculant parfois légèrement des clients qui, comme vous, cherchent le bonheur, votre but. C'est un parcours insupportable et terriblement angoissant. On pourrait appeler ça la "torture de la consommation".