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mardi 31 mai 2022

Désœuvrement

Voici notre arbre fruitier, un abricotier que nous avons acheté il y a environ quatre ans. La première année, il nous a donné un seul abricot. d'une saveur tout-à-fait délicieuse. Puis plus rien jusqu'à cette année. Comme on peut le voir, il nous offre aujourd'hui cinq fruits magnifiques. Nous allons nous régaler mais cela ne suffit pas encore pour faire une tarte. 

Sur le plan "santé", je me sens encore très handicapé en raison des effets secondaires de mes opérations du 21 mars et du 7 avril. Demain, je verrai mon chirurgien. Est-ce que vraiment mon état peut s'améliorer ? Sans en passer par des solutions plus radicales comme par exemple de m'enlever la vessie ? J'avoue ne pas encore être tout-à-fait prêt à ce genre de solution. Pourquoi ne pas essayer le jeûne ? Comme il m'est souvent arrivé de le dire : il suffit de décider. En attendant, je me sens très inutile et assez désœuvré. Alors que j'ai plusieurs problèmes à régler d'urgence. 



dimanche 29 mai 2022

Gris

Ciel gris, un gris grommeleux, dont on devine l'origine avionneuse, on n'y comprend rien, c'est une sorte de bruit de fond qui ne cesse pas, le vent a tourné et les machines s'entendent peu après le décollage, faut-il croire que les touristes s'en vont ? 

L'absence de Zuki rend les chats perplexes. 


samedi 28 mai 2022

Zuki est mort

Allongé sur la table en métal du vétérinaire, Zuki me regardait de ses beaux yeux verts. Il y a eu une première injection qui devait ralentir ses fonction vitales. Je plongeais dans ses pupilles qu'on ne peut pas imaginer sans pensées, qu'on ne peut pas imaginer comme des billes de verre pour bêtes en plastique. Une deuxième injection est intervenue peu après. Les pupilles de Zuki se sont dilatées complètement jusqu'à ce que son regard ne soit plus que du noir, sans pensées, sans plus rien. C'était fini. Ensuite, le corps a été emballé dans des sacs poubelles que nous sommes allés porter au lieu d'incinération des animaux de la ville de Lisbonne. 

Même la mort d'un chat nous embarrasse, nous secoue, nous fait pleurer. Pendant plus de 12 ans, il fut notre compagnon silencieux, ronronnant doucement quand on le caressait à la naissance du cou. Il est maintenant l'une des figures du vide pour moi. C'est comme quand, il y a quelques jours, j'ai rencontré les membres de ma famille. En chacun, je rencontrais la manière dont mon frère manquait. Nous savons bien qu'il ne manquerait pas de la même manière à ses fils, sa femme, ses sœurs, ses frères, ses collègues... En parlant de lui aux uns et aux autres on essaye de faire se rencontrer nos manques de lui. Ce n'est pas facile. On aimerait pouvoir s'accorder sur ce qui nous manque après sa mort. Mais c'est impossible. Nous restons seuls avec avec la manière dont il nous manqera à jamais, de façon tout-à-fait singulière

vendredi 27 mai 2022

Un article

Il fait très chaud à Lisbonne si bien que nous avons mis notre climatiseur en marche. Grâce à cela,  il est très agréable de travailler dans notre salle de séjour au quatrième étage. Je suis encore sous le choc de ce voyage de plus de 4000 km, qui m'a fait retrouver mon pays natal en l'associant à la fin de vie de mon frère aîné. La vie continue, cependant, et hier, nous avons reçu la date d'un nouveau rendez-vous avec mon chirurgien : ce sera le 1er juin.  Ce soir, Isabel reçoit ses collègues psychanalystes, avec un bon repas. 

Samantha m'a fait lire un article qu'elle a écrit en réponse à une tribune du Figaro signée Henri Guaino. Ce dernier nous alerte qu'il ne faudrait pas "humilier" Poutine. La réponse de Samantha c'est de rappeler le chapelet d'humiliations, parfois cinglantes, que Poutine a fait subir à l'Europe, à l'OTAN, mais surtout à l'Ukraine dont Poutine nie les particularités culturelles. Poutine n'a pas cessé de mentir, de bafouer les traités qu'il avait lui-même signés, de corrompre les élites européennes, de nous faire craindre le pire si nous ne marchions pas droit c'est-à-dire, selon ses directives, bref, il n'a jamais cessé de nous prendre, nous les Européens, pour des cons... 

jeudi 26 mai 2022

Reprise

Voici maintenant 10 jours exactement que je n'ai donné aucune nouvelle. Il faut dire que j'étais en voyage et que, en réalité, je n'avais plus vraiment envie d'écrire. J'ai été très secoué par la mort de mon frère et par les événements associés aux cérémonies funèbres. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que ce serait bientôt mon tour et j'anticipais des cérémonies analogues dont j'aurais été l'acteur principal, couché dans un cercueil aussi simple que celui de mon frère, avec les mêmes personnes de la famille pour m'accompagner dans ce dernier voyage sans retour. Pendant le voyage aller, de Lisbonne à Olne en Belgique, mon esprit était encombré de pensées sombres. Je n'avais pas fait de provisions d'eau suffisantes ce qui fait que je buvais peu, et quand je suis arrivé au lieu de rendez-vous, j'étais absolument épuisé, je me sentais d'une très grande faiblesse, seul le plaisir de revoir mes autres frères et sœurs ainsi que la famille de Dominique et les collègues architectes avec lesquels il avait passé une grande partie de sa vie professionnelle, a quelque peu atténué les ombres de mon esprit. Mes retrouvailles avec Marianne et sa fille Catherine, Françoise, et ma sœur Martine m'ont redonné un peu d'énergie. Nous dormions dans la belle maison de Philippe et Myriam. Quel plaisir également de renouer quelques liens avec Pierre-Yves et Pascal !

Heureusement, le voyage du retour a été beaucoup plus agréable. Tout d'abord, je me suis mis à boire beaucoup plus d'eau ce qui m'a permis de renouveler cette observation paradoxale que j'avais faite lors des suites de l'une de mes dernières opérations : plus on boit, moins pressant est le besoin d'uriner. Quand on ne boit pas, ou que l'on boit peu, le besoin d'uriner est tout aussi fréquent sinon plus que quand on boit abondamment. C'est assez curieux. 

Notre voyage de retour nous a permis de faire une étape enchantée dans le Lot, chez mon amie L., celle qui a été, en 1974, déterminante pour la carrière universitaire que j'ai pu avoir ensuite. La maison de L. et C. est vraiment magnifique. Au milieu d'une verdure superbe, d'un bruit d'oiseaux permanent, cette maison m'a aidé à reprendre pied dans un monde vif et joyeux. Auparavant, nous nous étions arrêtés une première fois chez Sophie, la fille de mon frère Louis-Marie, et son compagnon, Jacques. Ma sœur Martine et son mari, Duncan, faisaient le voyage avec nous jusqu'à Paris. Notre étape chez Sophie a été réjouissante par l'accueil qui nous a été réservé : un déjeuner au boudin blanc de Liège (j'adore !), des gauffres de Liège, du jambon, des œufs, des cuberdons, bref, de quoi nous rassasier jusqu'au soir. Notre entrevue avec Christiane, la mère de Sophie, quasiment immobilisée par ses ennuis de santé, a été moins joyeuse. Peut-être se cantonne-t-elle trop dans un registre de plainte qui la transforme en victime de la vie ? Nous avons repris la route vers Paris où nous sommes arrivés vers 20h30, juste à temps pour aller au restaurant Le Cambodge dans le 10e arrondissemnt où Charlotte nous a rejoint avec son ami Constantin, chez qui nous avons pu dormir deux nuits de suite. Le lendemain je suis allé dîner chez mon fils Fabien et sa femme, Fianna, un dîner très agréable où l'on a pu parler de nos dernières lectures,  des problèmes d'Eliott et des perspectives professionnelles intéressantes de son frère Théo, les deux grands garçons de Fianna. 

lundi 16 mai 2022

Cendrars

Finalement nous allons partir cet après-midi. Première étape : Guarda, à la frontière entre le Portugal et l'Espagne. Un peu plus de trois heures de route. Ce matin, Gaston me suivait partout. Peut-être sent-il que je suis sur le départ ? Il me regarde longuement et je lui trouve un air de reproche. Mais c'est sans doute moi qui projette mes sentiments sur la façon dont il me fixe droit dans les yeux. Johni s'occupera bien de lui, je suis sûr. J'ai téléphoné à la librairie pour savoir s'ils avaient des audiolivres. La libraire m'a répondu qu'il n'en avait qu'un seul : La main coupée de Blaise Cendrars, cet écrivain qui, oh coïncidence étrange, était l'un des préférés de mon frère Dominique. Nous allons passer chercher le livre avant de partir. 

dimanche 15 mai 2022

4000 km

L'avion est vraiment trop cher. Alors, nous avons décidé d'aller à l'enterrement de mon frère aîné en voiture. 20h aller, 20h retour. Quarante heures de voyage pour faire environ 4000 km. Tout ce qui reste de notre famille sera là. On s'arrêtera à Paris pour voir Charlotte et lui rapporter le chargeur de son ordinateur qu'elle a oublié chez nous. Le fils aîné de Dominique, Philippe, nous recevra chez lui. J'espère que je n'aurai pas trop d'ennuis pendant ce voyage. Certes, ça va un peu mieux et j'ai fini les antibio mais je suis encore très handicapé par mes urgences. 

Nous avons accueilli l'ex petit ami de Charlotte, Johni, hier soir. Il revient de Berlin parce qu'il veut se faire opérer d'une hernie. Ce fut un plaisir de le recevoir. 

À midi, nous allons déjeuner chez Lucia et Pedro avec Lindsay. C'est toujours très agréable d'aller chez eux. 

 

samedi 14 mai 2022

Dominique



Nous avons appris la nouvelle ce matin à 6h45 : mon frère aîné, Dominique, est mort. D'après ce que ma sœur Françoise m'a dit, il se serait endormi paisiblement. Dominique avait 83 ans. C'est le premier, parmi nous, qui est retourné en Belgique, à Liège après le déménagement de toute la famille à Strasbourg, en 1950. Il a fait des études d'architecture à l'École Saint-Luc à Liège. C'était un bon vivant doué d'un bon sens de l'humour. Il a participé à la conception architecturale de l'Université de Liège. Je me souviens qu'il avait participé à la construction du bâtiment de la chimie où Pierre Laszlo était professeur.  J'ai été scout avec lui. Il fut le chef de cette "patrouille noire" qui s'est révoltée contre sa troupe de rattachement à Strasbourg, après un camp d'été, en Bretagne au cours duquel il s'est battu avec l'un des chefs qui s'en était pris, injustement, à un petit jeune. Nous étions si fiers de lui. 
Que de souvenirs de ce frère  qui était particulièrement créatif pour me trouver des sobriquets : "ma cloche", "pisse trois gouttes", "petit esprit captif", etc. Quand il s'est séparé de la famille lors de son retour en Belgique, il nous a manqué. C'était lui qui, quand il revenait nous voir, était chargé de négocier avec le père nos sorties au cinéma ou ailleurs. J'ai retrouvé cette photo (ci-dessus, en haut) qui a été prise lors de l'un de ses derniers passages à Strasbourg, il y a quelques années.  

vendredi 13 mai 2022

Cancer

Je viens de terminer les 730 pages du roman de Houellebecq. La fin, qui raconte en détails, le cancer et la mort de son héros, n'est pas très optimiste. Il y aurait de quoi être déprimé si j'étais d'humeur à l'être. Même l'immunothérapie ne marche pas pour son cancer de la mâchoire. Bref, il y a certainement des lectures moins déprimantes à découvrir ! Je me réjouis de pouvoir en parler prochainement lors de la prochaine réunion du groupe de lecteurs de l'Institut Français de Lisbonne.

jeudi 12 mai 2022

Anéantir

Je lis actuellement le dernier roman de Michel Houellebecq, Anéantir, Flammarion, 1922. J'ai un sentiment plutôt mitigé. Il se lit facilement mais j'avoue que je ne me précipite pas quand, à la suite d'une interruption, je reprends ma lecture. On y reconnaît aisément les personnages qui font l'actualité aujourd'hui. J'ai parfois l'impression de lire un long article de magazine. Pierre Lemaître était plus divertissant. Les états d'âme et les rêves de ce quadra sorti des grandes écoles et chef de cabinet du ministre de l'économie ne sont pas passionnants.

mercredi 11 mai 2022

Tristesse

J'ai appris aujourd"hui que mon frère aîné, Dominique, est au plus mal. Il est rentré chez lui.  On l'a placé dans un lit médicalisé, devant son jardin. J'espère qu'il est calme et serein. Mais j'ai reçu un autre message, m'annonçant la mort de mon grand ami Paul Ginsborg, aujourd'hui même. Il était aussi le grand ami de mon beau-frère, Duncan. Nous avons vécu de merveilleux moments ensemble à York. Il était l'un de mes collègues, toujours chaleureux et plein d'humour. Toujours résolument à gauche. Nous avons milité ensemble, à York, dans l'IS, au début des années 70. Il était pour moi une lumière, un exemple. C'est lui qui m'avait fait inviter au Churchill College à Oxford en 1984. J'avais une grande admiration pour son intelligence si fine et si humaine, pour son œuvre également. C'est une grande perte, non seulement pour tous ceux qui l'aimaient mais aussi pour la communauté des historiens italiens.


lundi 9 mai 2022

Antibio

Je viens de terminer le gros livre de Pierre Lemaître. Cela m'a permis d'oublier un peu mon corps qui pourtant renâcle à se faire oublier. Je suis à nouveau sous antibiotiques et cela ne se passe pas très bien, évidemment. J'ai beau prendre des ultralevures pour calmer mes désordres digestifs, cela ne se calme pas vraiment. Quand donc pourrai-je avoir la paix ? 

Heureusement, la présence de Charlotte me console un peu de mes déboires. 

Je vais sans doute me lancer dans les Microfictions 2022 de Régis Jauffret. 

dimanche 8 mai 2022

Ça coule

L'écriture de Pierre Lemaître a quelque chose d'ensorcellant. Quand on a commecé à le lire, il est difficile de faire une pause. Il y a de l'action, des événements surprenants, un suspense bien dosé, parfois beaucoup d'humour... certes, nous ne sommes pas en présence d'une littérature d'exception. La lecture est incroyablement facile. Rien n'accroche, rien ne détonne, ça coule comme de l'eau.

samedi 7 mai 2022

Courses

Je suis allé faire des courses avec Isabel. Nous sommes allés chez Décathlon, acheter un rétroviseur pour vélo, un casque pour cycliste ajusté à la tête d'Isabel, un cadenas inviolable, bref tout l'attirail qu'il est nécessaire en vue de sa randonnée à vélo avec Sophie en août prochain le long des plages au nord de Lisbonne. 15 jours de randonnée.  Nous avons également acheté quelques denrées alimentaires, des jus de fruits pour Charlotte qui arrive ce soir, et encore des myrtilles pour moi. Il faisait très chaud et cela me fatigue de marcher entre les rayons, de s'arrêter pour regarder, d'hésiter devant les différents modèles de cadenas, de soupeser le pour et le contre de tel ou tel modèle, etc...

Par ailleurs, j'ai entamé un autre livre de Pierre Lemaître, Le Grand monde, qui commence avec des scènes qui se déroulent à Beyrouth.  

vendredi 6 mai 2022

Noir

 


Oui, en effet, le roman noir de Pierre Lemaître intitulé Le Serpent majuscule, son premier roman semble-t-il, non publié auparavant et qui marque son abandon du roman noir, selon ses propres dire dans son "avertissment" au début du livre, oui, en effet, ce roman est très étrange et très noir en effet. On ne paut pas s'empêcher d'être avec son héroïne, une petite vieille un peu forte et ancienne résistante, Mathilde, dans son parcours de tueuse, même si celui-ci, à la fin, nous plonge dans une sorte d'effroi quand on voit les morts s'accumuler sur son chemin de sang. L'écriture de l'auteur réussit à nous maintenir en haleine et nous donner toutes les petites joies d'un style qui ne manque pas d'humour, même dans les scènes les plus terrifiantes. 

jeudi 5 mai 2022

Gâteau

 Voilà, ce matin j'ai reçu le magnifique gâteau de Martine (de Lemington Spa), via Françoise (de Strasbourg) qui a relayé l'envoi. En effet, entre l'Angleterre et le Portugal les colis passent mal. J'ai reçu ce gâteau suffisamment tôt ce matin pour que je puisse le goûter tout de suite à la fin de mon petit-déjeuner. Merci, Martine, ton gâteau est parfaitement réussi et comme je sais qu'il se garde longtemps, je pense que j'en aurai encore quand tu viendras me voir à Lisbonne.

Hier soir, Zuky est revenu. Il est en très mauvais état, et j'ai eu l'impression ce matin que le cri qu'il m'a lancé ressemblait à de la colère. Je pense qu'il souffre. Il faudrait, pour en être sûr, aller chez le vétérinaire qui saura nous conseiller.

mercredi 4 mai 2022

Zuky

Zuky a disparu. Il a vomi cette nuit dans notre chambre. Ce matin, je m'attendais à le voir réclamer son menu de croquettes spéciales mais non, il n'était pas là et quand Isabel est montée au 4ème étage, elle a trouvé la porte de la terrasse ouverte. Sans doute n'était-elle pas bien fermée mais Zuky a réussi à l'ouvrir plus largement et il est parti. Isabel et moi avons tous les deux pensé qu'il était allé mourir ailleurs. Il était très mal en point et son cancer des os l'avait complètement déformé. Il marchait difficilement et était de moins en moins habile pour sauter sur le lit ou sur les toits à partir de notre terrasse. J'espère quand même qu'il reviendra mais je suis assez pessimiste. 

mardi 3 mai 2022

Patience

Je continue de subir des problèmes d'urgence urinaire.  C'est fort désagréable. Et je ne verrai mon chirurgien que dans 15 jours. Cela fait plus de deux mois que je ne suis pas sorti de chez moi. Bien sûr, il y a la terrasse et ces massifs de fleurs qui embaument l'air. Je m'installe parfois dans un fauteuil au soleil pour rêvasser. Je suis sûr qu'il faudrait que je fasse plus d'exercices physiques mais je sais que la planche, que j'essaye de refaire de temps en temps, affecte l'état de ma vessie. Alors, je n'ose pas trop. En tout cas, les douleurs se sont beaucoup atténuées. 



lundi 2 mai 2022

Gauche

Comme je ne fais pas grand chose de mes journées actuellement, je n'ai pas grand chose à dire sur mon blog. Je veux quand même saluer les accords qui vont permettre à la gauche de s'unir en vue des législatives en France. Car je continue à défendre une vision du monde qui s'apparente plus à la gauche qu'à la droite ou au centre. Ne faut-il pas tenter d'en finir avec ce creusement continu des inégalités en France et dans le monde ? Ne faut-il pas miser, "quoiqu'il en coûte", sur une justice plus indépendante du pouvoir exécutif et moins corrompue ? Ne faut-il pas défendre une redistribution de la richesse en France qui pourrait mieux rétribuer le travail plutôt que le capital ? Bien sûr que ces questions ne doivent trouver de solutions que dans le cadre d'un État de droit et au nom d'une dynamique pleinement démocratique, sans trop malmener le droit européen qui risque de grincer un peu à certaines jointures en raison de la manière dont l'Europe continue à être sous l'influence des lobbies qui défendent l'usage du glyphosate et des néonicotinoïdes, destructeurs d'abeilles et d'insectes pollinisateurs. Le Capital ignore les problèmes de la vie réelle des gens, des animaux, des insectes, des rivières, de l'océan... Les spéculateurs tentent de profiter de la montée des cours du blé et de l'huile de tournesol sans un regard sur les besoins réels d'immenses parties de la population mondiale. Je suis favorable aux services publics et à leur mise en responsabilité pour assurer leur efficacité. Toute personne dérogeant à cette efficacité doit être révoquée selon une procédure simple et directe. Etc...