La Fondation Feyerabend est victime de décisions bancaires ordonnées par des algorithmes. La banque suisse qui gérait ses fonds destinés à soutenir des projets visant à promouvoir la solidarité dans des communautés situées dans divers coins du monde, cette banque suisse donc, a brusquement cessé de satisfaire aux demandes de transfert d'une partie de ces fonds aux communautés désignées par les membres du conseil de la Fondation pour recevoir le soutien financier nécessaire à la réalisation de leurs projets. Cette décision est, semble-t-il, le résultat d'une application aveugle de certains algorithmes associés à la lutte contre le blanchiment. En tout cas, c'est l'explication la plus optimiste que l'on puisse imaginer pour rendre compte de telles décisions. La banque en question ne donne aucune explication de ce brusque changement de politique. On imagine qu'en ordonnant des transferts d'argent à des communautés situées au Zimbabwé, en Palestine, ou en Afrique centrale, les ordinateurs s'affolent quand ces noms apparaissent dans les demandes de transfert et bloquent automatiquement toutes les opérations prévues. C'est totalement arbitraire et, à dire vrai, proprement scandaleux. (Voir la brève émission de France Inter du samedi 25 janvier à 6h15 : radiofrance.fr)
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