Je suis assez pris par la lecture de Bolaño, ce qui fait que j'oublie mon blog. En outre, j'ai l'impression qu'il est de moins en moins intéressant. Ma santé et ses défaillances périodiques prennent toute la place dans mes pensées. C'est triste. Bien sûr, il y a la littérature et l'actualité, celle-ci agissant comme une véritable drogue. Ne devrais-je pas cesser de lire Le Monde ou Libération, Haaretz, The Guardian, etc. ? Ne devrais-je pas m'interdire de regarder le quart d'heure d'infos sur Arte à 18h45 ? Ne pas écouter France Inter tous les matins —ce que je ne fais pas d'ailleurs— ? À quoi ça sert d'être ainsi à l'écoute du monde ? N'est-ce pas se condamner d'avance à la passivité et à l'impuissance ? Je ne fais rien de ce torrent d'informations qui encombrent mes matinées.
Oui, il s'agit d'une drogue des plus pernicieuses. Seules les choses que nous créons réellement par nous-mêmes méritent notre temps de cerveau disponible.
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