Preciado a publié un article aujourd'hui dans Libé, qui évoque la manière dont Trump et Musk sont en train de supprimer des mots de tous les réseaux sociaux. Il s'agit de mots susceptibles d'évoquer les questions d'inclusion, de genre, et d'environnement. Nous revenons ainsi à un pouvoir qui croit pouvoir s'immiscer dans la tête des humains grâce, selon moi, à l'exploitation de l'arbiraire du signe à condition toutefois que cet arbitraire soit à situer dans le rapport du signifiant au signifié comme Saussure l'avait conçu, et non dans le rapport du signe à la réalité comme la variabilité des langues peut nous le faire concevoir. Nous sommes entrés dans le monde linguistique imaginé par Orwell avec le novlangue.
est-ce possible que la droite essaye de nettoyer l'anglais du newspeak de la gauche? n'oublions pas l'affaire sokal de 1996 et le développement que le langage du soi-disant postmodernisme a connu depuis... ce langage qui se dit divers, égalitaire et inclusif, mais n'aboutit qu'à l'uniformité, l'inégalité et l'exclusion... et cela, sur les campus, avec une violence verbale et physique inouie... (quant à moi, je déteste ce dernier language, justement parce qu'il ne fait qu'interdire n'importe quoi à l'autrui... mais je trouve par conséquent qu'il ne faut jamais interdire des mots, n'importe lesquelles... dans un état de droit les lois interdisent des choses, plus précisément des actes... et on va voir comment le supposé état de droit américan va réagir pendant les années qui viennent...)
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec Fred. Le newspeak universitaire actuel, c'est du Orwell tout craché.
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