Je suis content de vous apprendre —à moins que vous ne le connaissiez déjà !— ce joli mot portugais qui veut dire ce qui nous est arrivé, au Portugal et en Espagne, hier à partir de 11h33 exactement. À cet instant précis, tout s'est arrêté à Lisbonne. Une immense aile de silence a recouvert la ville, un silence assez magique d'ailleurs qui a emporté avec lui ce bruit de fond permanent des villes. Là, plus rien, si ce n'est des voix humaines dans les rues, des rires... Je me réjouissais de pouvoir admirer le soir même, une ville sans aucune lumière, noire et menaçante mais cet apagão n'a pas duré. À 21h30, des hurlements de joie se sont élevés dans certains quartiers de la ville parce que l'électricité était revenue. Nous étions sur notre terrasse avec des bougies que le vent faisait vaciller. Isabel avait réuni tous les habitants de notre immeuble pour un dîner, froid évidemment, puisque nos appareils étaient tous en panne. Un dîner anglais, portugais et espagnol sur le plan linguistique. Très joyeux malgré le silence et le noir qui ne s'est pas imposé très longtemps. J'ai dû annuler tous mes rendez-vous parisiens et strasbourgeois, malheureusement. Ce n'est que partie remise évidemment !
Le bruit de fond des villes vient surtout des voitures. Elles sont toutes électriques à Lisbonne ?
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