Je suis en train de terminer ma relecture du roman d'Orwell et je suis fasciné par la manière dont, en 1948, Orwell a décrit le monde dans lequel nous vivons. On n'y est pas encore tout-à-fait mais on avance vers ce monde à grand pas. Ce que l'auteur dit de la guerre, de sa permanence, du déplacement constant de ses objectifs, de la course absurde aux armements qu'elle suscite, de la paupérisation de plus en plus accentuée des masses, de cette culture de la mort qui ravage les esprits, de la dimension dérisoire des tentatives de restaurer des valeurs, bref, tout se passe comme prévu, comme nous le dit si souvent Poutine à la télévision. Poutine a certainement lu le roman d'Orwell. Peut-être pas ! Alors, il devrait le lire, tout comme Trump, le grand maître autoproclamé d'Océania.
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