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mardi 17 septembre 2024

Enfance

 Jeannot m’attendait depuis une heure à l’aéroport de Luxembourg. Mon avion avait du retard et j’en ai profité pour lire presque jusqu’au bout le livre de Bertrand Ogilvie, Inclassable enfance (Éditions la Tempête, 2024). Manifestement ce livre nous dit pratiquement la même chose que ce que Jeannot et moi disons dans le livre qui va être publié chez Ovadia à Nice dans les prochains jours. Mais Ogilvie a un autre langage, plus sophistiqué que le nôtre. 

lundi 16 septembre 2024

Scrolling

Je voudrais rajouter quelque chose sur le livre d'Abel Quentin dont j'ai terminé la lecture hier soir. C'est quelque chose qui m'a rendu perplexe quand j'ai commencé à le lire. Il s'agit de son écriture et du type de lecture que celle-ci nous impose. J'avais l'impression que le rythme des phrases faisait ressembler ma lecture à une sorte de scrolling, d'une phrase à la suivante comme si c'était d'une image à l'autre sur un smatphone. Cette impression n'a pas persisté mais elle était assez vive au début de ma lecture. Elle était sans doute liée au rythme que le texte conférait à mon attention. Ceci dit, c'est un livre intéresssant même si, à la fin, on voit l'auteur être emporté par des vagues vaguement complotistes, ce qui gâche un peu le plaisir d'en savoir un peu plus sur les dessous historiques du rapport Meadows, appelé le rapport 21 dans le roman.

dimanche 15 septembre 2024

Fiction ?

Je suis en train de terminer ma lecture du gros livre d'Abel Quentin dont j'ai parlé hier. C'est un roman. Une fiction. Est-il possible de se consoler de l'effondrement prédit par le rapport Meadows en se disant qu'il s'agit d'une fiction. L'attitude de l'écrivain qui, il y a quelques jours, était interviewé par Élisabeth Quin dans son émission "28 minutes" était étrange. Évidemment, il ne pouvait pas dire grand chose dans les dix minutes qui lui étaient accordées sur son livre et qui étaient interrompues par des questions très générales et superficielles —cette maladie de la télé où l'on ne peut rien dire, jamais, comme si l'écran tuait la parole qui en sortait comme d'une gueule illuminée de l'intérieur avec des couleurs criardes qui n'ont rien à crier, des sons qui abîment les yeux—. En tout cas le livre de Quentin est très dur, terriblement pessimiste et l'homme a la tête de son bouquin.

samedi 14 septembre 2024

Quentin

J'ai commencé la lecture du roman d'Abel Quentin, Cabane (Éditions de l'Observatoire, 2024) qui raconte l'histoire, romancée, de la réception à la fois médiatique, politique et économique du rapport Meadows, désigné dans le roman comme le rapport 21 rédigé par une équipe de scientifiques de fiction mais qui correspondent assez bien aux véritables rédacteurs de ce rapports sur Les limites de la croissance. Le roman nous livre des anecdotes assez vraisemblables sur l'histoire de cette réception par quelqu'un qui a certainement vécu très proche des événements racontés.

vendredi 13 septembre 2024

de Villepin

Je l'ai vu sur France Inter. En colère contre cette impuissance, voire cette complicité de la France dans le génocide en cours à Gaza et en Cisjordanie. Le même jour Manuel Bompard tient lui aussi un discours indigné sur le suivisme de Macron qui s'aligne complètement sur l'attitude des États-Unis face à Israël. Quand est-ce que cette tragédie cessera ? Nous sommes en fait tous complices de ce qui se passe. Autre sujet de d'intense déception : François Ruffin, qui publie un livre Itinéraire, dans lequel il fustige les choix de Mélenchon, mais pas seulement. Je ne peux pas accepter qu'on le soupçonne de racisme, mais ses propos sont incroyablement maladroits et inappropriés à l'heure où l'unité de la gauche, qu'il a lui-même réclamée à cor et à cris lors des législatives, est plus que jamais menacée.

jeudi 12 septembre 2024

Mur

Les ouvriers, qui devaient venir dès hier matin, sont finalement venus ce matin vers 11h pour réparer le mur ouest de notre terrasse. Les trois piliers queque peu disgracieux qui soutenaient la toile qui devait nous protéger du soleil d'été, ont disparu, restaurant la vue très dégagée que nous avions de la ville. Lors d'une tempête particulièrement forte, la toile fut si secouée que le mur s'est fendu en deux points. Il faut donc refaire le mur. Ce qui nous coûtera cher. Nous tenterons de mettre de grands arceaux à la place de cette toile. Des arceaux suceptibles d'inviter des plantes grimpantes : glycine notamment, pour nous rappeler notre jardin de la rue des Veaux à Strasbourg.


 

mercredi 11 septembre 2024

Débat

Non ! je ne l'ai pas regardé à trois heures du matin. Ce n'est qu'en début d'après-midi que j'ai vu le débat entre Trump et Harris. On se dit que c'est cette dernière qui l'a emporté bien que tout de suite après, on se dit que cela ne va pas changer grand chose. Enfin bon ! si l'on pouvait être débarrassé de Trump, ça serait pas mal. Ce mec est insupportablement et fièrement con. Tout cela en attendant les annonces du gouvernement Barnier et les surprises qu'il nous réserve avec Ségolène Royal comme ministre de l'Antarctique et Cyril Hanouna comme ministre de l'enseignement et de la recherche !!! 

mardi 10 septembre 2024

Ogilvie

Bertrand de son prénom et auteur d'un livre introuvable mais qui a l'air passionnant : Inclassable enfance. Éditions La Tempête, mais dans le message de Josiane qui m'a informé de cet auteur, on peut lire ceci. Ça ressemble beaucoup à notre livre, L'Ogre, qui doit sortir aujourd'hui aux éditions Plurimédias de Nice. 

"Toute notre vie, nous la passons entre le lion, le chameau et l’enfant : la rébellion, le devoir et la création. Dans Inclassable enfance (Éditions la Tempête), voilà que Bertrand Ogilvie décorrèle l’enfance de l’enfant : l’enfance est l’ensemble des « virtualités faibles » à laquelle tout un chacun doit pouvoir revenir pour se débarrasser du lion comme du chameau. Pour cette rentrée des classes, on se questionne avec lui sur le lien entre l’école et l’enfance et sur la façon dont l’école française, « institution structurellement perverse » produit tout le contraire de ce qu’elle prétend. Si pour certains c’est une évidence, pour d’autres cela serait peut-être un paradoxe : à l’École, on n’apprend rien. Mais quel est ce « rien », alors, que l’on apprend ?
Lieu proclamé de transmission des savoirs, elle est aussi celui de l’évaluation, de l’apprentissage de l’échec et de l’apprentissage d’une place sociale. La question qui se pose alors est celle de savoir comment il est possible de ressaisir et de laisser place au désir de savoir comme condition de possibilité d’un apprentissage joyeux — et cela, nous dit Ogilvie, n’exige pas autre chose, pour celles et ceux qui transmettent le savoir que de « désobéir, quotidiennement, sans cesse, discrètement, obstinément, avec désinvolture » — de saboter l’école."

dimanche 8 septembre 2024

7

Je n'ai pas pu résister. Il y avait Les Sept Mercenaires à la télé ce soir, sur Arte. Malheureusement dans sa version française. Avec Yul Brinner et tous ces autres acteurs de western, fantastiques. C'est bien mon adolescence qui remontait en moi à la vue de ce film que j'avais vu il y a bien longtemps et que j'avais revu au moins une fois. The Magnificent Seven. Un beau film. Inspiré par Les sept samouraïs de Kurosawa, magnifique ! Le chiffre 7 est important dans ma vie. Je n'oublie pas ce titre du roman que mon père voulait écrire sur la famille qu'il avait fondée —avant la naissance du huitième— Les sept clous de mon cercueil. Ce n'était pas très gentil pour nous, ses enfants.

samedi 7 septembre 2024

Invasion

Charlotte a débarqué ce soir vers 20h30 avec trois de ses amies. Elle m'avait dit qu'elle dînerait dehors mais, il semblerait qu'elle ait changé d'avis et qu'elle va dîner à la maison. Moi, j'ai mangé rapidement un demi avocat, deux ou trois tomates, un œuf dur et un peu de fromage. Largement suffisant pour moi. Je me sens un peu envahi mais la maison est aussi la sienne.  

Il semblarait que les manifestations en France ont été nombreuses et bien pourvues. J'ai écouté le discours de Mélenchon. Il n'a pas été tendre mais pouvait-il parler autrement devant une foule de jeunes militantes et militants en colère contre le coup de force de Macron. Je me réjouis de savoir qui Barnier va choisir comme ministres de son gouvernement. Il y aura sûrement des macronistes, si possible de gauche même. Certains ministres d'Attal vont-ils rempliler avec Barnier ? Je ne crois pas qu'il fasse de telles maladresses mais on ne sait jamais. Après tout, il s'agit bien de poursuivre la politique de Macron alors... pourquoi se gênerait-on à reprendre les mêmes pour faire la même chose ?

vendredi 6 septembre 2024

Gossips

J'ai dîné avec Andreas. Nous sommes allés au restaurant de poissons, un oeu okus bas dans ma rue. Nous avons tous les deux commandé un bar qui, ma foi, fut excellent. J'ai pris un verre de vin blanc. Nous avons échangé des gossips. Et, avec Andréas, c'est très agréable parce qu'il a une excellente mémoire et que, donc, il se souvient de tout, les coups bas des uns et des autres, les trahisons, les infidélités, bref c'est un informateur de premier ordre.  

jeudi 5 septembre 2024

Barnier

C'est le nom du nouveau premier ministre d'Emmanuel Macron. Un homme de droite, soutenu par l'extrtême droite et qui ne va certainement pas changer la politique de Macron. Donc, trois ans de Barnier, pour avoir, en 2027, Marine Le Pen comme présidente de la république. Un scénario qui signe la fin d'une France qui avait le souci des gens, qui avait un système de santé exemplaire, une France qui essaye la démocratie depuis bien longtemps sans y parvenir. Une France bien fragile, en réalité. Si pleine de contradictions et d'envies paradoxales. Je veux bien suspendre mon jugement pour un temps. Mais je n'ai aucune confiance en cet homme au langage trop poli, trop plein de circonvolutions humanistes qui n'engagent à rien. 

mercredi 4 septembre 2024

Jason

Je continue, doucement, ma lecture d'Andrea Marcolongo dont l'écriture me rend très perplexe : elle raconte le voyage de Jason et des Argonautes en quête de la toison d'or mais elle entremêle son récit de remarques philosophiques personnelles, souvent assez pertinentes mais dont les liens avec le récit du voyage ne sont pas toujours évidents. C'est un drôle de mélange. Pas désagréable mais pas toujours convaincant. 

Par ailleurs je continue à suivre l'évolution du cirque politique qu'a initié Macron. C'est assez désolant dans l'ensemble. 

mardi 3 septembre 2024

Marcolongo

Andrea de son prénom mais il ne s'agit pas d'un homme comme le voudrait la langue et les coutumes italiennes, mais d'une femme, l'autrice de La langue géniale (Les Belles Lettres) et de La part du héros. Le mythe des argonautes ou le courage d'aimer, chez le même éditeur, livre que j'ai commencé hier soir et dont l'écriture, très personnelle, m'intrigue. Il s'agit d'une femme amoureuse de la langue grecque de l'antiquité qui nous emmène dans cette passion avec délices.

lundi 2 septembre 2024

Insupportable

L'enfumage médiatique autour de la nomination d'un premier ministre est absolument désolant. On parle de l'un, puis de l'autre, pour revenir à l'un, sans oublier l'autre, les médias sont devenus fous ou plutôt ils veulent rendre fous les électeurs. Le comportement de Macron est indigne. Il est enfoncé jusqu'au cou dans un calcul politicien imbécile qui ne mérite qu'une seule réaction : qu'il soit démis de cette fonction de président qu'il a malmenée jusqu'au bout en ne pensant qu'aux riches, les élus détestables du nouveau monde. C'est insupportable. 

dimanche 1 septembre 2024

Jacaranda

 C'est le titre du roman que je suis en train de lire. Auteur : Gaël Faye chez Grasset (2024). Je crois bien qu'il s'agit d'un roman autobiographique ou, en tout cas, partiellement autobiographique. L'auteur nous parle du Rwanda, du génocide de 1994, de ce qu'est véritablement un génocide comme celui qui se déroule actuellement dans la bande de Gaza. Livre merveilleux qui vous fait monter les larmes aux yeux de temps en temps. Comment est-il possible que les humains continuent à faire ce genre de choses ?