C'est le titre d'un long rêve que j'ai fait cette nuit et qu'il faut sans doute mettre en rapport avec "Qui sont-ils ?" Nous étions trois garçons en effet, tous à vélo, dans une sorte de course semée d'embûches avant de remonter une pente assez raide qui ressemblait à la pente de la rue de Herve qui nous fait quitter Liège pour aller à Fléron en passant par le lieu-dit Bois de Breux, où je suis né.
C'est un jour férié aujourd'hui au Portugal. Il ne fait pas très chaud et nous avons commandé deux bonbonnes de gaz pour réalimenter nos chauffages d'appoint. Mais je crains que la compagnie qui nous livre ces bonbonnes n'ait décidé de chômer aujourd'hui.
En écrivant le mot "bonbonne" je m'aperçois brusquement de ce "n" devant le "b" qui transgresse une règle d'orthographe bien connue. Aussitôt, je pose la question sur l'internet où je trouve cette explication qui n'en est pas une d'ailleurs, parce que dans le cas de ce mot, l'étymologie elle-même renforcerait l'usage du "m" devant le "b" :
ÉTYMOL. ET HIST. − 1845 (Besch. Suppl. : Bonbonne. Sorte de grand flacon.); 1866 bombonne (Lar. 19e). Empr. au prov. mod. boumbouno « dame jeanne » (Mistral) lui-même dér. (avec suff. -ouno, lat. -one) du prov. boumbo « flacon de terre rond à cou très court » (Ibid.) lui-même empr. au fr. bombe « id. », 1771 issu p. anal. de forme de bombe « projectile » v. bombe1. La forme -onne p. attraction de l'adj. fém. bonne.
Je venais à peine de terminer d'écrire que sonnent à la porte, deux bonhommes ayant chacun une bombonne dans les bras. Nous n'aurons pas froid.
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