J'ai parlé hier, de 10h30 environ à 13h15, des rapports écriture/oralité dans le cadre du séminaire d'Emmanuël Souchier et Anne Zahli,à la Maison de la recherche à Paris. Une atmosphère très chaleureuse qui atténue un peu dans mon esprit les accusations de froideur que j'avais entendues récemment. J'ai eu droit à de nombreuses questions mais j'ai surtout défendu la position de David Abram sur la surdité des hommes qui ne réussissent plus à entendre ce que la terre nous dit. Je n'ai guère regardé mes notes si ce n'est deux fois pour lire des citations. Celle de Lindsay Waters notamment qui associe l'émergence de la philosophie en Occident à la perplexité ressentie par certains individus à propos des rapports entre la parole et l'écriture.
Bref, je ne sais pas si j'interviendrai encore souvent dans un cadre universitaire et si donc, cette intervention aura été la dernière de ma carrière académique, mais cela constituerait en tout cas une conclusion satisfaisante.
Après cette séance je suis allé à Play Back, un éditeur avec qui j'ai longuement discuté du livre que je suis en train d'écrire avec Jeannot : une discussion très utile, certainement, et pas complètement négative. Il a beaucoup insisté sur nos objectifs qui devraient être plus clairs et m'a conseillé de ne pas rester dans l'implicite comme nous le faisons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire