L’an dernier nous avons acheté ici au Portugal un cassissier à planter sur notre terrasse Est. Nous l’avons planté au début de l’été. Nous avons vainement attendu un bourgeon, le début d’une feuille nouvelle, rien... Notre cassissier dépérissait lamentablement. Si bien que, en revenant de Paris, l’an dernier en octobre, nous nous sommes arrêtés à Fleurance chez un pépiniériste, à qui j’ai demandé s’il avait des plants de cassis. Et oui ! Il en avait. J’en ai acheté deux, me disant que cela remplacerait avantageusement notre premier essai. Nous les avons plantés aussitôt, sans pour autant nous débarrasser du premier qui arborait ses maigres membres tout secs et décharnés. Or, ne voilà-t-il pas que, maintenant, notre premier cassissier s’est couvert de feuilles d’un beau vert tendre tandis que les deux plus tardifs n’exhibent chacun qu’un petite feuille fort timide à leur pied ! Ils semblent avoir produit quelques bourgeons mais ceux-ci n’ont pas l’air de vouloir fleurir. Patience. Le temps du jardinier n’est pas celui du jardin. Et c’est ce dernier qui compte.
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