Drôle de rêve cette nuit : je rêve que je suis en train de dormir et que mon sommeil est perturbé par les chats. Il y a notamment Maïs, qui souffre beaucoup de ses chaleurs en ce moment, qui est allongée près de moi et qui me parle en anglais. [Aurais-je pris pour de l’anglais, ses appels réitérés et très bruyants au matou qui lui a donné ses quatre chatons ?]
Je me suis fait cette nuit la réflexion que je me trouvais à côté de ma propre vie. Que celle-ci se déroulait sans que j’y prenne réellement part. Comme s’il y avait entre moi et l’être vivant que je suis sans doute, un écart —non pas entre celui qui s’observe en train d’agir, de parler, de bouger et celui qui observe— car je ne suis certainement pas un champion de la lucidité, mais comme si la vie m’était quelque peu étrangère, comme si ma vie était celle d’un étranger, que je connais mal. Comme si je faisais semblant d’être.
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