Hormuz est arrivé hier chez nous. Nous avons regardé ensemble un film dont le titre est Le diable n'existe pas, un film iranien de Mohammad Rasoulov, mais comme nous l'a expliqué Hormuz, la traduction qui aboutit au mot diable n'est pas fidèle au terme iranien du titre original. Il s'agirait plutôt de Satan qui en Iran, représente le "mal absolu". J'ai trouvé ce film passionnant. Ce sont des histoires assez courtes qui tournent autour des condamnations à mort en Iran. La première de ces histoires raconte l'histoire d'un garde de la révolution qui ne supporte pas de "retirer le tabouret" qui entraînera la mort par pendaison d'un condamné. Il finit par s'enfuir avec la femme qu'il aime. Une autre de ces histoires parle d'un homme qui, manifestement, retourne dans son milieu familial dans la montagne, qui déplore la perte de l'un de leurs amis. Ils se préparent à une cérémonie de deuil, quand tout à coup, une femme met la photo de cet ami sur un autel improvisé et, quand l'homme revenu la voit, il la fixe longuement puis s'en va en courant, désespéré. Il a reconnu sur la photo, un homme dont il avait été le bourreau peu avant.
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