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mardi 25 juin 2024

Changer ?

 J'ai vu le débat entre Attal, Bardella et Bompard. Évidemment, comme toujours, les débatteurs n'arrêtaient pas de se couper la parole et de parler ensemble ce qui fait qu'on n'entendait plus rien. Il faudrait trouver un système qui pénalise fortement les interruptions et les tentatives de couvrir le discours de l'autre en parlant en même temps. Ceci dit, ce genre de débat ne change certainement pas beaucoup les intentions de vote de ceux qui écoutent. J'ai trouvé qu'Attal était pugnace et assez convaincant pour tenter de persuader les gens qu'il ne faut rien changer et que tout va bien avec Macron. Ce qui, bien sûr, est totalement faux. Je crois que beaucoup de gens veulent que les choses changent. Et ils ont raison.

lundi 24 juin 2024

Plenel

Je viens de voir l'interview d'Edwy Plenel, intitulée Société, pouvoir et démocratie, sur le site "Nouvelles pensées critiques" et je trouve qu'il s'agit d'un document exceptionnel. Certes il ne ménage pas Jean-Luc Mélanchon, mais il s'explique de manière parfaitement claire sur ses positions. Avec un recul historique qui fait plaisir à l'heure où cet entrecroisment de petites phrases sur X semble dominer les prises de postions et les tactiques des uns et des autres et où l'histoire apparaît bien souvent comme une incongruité dans le raisonnement des uns et des autres. Je pense que cet entretien devrait être entendu par tous les Français, par tous ces électeurs qui se préparent notamment à voter pour l'extrême droite. Il y a beaucoup de sagesse et d'humilité dans les propos de ce journaliste remarquable qui a créé Médiapart. Et beaucoup à apprendre sur ce que recouvrent véritablement les mots de "peuple", "démocratie", "conquête du pouvoir", "communisme", "rapports de force", etc. Bravo Edwy Plenel. 

dimanche 23 juin 2024

23

Vingt trois ans de mariage aujourd'hui. Nous irons fêter ça à Torel, un restaurant au bout de la rue qui, paraît-il, est très bon !

J'ai parlé aujourd'hui avec Célia et Hendrik sur la possibilité qu'aura Joaquim de finir ses études secondaires au Lycée Ermesinde. Je crois que Joaquim s'en réjouit. Mais moi aussi, je m'en réjouis car cela voudrait dire que je le verrais un peu plus souvent. Un vrai bonheur ! 

samedi 22 juin 2024

Farah

Je viens de lire le livre de Dalie Farah, Le doigt (Le Livre de poche, 2021). C'est un livre d'une sincérité surprenante aussi bien au niveau du style que de l'histoire qui nous est contée et qui, manifestement, comporte beaucoup d'éléments autobiographiques. Les phrases sont très courtes. Parfois on ne voit pas bien le lien logique qui les rassemble dans un même paragraphe. Cela provoque une lecture assez hachée suivant un rythme très rapide. La narratrice est professeur du secondaire dans un lycée de Clermont- Ferrand. Elle est agrégée de lettres. Elle nous transmet très bien l'ambiance de l'établissemnt à l'époque où c'était Blanquer qui était en charge de l'Éducation nationale en France. Triste période. Sinistre, en fait.

J'ai reçu un mail de Josiane avec un film dont le titre est Gaza et qui nous montre ce qui se passe là-bas depuis le 7 octobre. C'est indescriptible. Rien que de l'horreur. Une horreur qui révèle non seulement les souffrances terribles du peuple palestinien mais aussi le degré d'abjection des gouvernants et des soldats de l'armée israélienne. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi horrible. À voir. Josiane me dit que ce film a été projeté à l'Assemblée nationale. Devant 17 députés ! 

Ce matin, j'ai téléphoné à Ovadia, l'éditeur du Destructionnaire qui veut publier également nos lettres pour la rentrée prochaine. Nous ferons connaissance avec lui quand il viendra au Lycée Ermesinde, le 15 juillet prochain.

vendredi 21 juin 2024

Frondeurs

J'écris du fond de mon bureau pendant qu'à l'étage supérieur, le salon d'Isabel se déroule dans la joie. Une joie que j'ai du mal à partager tant les nouvelles qui me parviennent de France me désolent. Les médias main stream n'arrêtent pas de prédire l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir. Le calcul de Macron, qui misait sans doute sur un nouvel arc républicain constitué par l'extrême centre, pour faire échouer le RN dans sa course au pouvoir, se révèlera certainement faux pour ce qui le concerne. Macron va être rejeté dans les poubelles de l'histoire pour reprendre cette expression situationniste ! Mais, il n'y a aucune certitude que ce sera la gauche —qui n'a rien d'extrême— qui l'emportera. En tout cas, l'angoisse de la catastrophe RN est bien présente. L'un des invités d'Isabel me disait en arrivant : "Mais qu'est-ce qu'ils ont, ces Français, à vouloir ainsi foutre le bordel partout, en commençant par chez eux d'ailleurs." Ils sont frondeurs, ai-je répondu, et c'est ce qu'on aime chez eux.

jeudi 20 juin 2024

K080

 C’est le numéro que j’ai reçu et auquel je devrai répondre quand il apparaîtra sur l’écran. Il se fait attendre. Il y a beaucoup de patients autour de nous, qui attendent, comme nous. Hier, j’ai lu la bande dessinée de Fabrice Arbi sur Sarkozy - Kadhafi, des billets et des bombes. Édifiant. 

mercredi 19 juin 2024

Gaston

Gaston était manifestement très heureux de me revoir. Il a passé la nuit sur mon lit à mes pieds et chaque fois que j'ai dû aller pisser, il m'a suivi et religieusement accompagné pendant mes opérations urinaires. Quand je suis arrivé à la maison, il n'était pas là. Il se baladait sur les toits sans doute. Je suis sorti sur la terrasse et je l'ai appelé deux ou trois fois. Il est arrivé très vite. Depuis il ne me quitte plus.

Nous avons reçu un nouveau sac à dos en toile qui peut se transformer en tabouret en cas d'attente. Je me réjoouis de l'essayer lors de mon prochain voyage.

mardi 18 juin 2024

Retour

 Je suis au buffet de la gare à Luxembourg et je viens de manger un carpaccio avec des feuilles de roquette et des tuiles de parmesan. En principe, Jeannot me rejoint vers 17h30 pour environ deux heures avant le départ de mon avion à 21h30. Nous aurons le temps d’une petite discussion comme nous les aimons. Peut-être aura-t-il des nouvelles de notre éditeur niçois à qui nous avons renvoyé le contrat signé qu’il nous avait proposé. Juste avant de partir, Célia a dialogué  un peu avec ma colonne et c’est vrai que je marchais mieux quand je suis arrivé à Luxembourg. Merci Célia ! Il ne faut pas que j’oublie de parler du titre de notre bouquin à Jeannot. 

lundi 17 juin 2024

Confusion

 Lundi. Je vais voir Irène à midi et Célia, ce soir. Demain je reprends le train pour Luxembourg d’où je repartirai en avion pour Lisbonne. La France est sous tension. J’apprends le ralliement des Klarsfeld au rassemblement national. Il est incroyable de voir à quel point ces gens sont crédules, persuadés qu’ils sont que le RN est un parti normal et que la gauche, qui est certainement anti sioniste, est donc, antisémite, ce qui est totalement faux évidemment. Cette inversion constante des positions a de quoi vous faire perdre la tête. Macron n’est pas étranger à cette entreprise d’obscurcissement des opinions et des idées, à ce plan qui consiste à augmenter la confusion et l’égarement. Confronté à cette perte de sens, on croit pouvoir compter sur le pouvoir pour remettre le monde en ordre. Mais c’est bien sûr une illusion. 

dimanche 16 juin 2024

Finkelkraut

 Je suis chez Marianne avec Françoise et Patrick. Nous avons déjeuné chez elle. Et ensuite, nous avons longuement discuté dans son petit salon. Je suis content parce que Patrick, qui était plutôt favorable à Marine Le Pen, a changé d’avis et sera sans doute partant pour voter « Nouveau Front Populaire ». Par contre, on vient de m’informer que Finkelkraut s’apprête à voter pour le RN. Je n’en reviens pas. Je suis maintenant chez les parents de Josiane à deux pas de chez Marianne. Deux pas qui m’ont fait souffrir quand j’y suis allé à pied. 

samedi 15 juin 2024

Colyn

 Jeannot est venu me chercher à l’internat pour me conduire à la gare de Mersch qui, pourtant, n’est pas loin, mais ma jambe gauche est mal en point et m’empêche de marcher normalement. Il était avec Colyn, son fils que je vois grandir à vue d’œil. Il faut dire que, comme je ne le vois que tous les deux à trois mois, c’est comme s’il faisait des bonds vers ce qui sera sa taille normale dans quelques années. Il venait de se faire couper les cheveux. Il avait vraiment l’air d’un petit garçon au sourire et aux yeux malicieux. 

Hier soir, j’ai commencé le livre de Jean-Patrick, Le jardin de Bérénice, une tragédie en vers alexandrins et en cinq actes, style Racine et Corneille, qui apparaissent d’ailleurs dans cette pièce très classique. 

vendredi 14 juin 2024

Contrat

 Isabel me rappelle à l’ordre : « Baudouin, tu n’as pas écrit ton blog ! » En effet, depuis mercredi je n’ai rien écrit. Il faut dire que j’ai été très occupé par le CEIP, les discussions avec Fred, Éric et Richard plus particulièrement. Ce soir, avec Jeannot nous avons renvoyé les informations qui manquaient à notre éditeur pour rédiger le contrat du livre que nous ferons paraître à la rentrée si tout se passe bien ! Nous avons trouvé un titre et un sous-titre qui devraient attirer les lecteurs. Je ne vous dirai pas ce titre. Ce sera une surprise !

mercredi 12 juin 2024

33

Sasha a 33 ans aujourd'hui. Nous l'avons presque réveillée en Colombie. Elle va aller au Canada avec son "chéri",  Iliaï, qui est canadien. Cela me fait très plaisir de savoir qu'elle a trouvé quelqu'un. 

Je m'apprête à partir à Luxembourg pour le CEIP où je verrai Richard et tout le monde. Je me réjouis.

mardi 11 juin 2024

Ruffin

Bien sûr que je me tiens au courant sur les répercussions de la dissolution de l'assemblée nationale. Je suis assez admiratif des réactions de François Ruffin qui somme ses collègues des partis de gauche de s'unir pour battre le RN. Son appel semble être entendu. Va-t-on vers une victoire de la gauche le 7 juillet prochain ?  Ne rêvons pas trop.  J'avoue ne pas bien comprendre les intentions de Macron derrière la dissolution, et je ne suis pas le seul. Certains disent qu'il serait prêt, si le RN triomphe lors des élections, de gouverner avec Jordan Bardella comme premier ministre pour démontrer son incompétence. Ce sont des calculs complètement tordus. J'espère que Macron ne s'est pas abaissé dans ce genre de magouilles indignes.  

lundi 10 juin 2024

Dissolution

On ne s'y attendait pas. Devant l'échec électoral de son mouvement, Macron se fâche. Il y a quelque chose de peu digne dans cette réaction extrême. Beaucoup de commentateurs l'ont souligné. On parle d'un pari, et on ajoute risqué, comme pour donner un peu plus de légitimité à cette folie. On a aussi évoqué un coup de poker. Hum ! ce "narratif" des médias n'est pas très mobilisateur.  Comme s'il s'agissait d'un jeu ou d'un calcul, politicien bien entendu.  Mais le grand responsable des catastrophes à venir avec cette montée de l'extrême droite, c'est bien Macron et lui seul. 

dimanche 9 juin 2024

Humour

Je lis aujourd'hui dans La Croix un article sur le pape François qui préconise l'humour. Il va recevoir les humoristes du monde entier et il nous enjoint de faire preuve d'humour. 

Par ailleurs je suis allé voter au lycée Charles Lepierre. Il y avait une queue immense et je ne pouvais guère faire le pied de grue pendant des heures. J'ai donc bravé les récriminations possibles pour aller directement au premier guichet d'enregistrement. Et, curieusement, personne n'a eu l'air de râler. Il faut dire que j'avais une démarche de vieux rabougri. Doncj'ai pu voter rapidement. 

Après, nous sommes allés au supermarché pour acheter quelques légumes, du fromage et du pain.

samedi 8 juin 2024

Grilo

Hugo Grilo, un osthéopathe qui m'avait été recommandé par notre cher ingénieur Vasco. Il nous avait dit : "C'est un magicien." Nous y sommes allés hier après-midi et nous sommes tombés sur un endroit totalement improbable, une sorte de maison pour enfants. Nous sonnons à la porte. Après un moment, une jeune femme, nous dit d'entrer avec un immense sourire de bienveillance. C'est Mélissa. Elle nous introduit dans une minuscule salle d'attente qui est en même temps son cabinet de pédicure, avec le fauteuil approprié et, dans le fauteuil, une jeune femme en train de se faire soigner les ongles de pied. Nous attendons environ une demi-heure. Ugo Grillo vient enfin me chercher et m'introduit, avec Isabel, dans un minuscule cabinet avec des étagères encombrées d'objets hétéroclites. Il me fait asseoir torse nu, sur un petit tabouret devant son fauteuil, lui tournant le dos, ce dos qu'il va aussitôt frapper doucement avec un petit marteau tout au long de la colonne pendant plus d'une heure. À la suite de quoi, mon dos renonce à coincer mon nerf sciatique et je peux à nouveau relever la tête. Il faudra que j'y retourne au moins une fois. Prix de cette séance miraculeuse : 12 euros. L'autre osthéopathe me demande chaque fois 40 euros. Isabel a donné 20 euros à Ugo Grillo. Merci, Vasco, pour cette adresse et le personnage étonnant qu'on y a retrouvé.

vendredi 7 juin 2024

Miracle

Hier, après le contrôle subi à l'hôpital, nous sommes allés à Setùbal pour une troisième séance avec mon osthéopathe, celui qui m'a brutalisé assez férocement lors de la première séance. Cette fois, il n'a pas été tendre mais n'a pas non plus réussi à me faire crier "Stop" comme la première fois. Et j'ai l'impression que ma sciatique est en train de guérir. Cela me rassure un peu pour l'avenir. Cet après-midi, je vais aller voir un autre osthéopathe qui, parait-il, est miraculeux ! Le miracle, c'est quand une douleur s'arrête brusquement, sans que l'on puisse attribuer une cause directe à ce calme soudain, ou plutôt, sans que le lien entre cette douleur ressentie et la cause probable de sa cessation, soit parfaitement compréhensible. Tout à coup, le mal disparaît ! C'est tout aussi miraculeux qu'une apparition de la vierge Marie, non ? 

Ensuite, je suis allé à mon groupe de lecteurs à l'Institut français du Portugal où j'ai pu commenter un peu le livre de Natasha Appanah, mais aussi, celui de Laurenzo Mediano, Du givre sur les épaules, livre qui a été publié en français pour la première fois en 2008. Rien que le titre de ce livre donne envie de le lire, me disaient mes camarades de lecture. Et les promesses contenues implicitement dans le titre, sont remplies quand on a affaire au texte lui-même.

jeudi 6 juin 2024

Impeccable

 Le feuilleton de ma santé continue. Ce matin, je suis allé à l’hôpital Santa Maria pour subir le contrôle de ma vessie. Un examen pas franchement agréable mais il y a pire. En tout cas, ma vessie est impeccable, m’a dit le médecin chargé de ce contrôle. Le prochain aura lieu dans un an. Parfait.

À part cela, je lis actuellement un petit livre que m’a recommandé - et envoyé derechef - Elsa, mon ancienne étudiante parisienne qui m’a remplacé d’abord à Strasbourg, puis à Paris. Du givre sur les épaules, par Laurenzo Mediano, un auteur espagnol que je ne connaissais pas.

mercredi 5 juin 2024

Le spécialiste

 Finalement nous avons vu le spécialiste de chirurgie artérielle. Le pauvre, je crois qu'il a été réveillé pour m'ausculter. J'ai vu ça dans le regard qu'il m'a lancé, un regard qui s'efforçait tant bien que mal de ne pas révéler un courroux qui, selon moi, était bien légitime. Mais non, il a fait son travail, m'a ausculté si attentivement qu'à certains moments, je pensais qu'il allait s'endormir. Mais non, il était simplement très concentré et un peu taiseux, ce qui se comprend. Alors ? Alors il m'a dit que j'avais en effet une sténose au niveau de l'artère fémorale. Enfin, il ne m'a rien dit à moi, mais c'est ce que j'ai compris d'après les propos qu'Isabel m'a rapportés. L'opération pourrait être nécessaire mais ce n'est pas une opération facile et il m'a fait une ordonance avec des statines et un peu d'aspirine pour fluidifier le sang qui coule dans mes veines et mes artères. Nous sommes rentrés de l'hôpital à 5h30 et nous nous sommes mis au lit. Moi j'étais assez content parce que, à la question d'Isabel concernant mon prochain voyage en avion, il a répondu en disant qu'il n'y avait pas de problèmes : je peux m'envoler vers Luxembourg dans une semaine ! Il nous a donné rendez-vous pour le 20 juin. C'est à ce moment là qu'ils verront si l'opération est absolument nécessaire ou non.

Sao Jose

 Nous sommes arrivés aux urgences de l’hôpital Sao Jose (pas loin de la maison) à 1h18 du matin. Il est maintenant 4h00 et on attend encore. On attend l’ambulance qui doit venir me chercher pour m’emmener dans un autre hôpital où je pourrai être reçu par un spécialiste de chirurgie artérielle (angiologie : Egas Moniz, l’inventeur de la lobotomie pour laquelle il a eu le prix Nobel). Ce spécialiste examinera ma jambe gauche qui présente des faiblesses artérielles importantes. Va-t-il m’opérer tout de suite ? Je n’en sais rien. Mais ce serait bien. Plus vite le danger d’un accident vasculaire sera écarté, mieux ce sera. En attendant et pour meubler cette attente je viens de lire la centième lettre de nos échanges épistolaires, entamés il y a environ six mois et que nous aimerions publier chez l’ éditeur du « destructionnaire ».

lundi 3 juin 2024

Varia

Me voilà de retour à Lisbonne après un voyage assez pénible. Malheureusement, ni Isabel ni les chats ne sont là pour m'accueillir. Mais ça ne fait rien. Je regarde actuellement les infos sur ARTE. Les élections européennes sont pour bientôt. Ma sciatique me fait toujours souffrir. J'espère que mon osthéopathe va pouvoir règler ce problème. 

dimanche 2 juin 2024

Triméthylamine


Ma petite conférence sur Feyerabend a retenu l'attention des invités de Grazia. Jacques était présent. Il est intervenu avec un petit intermède sur l'anthropocène. Toujours aussi pertinent et impertinent en même temps. Ce fut un plaisir de l'entendre. Et Maria Halle, qui est psychanalyste, m'a demandé de lui envoyer ce papier que j'ai évoqué au début de mon propos. C'est le papier que Jean-Marc avait publié dans la revue Impascience en janvier 1976 : "Triméthylamine. La science, un drôle de je". Je l'avais traduit d'un original anglais que j'avais publié dans le journal des étudiants à York.  

samedi 1 juin 2024

Feyerabend

Nous sommes le 1er juin et je n'ai rien écrit ici depuis trois jours. Il y a eu le voyage de Lisbonne à Genève le 30 et la réunion du conseil scientifique de la Fondation Feyerabend le 31. Et ce matin, au petit déjeuner, nous avons discuté de la guerre à Gaza. Maintenant il faut que je prépare un peu ce que je vais dire cet après-midi. Il n'y aura pas beaucoup de monde mais Jacques Grinevald sera présent. Bref je suis complètement immergé dans l'esprit de ce philosophe si particulier. À part ça, il fait très froid chez Grazia et je n'ai pas pris les vêtements adéquats. Bon, le 3 juin, je reprends l'avion pour Lisbonne.