Finalement, après ma journée d'examens à l'hôpital, j'ai repris hier la lecture de Michel Houellebecq et j'ai pris connaissance de la moitié qui manquait et qui, d'ailleurs, est beaucoup plus intéressante que les 160 premières pages. Le récit est à la première personne et il est difficile de ne pas voir la dimension "autobiographie de mes pensées" de l'auteur. Pourtant elle est triste, cette deuxième partie : le héros survole une révolte des agriculteurs —il sort lui-même d'Agro, ce qui lui donne une position ambiguë par rapport à cette révolte au cours de laquelle son ami se suicide— se souvient de l'amour qu'il a éprouvé pour Camille, qu'il pourrait retrouver, il est tout près de reprendre contact avec elle, mais il se défile et entame tristement, une fin de vie qui a dû commencer à sa naissance.
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Ce matin sur France Culture, dans la Fabrique de l'histoire, les invités ont parlé de l'Alsace-Lorraine en 1919, après la défaite allemande et les complications engendrées par une population divisée par des références identitaires très opposées. J'ai bien aimé la mention qui dit que le 13 novembre 1918, c'est le drapeau rouge au sommet de la cathédrale qui devient le dénominateur commun entre les activistes de tous les bords. Intéressant.
Une longue insomnie cette nuit qui m'a permis de repenser à certains épisodes de mon passé.
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