Finalement, après ma journée d'examens à l'hôpital, j'ai repris hier la lecture de Michel Houellebecq et j'ai pris connaissance de la moitié qui manquait et qui, d'ailleurs, est beaucoup plus intéressante que les 160 premières pages. Le récit est à la première personne et il est difficile de ne pas voir la dimension "autobiographie de mes pensées" de l'auteur. Pourtant elle est triste, cette deuxième partie : le héros survole une révolte des agriculteurs —il sort lui-même d'Agro, ce qui lui donne une position ambiguë par rapport à cette révolte au cours de laquelle son ami se suicide— se souvient de l'amour qu'il a éprouvé pour Camille, qu'il pourrait retrouver, il est tout près de reprendre contact avec elle, mais il se défile et entame tristement, une fin de vie qui a dû commencer à sa naissance.
* * *

Une longue insomnie cette nuit qui m'a permis de repenser à certains épisodes de mon passé.
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