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lundi 17 octobre 2022

Goya

Quatre trains différents pour aller de Strabourg à Luxembourg, parce que le train qui était prévu sur mon billet était affecté par la grève et que donc il ne partait pas de Strasbourg. Un voyage assez fatiguant, finalement, au cours duquel je n'osais pas ouvrir un livre de peur de ne pas avoir le temps de m'y plonger complètement. Mais je suis arrivé finalement. Et j'ai pu assister à la fête qui célébrait le départ à la retraite de Guy et Mehmed, deux membres de la direction du Lycée Ermesinde. Beaucoup de discours auxquels je n'ai pratiquement rien compris parce qu'ils étaient en luxembourgeois et que c'est une langue que je ne parle pas. 

Hier après-midi, avec Josiane, je suis allé au cinéma pour voir L'ombre de Goya, un film de Jean-Claude Carrière, magnifique, où on le voit retourner en Espagne sur les traces de ce peintre qu'il vénérait. Ce film est absolument remarquable et j'ai été passionné du début à la fin par la manière dont il mettait en relation l'œuvre et la vie de cet homme du XVIIIe siècle, extraordinairement moderne dans son travail. Il est mort sourd en 1828, et il nous laisse ces regards qui, bien que peints, n'en sont pas moins des regards qui nous voient, nous scrutent jusqu'au fond de l'âme. 

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