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mardi 14 février 2023

Houellebecq

Étonnante cette notoriété de Houellebecq dans les cercles du pouvoir comme le relate un article de Libération daté d'aujourd'hui. On le compare à Céline (Wauquiez) voire à Balzac. Mais non ! J'ai lu pas mal de romans de Houellebecq —et j'en ai apprécié certains, mais certainement pas Anéantir— mais je ne peux pas concevoir qu'il puisse représenter ce qu'il y a de mieux dans la littérature française d'aujourd'hui. On ne peut pas ériger la provocation en style littéraire, ou alors je ne sais pas ce que veut dire "écrire". C'est vrai qu'écrire, dans un certain sens, c'est toujours provoquer, à condition toutefois que ce ne soit pas l'intention de provoquer qui prime. Je pense à Artaud ou Genet, ou même Sartre dans certains de ses textes. Le fait que Houellebecq puisse séduire Sarkozy, Wauquiez ou Bruno Le Maire me le rend antipathique comme si le pouvoir réussissait à s'accommoder d'un certain type de provocation, une provocation toute en surface et qui n'ébranle rien, qui ne met rien en question comme le fait Annie Ernaux sans que cela soit son but. 

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