J'ai retrouvé, sur mon ordinateur, tous les livres de ma bibliothèque Kindle, livres auxquels je n'avais plus accès depuis plusieurs années en raison d'un défaut de paiement que j'ai essayé de réparer à l'époque, sans succès. Notamment un livre de Annie Ernaux, La honte, que j'ai aussitôt commencé à lire comme intermède au livre, magnifique, de Colum McCann. Le passage qui rapporte les réflexions de Rami Elhanan après l'assassinat de sa fille par trois kamikazes palestiniens est d'une justesse extrêmement émouvante. Celui de Bassam Aramin, père de la petite Abir, tuée d'une balle en caoutchouc israélienne, également. Mais celui de Rami m'a plus touché surtout parce qu'il est le mari Nurit, cette femme superbe qui a reçu l'un des prix de la Fondation Paul Feyerabend.
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