J'ai fait cette nuit un long rêve dont je garde en mémoire de nombreux détails très précis. J'étais dans une nouvelle maison avec Irène. Comme nous en avions l'habitude à Bleachfield, sur le campus de l'Université de York, nous ne fermions jamais la porte d'entrée à clef. C'était pareil pour cette nouvelle maison. J'entends que des gens sont entrés. Je vais voir qui c'est mais auparavant je veux éteindre la radio, une radio qui se trouvait dans une pièce ressemblant beaucoup au bureau de mon père quand nous habitions allée Spach à Strasbourg. J'essaye de l'éteindre avec une télécommande un peu déglinguée. J'appuye sur le bouton. La radio se tait pendant quelques secondes pour se rallumer d'elle-même. J'appuye à nouveau sur le bouton mais toujours avec le même succès mitigé. Le processus se répète. D'autres postes de radio se mettent en marche. Je tourne les boutons mais les postes se rallument spontanément. Ce sont de vieilles radios avec des pavillons comme ceux qui faisaient partie des gramophones d'antan. Enfin, je vais à la rencontre des gens qui sont entrés. Il s'agit de Richard Millet, mon ancien collègue de Paris 7 avec qui je n'ai plus eu de contact depuis des années. Il me reproche sans doute quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Il est venu avec quelqu'un d'autre et surtout une petite fille aux cheveux noirs qui doit rester cachée chez nous pendant quelque temps. La maison me fait penser à "La Californie", cette villa cannoise où Picasso a vécu de 1955 à 1961. Survient tout à coup une avocate qui confirme notre garde de la petite fille. Je suis très intrigué par la présence de Richard Millet, que j'aimerais beaucoup revoir un jour.
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