J'ai fini le roman de Cercas avant hier. Je pense que je n'en lirai pas d'autre. Non pas que son livre m'ait déplu. Je l'ai lu assez vite ce qui prouve que son récit me tenait en haleine mais, une fois le livre refermé, j'avais l'impression d'avoir été eu. C'est son nom qui m'avait fait acheter le livre car les premiers récits que j'avais lus de lui m'avaient impressionné. Mais il s'est mis au polar et je ne trouve pas que ça lui réussisse.
Thierry m'a envoyé un message me signalant la mort de Ian Hacking dont j'ai traduit l'un des ouvrages, Entre science et réalité. La construction sociale de quoi ? publié aux Éditions La Découverte en 2001. C'était un philosophe canadien très original. Un peu abîmé par l'alcool mais très pertinent dès qu'il se mettait à penser et à écrire sérieusement. Je ne suis pas sûr qu'il comprenait grand chose à la psychanalyse mais j'ai partagé avec lui quelques bons moments, à Vienne notamment, avec Andreas Mayer.
Nous avions du poisson aujourd'hui à midi. J'étais allé en chercher chez notre nouveau poissonnier avec de petites pommes de terre nouvelles chez l'épicier en bas. Je les ai cuites à la vapeur comme d'habitude et, alors que nous les mangions, Isabel et moi, je lui sors : "Ce qu'il y a de meilleur dans le poisson, c'est les patates", ajoutant aussitôt : "En plus, elles n'ont pas d'arrêtes !" Il faut dire qu'avec un peu de beurre salé, quand elles sont bien chaudes, c'est un vrai délice !