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vendredi 1 mars 2024

Bushnell

Grazia, la veuve de Paul Feyerabend, nous a envoyé la vidéo de l'autoimmolation du soldat américain Aaron Bushnell devant l'ambassade d'Israël à Washington. L'image est floutée quand le soldat met le feu au liquide inflammable qu'il a déversé sur lui-même. Il crie : "Free Palestine" à plusieurs reprises avant de s'écrouler dans un dernier cri de douleur. Grazia s'adresse au directeur de la RTS —je présume qu'il s'agit de la radio-télévision suisse— en se plaignant que cet événement n'avait fait l'objet d'aucune information à la télévision. Et c'est vrai que même les médias français n'ont que très peu évoqué ce sacrifice lié à l'impossibilité pour ce militaire de cotinuer à vivre tout en étant le complice implicite du génocide qui est en cours sous nos yeux à Gaza. Je tiens à rendre hommage à l'immense courage de cet homme qui a refusé toute compromission avec un gouvernement qui participe activement à la perpétuation d'un tel massacre des Palestiniens. Mais ne sommes-nous pas tous, en Occident, les complices d'Israël et des Ètats Unis dans ce génocide qui se déroule sous nos yeux effarés ?

Voici les mots mêmes qui furent prononcés par Aaron Bushnell avant de mourir (tels que rapportés dans le Chris Hedges report of the 29th of February :

“I will no longer be complicit in genocide,” he said calmly in his video as he walked to the gate of the embassy. “I am about to engage in an extreme act of protest. But compared to what people have been experiencing in Palestine at the hands of their colonizers, it’s not extreme at all. This is what our ruling class has decided will be normal.”

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