Au moment de clore ma lecture de Laure Murat sur Proust, je voudrais y revenir pour toutes les phrases magnifiques qui, dans ce livre, m'ont interpellé.
Page 80 : "L'aristocrate est, par excellence, quelqu'un qui se prend pour un aristocrate."
Page 108 : "On n'en finirait pas d'énumérer les remarques sans ambiguïté qui émaillent sa correspondance, telle cette flèche mouillée de curare : "hélas pour les gens du monde l'intelligence, je ne sais pas comment ils font, n'est qu'un multiplicateur de la bêtise, qui l'amène à une puissance, à un éclat inconnu"."
Page 209 : "Seule la pluralité véritable, avec ce qu'elle compte de sauvagerie et d'inconnaissable, fonde l'universel." Phrase très profonde qui rend compte notamment de l'attitude épistémologique de Feyerabend.
Lu
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