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samedi 8 février 2020

Delacourt

J'ai lu hier, dans l'avion qui volait vers Madrid, le dernier livre de Grégoire Delacourt, Mon Père (Livre de Poche, JC Lattès, 2019). C'est l'histoire d'un père aux prises avec un Père, un abbé, qui a abusé sexuellement de son fils. Il lui rend visite dans son église. Il exprime d'abors sa colère en détruisant tout ce qu'il peut dans cette église. Ensuite il s'en prend au Père lui-même. Il l'oblige à raconter dans le détail les scènes de séduction qui lui a permis de malmener son fils. C'est un livre très dur avec des scènes assez difficiles à raconter. Grégoire Delacourt est l'auteur de plusieurs livres intéressants. Sans être de la grande littérature, il a réussi à faire des textes qui ne laissent pas indifférents. Le plus célèbre étant La liste de mes envies dont je pense avoir déjà parlé dans ce blog. [13 mars 2019 à propos de La femme qui ne vieillissait pas — mais nous avions écouté en audiolivre La liste de mes envies, dans la voiture au cours de l'un de nos voyages en France un ou deux ans auparavant.]

Hier nous sommes allés manger dans un restaurant mexicain à Madrid. Il y avait un tel vacarme que j'ai failli tourner de l'œil. Il y avait plusieurs tablées de femmes très joyeuses qui éclataient de rire à tout bout de champ et qui jacassaient terriblement fort. Mes oreilles ont de plus en plus de mal à supporter le vacarme des voix humaines.

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