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jeudi 1 août 2013

1er août

Première nuit depuis longtemps sans nécessité de se lever. Première nuit également depuis au moins six mois ornementée d'un magnifique rêve érotique. C'est suffisamment rare pour que ça mérite d'être signalé. Ce matin, je vais conduire ma belle-soeur Elsa à l'aéroport. Elle s'envole avec sa fille Béatrice pour le Brésil. Et je pense qu'Isabel va passer toute sa première journée de vacances à la plage avec Charlotte et nos invités. Je me sens plutôt bien avec de l'énergie et des idées.

Toujours la même pelle qui racle le trottoir en face de notre immeuble. Lisbonne s'ébroue des fraîcheurs de la nuit pour se couler doucement dans la chaleur du jour. "Il fait déjà chaud", me disait Elsa quand je la conduisais à l'aéroport. Oui ! Nous atteindrons sans doute les 42° aujourd'hui. Mais il y a toujours de l'air à Lisbonne ce qui fait que même cette chaleur est supportable.

* * *

Pour essayer une idée de Fabien :

Lisbonne ! Une ville calme, qui ne se tourmente que de ses collines, pour une vie calme, loin des tourments professionnels qui m'ont tenu en haleine pendant 50 ans. A la sortie de la zone d'arrivée de l'aéroport, on ne peut s'empêcher de chercher du bout des yeux, dans cette foule d'accueil des voyageurs en attente de leurs proches, une personne improbable qui vous ferait des signes de bienvenue. Le prisme de mon regard scanne brièvement l'attroupement, s'attendant à rester suspendu à un regard familier. Il faut s'y résoudre : personne ! Une brève hésitation cependant en rencontrant des yeux d'émeraude dont l'expression d'attente est comme une invite à s'y perdre un instant. Une Indienne de Goha, sans doute, la goutte rouge de son bindi au centre de cette aspiration mystique qu'elle transmet. Mais... n'est-ce pas à ma vue qu'elle réagit soudain en écarquillant les yeux comme si, tout à coup, la peur transformait ses traits. 
Instinctivement, je me retourne pour voir qui, à part moi-même, pourrait avoir suscité ce brusque changement d'expression, tout en prenant vaguement conscience, à l'instant même, du risque que cette curiosité sans objet me fait courir...
(à suivre)

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