Forcément, quand on déménage, on tombe sur des photos, des lettres, de petits objets oubliés au fond d'un tiroir... Il est difficile de résister à l'examen de ces "choses" du passé en laissant son esprit être emporté par des sensations, des émotions associées à ces moments que l'on redécouvre de façon très décousue. On passe d'une année à l'autre avec des écarts de vingt ou trente ans, voire plus quand les visages qui s'offrent au regard viennent d'avant notre naissance. On ne sait plus qui est là, sur la photo, avec ce regard sévère et cette barbe très XIXème, un grand oncle peut-être... Surtout, ne pas se mettre à relire les lettres, car alors on n'en finit pas. On se retrouve enfant, à 8 ou 10 ans, avec frères et sœurs dans un pré au printemps avec un panier de cerises devant soi. Ou bien plus tard, avec des amis, des amies, des collègues... Tout est mélangé !
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