Rechercher dans ce blog

mercredi 26 janvier 2022

Insolence

 J’ai répondu hier au commentaire qu’un inconnu avait fait de mon insolence quand j’ai traité notre ministre Jean-Michel Blanquer d’abruti. Il se trouve qu’aujourd’hui, dans les « Dossiers de l’Histoire », Xavier Mauduit nous a rappelé tous ces efforts qui, depuis plus d’un siècle, ont été accomplis pour tenter de rénover un peu la philosophie scolaire implicite de notre système d’éducation nationale. Maria Montessori, Célestin Freynet, Ovide Decroly, Alexander S. Neil (Summerhill), Ivan Illich, Rudolf Steiner (Waldorf), Daniel Greenberg (Sudbury Valley School, 1968), José Pacheco (Porto), André Giordan et bien d’autres auteurs ont passé leur vie à réfléchir et à agir pour faire de l’éducation scolaire une aventure intéressante pour tous au lieu d’en rester à un apprentissage de la soumission. Xavier Mauduit a insisté sur Freynet et Montessori dans son émission, mais il y a eu de nombreuses expérimentations très réussies un peu partout dans le monde. Alors, oui, je confirme mon insolence et considère que Jean-Michel Blanquer se comporte comme un abruti, dépourvu de tout esprit d’ouverture et qui croit encore que l’exercice de l’autorité est l’atout principal des enseignants pour rendre efficace (???) la transmission du savoir. 

3 commentaires:

  1. Pour des raisons de congruence à notre époque, j'aurais volontiers retiré l'ésotérique Rudolf Steiner de cette liste tout en le remplaçant par Lev Vygotski, le constructiviste. Mais bon, c'est ta liste.
    Richard Faerber

    RépondreSupprimer
  2. Cher Monsieur, traiter quelqu'un d'"abruti" sur un blog n'a jamais fait avancer les choses, c'est tout juste digne d'un adolescent mal dégrossi. Insulter n'est en aucun cas argumenter et encore moins faire œuvre de réflexion et de propositions. D'ailleurs, nous le savons tous: on est toujours l'"abruti" d'un d'autre.

    RépondreSupprimer
  3. le nombre des abrutis est beaucoup plus grand que le nombre de 'nous', les illuminés... et cela a été le cas depuis des siècles... 'nous' n'avons pas pu convaincre... malheureusement... alors, c'est un problème relationnel... des deux côtés...

    RépondreSupprimer