Je me suis levé toutes les heures, la nuit dernière. Est-ce cela qui me fatigue tellement ? Je me sens très fatigué. Hier, j'ai passé ma journée à dormir sans pour autant avoir le moindre insomnie quand je me suis mis au lit. C'est curieux, cette fatigue.
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dimanche 31 juillet 2022
jeudi 28 juillet 2022
Régis
Normalement, nous aurions dû avoir une séance de gymnastique, demain vendredi. Mais pour des raisons que j'ignore, cette séance a été avancée à aujourd'hui, jeudi. Ce sera ma cinquième séance. Hier nous avons dîné avec Régis et Teresa. J'ai longuement discuté avec Régis sur les méthodes d'enseignement et l'évaluation. Bien sûr, son expérience se borne à l'Université mais ses idées sont vraiment intéressantes.
mercredi 27 juillet 2022
Constantin
Constantin, l'ami de Charlotte, est arrivé hier soir. Avec Isabel, ils ont repeint l'un des murs de leur chambre. En rose saumon. Qui est aussi la couleur du plat que nous offrirons ce soir à Régis Salado et Teresa qui sont à Lisbonne pour leur séjour d'été. Je me réjouis de voir Régis. Nous mangerons peut-être sur la terrasse s'il ne fait pas trop chaud. Depuis au moins quinze jours, je ne bois plus de vin et ce matin j'avais ma quatrième séance de gymnastique.
mardi 26 juillet 2022
Chats
La nuit dernière a enfin été reposante et relativement calme. Beaucoup de rêves, toujours intéressants. Charlotte va repeindre les murs de sa chambre et son ami Constantin sera là ce soir. Les chats vont bien, mais ils me pressent de leur donner à manger. Ce que je vais faire tout de suite en regardant les infos sur Arte. Sinon, mon pied droit va mieux.
lundi 25 juillet 2022
Bilingue
Je lis actuellement The Bilingual Brain d'Albert Costa (Penguin, 2019), un auteur espagnol qui, dans un style très simple, examine tout ce que l'on sait sur le fonctionnement du cerveau des personnes bilingues. Son livre est intéressant. Il m'a été prêté par Tammy, l'une des enseignantes du Lycée Ermesinde. Je le lis assez lentement parce que je ne peux pas y consacrer beaucoup de temps. Mon attention est encore trop focalisée sur mes problèmes de santé. Ceci dit, ce matin j'ai eu ma troisième séance de gymnastique qui me fait constater à quel point je suis encore raide et finalement, assez faible. Mais je suis convaincu qu'ils me font du bien, tout ces étirements qui me font mal !
dimanche 24 juillet 2022
Pbs
Comme si je n'avais pas assez de problèmes (pbs) de santé actuellement, je me suis réveillé ce matin avec une diarrhée, ce qui m'empêche d'aller à l'hôpital pour faire un vrai diagnostic de mon pied qui ne désenfle pas et qui semble, en plus, avoir contaminé ma jambe jusqu'au genou. Ma jambe est comme légèrement engourdie, ce qui ne me semble pas normal. J'ai un mois pour guérir de tous mes maux, si je veux respecter mon engagement avec Luxembourg.
samedi 23 juillet 2022
"Ta main..."
J'ai fait un rêve la nuit dernière —en fait, plusieurs rêves, mais je veux évoquer l'un des derniers— dont certaines images m'ont habité pendant toute la journée. J'étais avec mon fils Fabien. Il était devenu aveugle mais je ne le savais pas. Nous étions ensemble et nous devions passer une sorte de frontière dans un désert de sable. Nous transportions une sorte de tour en métal, un peu comme une antenne, et en arrivant devant le passage étroit que nous devions emprunter, je lui demande de m'aider en empoignant l'un des quatre montants de la tour. Et je lui dis, avec une certaine impatience : "Ta main, ta main..." pour qu'il agrippe le montant métallique. Je m'aperçois alors, qu'étant aveugle, il ne sait pas où placer sa main pour m'aider. Je vois ses mains battre l'air mais nous finissons quand même par passer au delà de cette frontière. Le rêve était évidemment beaucoup plus riche surtout au début mais ces images sont devenues si prégnantes pendant la journée qu'elles m'ont fait oublier les premières.
vendredi 22 juillet 2022
Œdipe
Le miracle d'une nuit calme et reposante comme celle de mercredi à jeudi ne s'est malheureusement pas reproduit la nuit suivante, de jeudi à vendredi : beaucoup de rêves et de réveils surtout en fin de parcours. En outre, mon pied droit est toujours légèrement enflé —ah ! Oedipe !— et deux de mes orteils restent rouges malgré les pansements d'argile que Charlotte me fait. J'espère que tout cela va guérir rapidement parce que le 23 août, je m'envole pour Luxembourg. Je viens de réserver mon billet aller (sans retour pour l'instant, car le 3 septembre je me rendrai dans un château à proximité de Reims pour participer à la célébration du soixantième anniversaire de mon fils Fabien.
mercredi 20 juillet 2022
Inflammation ?
D'après Isabel, il est possible que ce qui arrive à deux de mes orteils soient liés à une crise de goutte. Bien que je ne sois pas un spécialiste (elle non plus, d'ailleurs), je ne pense pas que ce soit ça. Ce n'est pas non plus ce qu'avait diagnostiqué le médecin qui est venu me voir samedi dernier. J'ai quand même pris de l'ibuprofène pour voir si cela améliorait les choses mais il s'git là d'un anti-inflammatoire, alors qu'en principe, je souffre d'une poussée infectieuse ce qui justifie mon traitement antibiotique. Bref, je n'y comprends plus rien.
mardi 19 juillet 2022
Résident
C'est aujourd'hui que je suis allé au service pour les étrangers avec l'avocate d'Isabel, pour enfin, décrocher mon permis de résidence au Portugal. Je dis "enfin", alors que cela ne m'a jamais inquiété. Mais j'étais quand même bien content d'obtenir ce permis de séjour. Moi et cette avocate avons failli attendre très longtemps parce qu'il y avait beaucoup de monde. Mais tout à coup, je me souviens qu'à midi, je devais prendre le cachet d'antibiotiques que je dois prendre toutes les six heures. J'en fait part à ma compagne qui me dit qu'elle allait essayer d'arranger ça. Ce qu'elle fit. On nous fit entrer très rapidement pour régulariser ma situation À midi et demi, j'étais de retour chez moi et je pouvais prendre ma pilule.
Isabel est allée chercher sa sœur, son mari et leur fille, à l'aéroport pour les emmener aussitôt à Ferreira de Zezere, à la Quinta dos Girrassois ! Elle reviendra demain.
lundi 18 juillet 2022
Fête
Il y a eu, sur notre terrasse, de 19h à je ne sais pas quelle heure car je suis allé dormir assez vite, une très belle fête, très chaleureuse et amicale, pleine de musique, en l'honneur de Charlotte et de son 21ème anniversaire. La plupart des amis portugais (et français) de Charlotte sont joyeux, artistes, créatifs, bref, pleins de cette joie de vivre avec beaucoup d'insouciance, qui caractérise une certaine jeunesse aujourd'hui. Ils étaient une vingtaine au moment où Charlotte a soufflé ses bougies ! L'une de ses meilleures amies, Amalia, la seule je crois qui a partagé ses années au lycée français Charles Le Pierre, reviendra dîner avec nous ce soir. J'ai beaucoup d'affection pour cette jeune femme qui fait des études de biologie aux USA pour s'engager dans une carrière médicale au service de pays moins développés sur ce plan là dans le monde. Non seulement elle est très belle, mais encore elle est vive, intelligente, polyglotte, etc. C'est quelqu'un d'assez exceptionnel que je me réjouis de revoir ce soir. Mais j'ai rencontré d'autres amis, eux aussi très doués, mais dans un style moins classique que celui d'Amalia : Je pense à Ari, mucisien, originaire du Cap Vert, Max, jeune Français un peu timide, les très fidèles amies Suzana et Luisa, etc. J'allais oubier Joana, la meilleure amie de Charlotte, originaire d'Angola, et qui a participé activement à l'élaboration de ces moments mémorables.
dimanche 17 juillet 2022
21
Voilà ! C'est fait ! Charlotte a choisi un dimanche pour avoir 21 ans. Elle est à Lisbonne et nous allons recevoir ses nombreux amis portugais ce soir avec un cochon de lait comme victime consentante (en tout cas la moitié à laquelle nous aurons affaire et qui est déjà cuite). Nous lui offrons son permis de conduire pour accélérer son émancipation. Encore que... elle n'aura plus que quelques années pour conduire les voitures bon marché que l'on se payait à son âge ! Les temps changent.
Hier soir j'ai vu un film indien sur Netflix. C'était un film d'une violence inouïe avec des images toutes plus atroces les unes que les autres à tel point que je ne suis senti presque coupable de regarder ces horreurs. Le titre du film : Thar. C'est une histoire de trafiquants de drogues qui s'entretuent en se faisant souffrir le plus possible. Je me suis alors demandé d'où venait ce sentiment de culpabilité que j'avais en regardant ces images. Et je me suis dit que c'était l'image elle-même qui est en question comme si l'image requérait de notre part un minimum d'adhésion non-critique. L'image capture cette part de notre esprit qui ne peut pas se défendre. Isabel me disait alors que c'était pareil avec la lecture ce que je ne crois pas. Quand on lit —en tout cas c'est ce que je ressens—, on conserve en permanence une sorte de recul qui fait que tout en pouvant être très engagé dans ce qu'on lit, on n'est jamais sans défense, l'esprit du lecteur, et son imagination, restent libres. Cela me semble moins sûr avec les images qui capturent et emprisonnent dans l'un ou l'autre de leurs détails, une part de notre imaginaire.
samedi 16 juillet 2022
Erysipèle
Non, ce n'est pas le nom d'une nouvelle fleur que nous aurions semée à côté des autres : c'est le nom d'une nouvelle infection qui a fait gonfler mon quartus (nom latin du quatrième orteil) du pied droit. C'est une infection souvent associée au diabète, mais pas cette fois-ci. En tout cas, c'est assez douloureux et ça rend ma marche très pénible (surtout, la nuit, dans le noir, quand je vais pisser mes trois gouttes et que je dois éviter tous les obstacles impatients de jouer leur rôle devant mes pieds). Je n'en finis pas avec ces ennuis de santé qui agrémentent ma retraite. C'est assez épuisant. Ceci dit, j'ai bu un litre d'eau pendant la nuit !
vendredi 15 juillet 2022
Suite
J'en ai dit trop peu sur ce livre magnifique de Josef Winkler. Je ne lui ai pas rendu suffisamment justice. C'est à la fois une biographie, une anthropologie, une plongée extraordinaire dans le monde ordinaire d'une jeune Ukrainienne, Nietotchka Vassillievna Iliachenko, née en 1928, qui a connu l'Holodomor (l'élimination des Ukrainiens par la faim), dont le père, estropié d'une jambe, n'a jamais voulu rejoindre le kolkhose de Doubinka et qui, pour cette raison, a été persécuté, ainsi que sa famille, d'une façon insupportable. Doubinka, le village où elle est née, est maintenant enfoui avec la belle maison que son père et sa mère avit construite —la plus belle du village— dans les profondeurs du lac artificiel créé pour avoir de l'énergie. Ce qui frappe, tout au long de ce livre un peu fleuve, c'est la sérénité tranquille avec laquelle cette femme raconte son histoire à Josek Winkler. Et pourtant, elle est passée à travers une multitude d'épreuves que ne pourraient certainement pas supporter nos jeunes filles d'aujourdhui : en premier lieu, la faim sans doute, qui vous tenaille en permanence. Nietotchka en russe, veut dire "pour ainsi dire "rien" comme le dit l'auteur. Ensuite les séparations : celle, déchirante, d'avec sa mère, Hapna Davidovna Iliachenko, cette mère admirable pour laquelle ses enfants étaient toute la vie, dont le courage et l'abnégation défie l'imagination. Cette séparation l'a conduite en Carinthie, en tant que travailleuse forcée, par le régime nazi. Enfin, les maladies : celle de sa mère et les siennes propres toujours soignées avec les moyens du bord. Ce livre est une leçon inoubliable d'humanité et de résilience.
À LIRE, vraiment !
Je veux rassurer Françoise. Los de notre dernier entretien, mon médecin a évoqué le traitement de trois mois aux antibiotiques qui a guéri Dali, elle aussi sujette à de multiples infections urinaires et que ce traitement a complètement guérie.
Charlotte nous a rejoint à Lisbonne hier soir et au cours de notre premier dîner ensemble au restaurant, elle nous a raconté sa randonnée de cinq jours en Haute Savoie avec son cher Constantin, photos à l'appui, bien sûr !
jeudi 14 juillet 2022
L'Ukrainienne
Je viens de terminer ce livre merveilleux qu'est L'Ukrainienne. C'est l'histoire, recueillie oralement par l'auteur, d'une fille ukrainienne qui a connu toutes les souffrances de ce peuple au moment de la grande famine provoquée par Staline. C'est. une histoire terrible et en même temps très émouvante par le ton de cette femme qui adorait sa mère et qui a été envoyée en Autriche par les Allemands.
mardi 12 juillet 2022
Piscine
Je suis allé faire un plongeon dans la piscine. Il faisait tellement chaud : 41° à 17 heures avec un ciel couvert et beaucoup de vent, un vent très chaud. Isabel disait que c'était une atmosphère de fin du monde. La grisaille du ciel comme un couvercle. La piscine m'a fait du bien. Je suis à la lettre les conseils de Françoise. Je bois beaucoup d'eau. En outre je n'ai pas mangé depuis hier matin. Vais-je manger ce soir ?
lundi 11 juillet 2022
Urines fréquentes
Je ne vais pas bien. À peine avais-je terminé mon traitement d'antibiotiques, que mes urines me font mal quand je les expulse. Toute la journée, j'ai dû aller aux toilettes toutes les vingt minutes; Je crains que ma nuit ne sera pas de tout repos.
dimanche 10 juillet 2022
R.A.S.
Rien à signaler aujourd'hui. Cette nuit, j'ai encore fait un rêve qui reprenait des données de ma vie professionnelle. Je participais à un grand Colloque sur les sciences et Dominique Pestre en était l'un des acteurs principaux. Il était très gentil bien qu'un peu moqueur, comme d'habitude.
J'ai regardé la première saison d'un série britannique : Slow Horses, une histoire d'espionnage assez originale. Cela m'a pris tout l'après-midi.
samedi 9 juillet 2022
Ukraine
Je me tiens très au courant de la guerre en Ukraine. Cela me prend pas mal de temps car non seulement je lis les articles du Monde de Libération et de Courrier international (que j'apprécie particulièrement), mais j'aime bien écouter les commentaires sur LCI où j'ai parfois la chance de voir Samantha dans son nouveau rôle de journaliste. D'ailleurs je viens de commencer la lecture d'un livre de Josef Winkler, L'Ukrainienne (Verdier, traduction de Bernard Banoun, 2021). J'en dirai plus quand je serai un peu plus loin dans ma lecture.
Je viens de visionner sur internet une conférence de l'Institut Diderot prononcée par Étienne Klein ,sur "les échecs de la vulgarisation". Le sujet m'intéressait beaucoup comme ceux qui me connaissent depuis longtemps ont pu le deviner. J'ai trouvé cette conférence passionnante à tous points de vue. Le seul truc qui m'a un peu dérangé, c'est que ce grand vulgarisateur qu'est Étienne Klein ne s'est pas posé la question de la responsabilité de la vulgarisation scientifique elle-même dans les échecs qu'elle peut connaître. À part ça, j'ai été passionné par le propos d'Étienne Klein.
Ensuite, j'ai regardé un excellent documentaire sur l'histoire et le fonctionnement de la sécurité sociale depuis sa création en 1946. Quelle histoire magnifique de solidarité et d'intelligence !
jeudi 7 juillet 2022
Dehors !
Quelques images d'un rêve que j'ai fait dans la nuit du 5 au 6 me poursuivent. J'étais dans mon appartement et j'avais invité des amis. Au bout d'un moment, cependant, je décide de mettre tout le monde dehors. Je m'y mets aussitôt mais, oh ! stupeur ! des gens surgissent de tous les coins, des gens que je ne connais pas et qui sont comme engendrés par le lieu. Ces gens sont tous très différents, habillés de manière différentes, d'âges différents, de statut social différent. Je n'en finis pas de les mettre dehors. Ça devient angoissant.
La nuit dernière a été étonnamment bonne. Je ne me suis réveillé qu'une seule fois. J'ai eu un peu de mal à me rendormir, mais j'ai pu avoir, avant et après ce réveil, plusieurs heures de sommeil ininterrompu. Une bénédiction !
J'ai lu hier, de James McLaughlin, Dans la gueule de l'ours (J'ai lu, 2019), un roman noir intéressant et assez original. Très utile en cas d'insomnie !
mardi 5 juillet 2022
Albert
Je suis toujours à la campagne et nous sommes allés faire des courses pour nous et pour les "Brésiliens" (Elsa, son mari et sa fille sont au Brésil actuellement).
samedi 2 juillet 2022
Campagne
Ma nuit a encore été fracturée en fragments de sommeil, d'une demi-heure environ. En tout cas, le médecin m'a de nouveau prescrit des antibiotiques pour se débarrasser de cette bactérie qui semble apprécier l'habitat que lui offre mon corps. Nous sommes dans la Quinta dos Girrassois. Je continue ma lecture de la faille en toute chose, un roman policier très compliqué qui traîne en longueur. Je ne le recommande pas. Il fait très beau. Et on n'entend rien d'autre que les cigales, le vent dans les buissons, le chant de quelques oiseaux courageux à vouloir briser un silence lourd des chaleurs estivales. nous sommes à la campagne !