Voilà ! C'est fait ! Charlotte a choisi un dimanche pour avoir 21 ans. Elle est à Lisbonne et nous allons recevoir ses nombreux amis portugais ce soir avec un cochon de lait comme victime consentante (en tout cas la moitié à laquelle nous aurons affaire et qui est déjà cuite). Nous lui offrons son permis de conduire pour accélérer son émancipation. Encore que... elle n'aura plus que quelques années pour conduire les voitures bon marché que l'on se payait à son âge ! Les temps changent.
Hier soir j'ai vu un film indien sur Netflix. C'était un film d'une violence inouïe avec des images toutes plus atroces les unes que les autres à tel point que je ne suis senti presque coupable de regarder ces horreurs. Le titre du film : Thar. C'est une histoire de trafiquants de drogues qui s'entretuent en se faisant souffrir le plus possible. Je me suis alors demandé d'où venait ce sentiment de culpabilité que j'avais en regardant ces images. Et je me suis dit que c'était l'image elle-même qui est en question comme si l'image requérait de notre part un minimum d'adhésion non-critique. L'image capture cette part de notre esprit qui ne peut pas se défendre. Isabel me disait alors que c'était pareil avec la lecture ce que je ne crois pas. Quand on lit —en tout cas c'est ce que je ressens—, on conserve en permanence une sorte de recul qui fait que tout en pouvant être très engagé dans ce qu'on lit, on n'est jamais sans défense, l'esprit du lecteur, et son imagination, restent libres. Cela me semble moins sûr avec les images qui capturent et emprisonnent dans l'un ou l'autre de leurs détails, une part de notre imaginaire.
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