L'Espagne nous tient en haleine. La droite, avec son alliée d'extrême-droite va-t-elle l'emporter ? Encore que, comme me le disait Daniel ce matin, aujourd'hui, tout se passe comme si le pouvoir "domestiquait" (c'est le mot qu'il a employé, je crois) les hommes qui réussissent à le conquérir. "Regarde Meloni en Italie : une extrême droite qui a fait pousser de hauts cris à toute la gauche française (et italienne aussi, sans doute). Or, que fait-elle ? À peine au pouvoir, elle rend visite à Draghi pour lui dire que les orientations de l'économie ne changeront pas. De même avec l'UE. Elle exclut toute sortie de l'Europe ou de l'euro. Certes elle va durcir sa poltique envers les migrants. On s'y attendait. Mais à part çà, ce n'est rien d'autre qu'un gouvernement de droite, bien policé, et certainement pas tenté par un extrémisme de type mussolinien, malgré quelques déclarations à l'emporte-pièce, avant d'arriver au pouvoir." La dédiabolisation de l'extrême droite fonctionne très bien en France également. La gauche est désemparée. Elle se laisse tranquillement diaboliser par les médias main stream. Comment lutter contre la fin d'un rêve ?
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