L'une des grandes figures de mon premier passé strasbourgeois vient de disparaître. Jean Guir. Son décès, annoncé par Le Monde du 15 octobre, remonte au 26 septembre dernier.
Je parle de mon "premier passé" strasbourgeois, celui qui a précédé mon départ pour l'Angleterre à l'Université de York. Je suis revenu à Strasbourg en 1974. Jean Guir était parti à Paris et faisait une psychanalyse avec Jacques Lacan. Je l'ai revu de temps en temps à Paris. Il habitait juste à côté de La Closerie des Lilas, un nid de psychanalystes. Jean m'y a invité quelques fois.
J'ai trouvé cette photo de Jean sur le site "œdipe.org" qui a publié il y a quelque temps mon article de critique de L'affabultaion freudienne, de Michel Onfray.
Jean était quelqu'un d'une intelligence exceptionnelle. C'est lui qui m'avait fait connaître Jacques Lacan en me dédicaçant les Ecrits, au moment ils ont été publiés, en 1966, alors qu'il ne les avait pas encore lus.
Paris, 13.02.2020
RépondreSupprimerNous sommes le 13 février 2020, je souhaitais demander un avis à Jean GUIR. Je cherche le site en interrogeant Google, et apprends aussitôt la disparition du psychanalyste à la date du 26 septembre 2016.
Sur internet, portraits de J.G., de son épouse, de ses ami(e)s, relations et collègues.
Ma psychanalyse-éclair datait de 1983 ou 85. J'avais l'idée que cela portait chance : on pouvait résumer en cinq minutes... et cela permettait l'optimisme et le choix de la direction à reprendre, avec une ou deux indications.
A. ARCHER (Annik/Annick Archer) annikarcher@yahoo.fr - auteure de la revue NRAAIC -
Merci pour ce témoignage qui m'émeut. Jean était l'un de mes grands amis. On s'est un peu perdu de vue à la fin de sa vie mais j'avais beaucoup d'estime pour lui, son intelligence et son amour des gens.
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