Fenêtre éclairée
Qui, du fond noir des collines,
M'a capturé l'œil
J'ai terminé hier le livre de Sylvain Tesson. J'ai trouvé son écriture très attachante, poétique, une écriture de solitaire vivant dans les bois, l'écriture d'un homme des bois dont la langue n'est pas de bois. Heureux, puis très malheureux quand il aprend que sa femme le quitte, ne voulant pas d'un homme absent, effacé de la scène par les brumes du Nord. Sylvain a écrit beaucoup d'autres livres qu'il va falloir que j'explore un peu plus.
J'ai lu également le roman de Chaunes, poète-physicien qui m'a envoyé Le Secret d'Albassa, un roman qui raconte de façon assez savoureuse la vie d'un physicien palestinien génial et mystérieux qui a découvert d'autres voies pour réaliser la fusion et qui fait l'objet d'une enquête passionnée par l'auteur. C'est un livre particulier plein d'anecdotes pittoresques sur la vie de la communauté des physiciens et qui reflète assez bien la manière dont les centres de recherches bougent à la surface de la planète, de l'Allemagne au Koweit, en passant par l'Inde ou le centre de Trieste créé par Abdu Salam, l'auteur du modèle standard (avec Steven Weinberg) qui règne sur la physique des hautes énergies depuis plus d'un demi-siècle.
Hier soir j'ai dîné "japonais" avec mon petit neveu Baptiste, en stage actuellement à Luxembourg chez Ferrero, après avoir fait un magnifique voyage en Australie et en Nouvelle Zélande avec son frère jumeau, Lucas. J'ai bien apprécié son calme et sa détermination.