L'invisible se voit
Par la surface des choses
Qui nous cache tout
J'ai presque terminé le roman de Didier Decoin, Le Bureau des Jardins et des Etangs. C'est un roman très attachant qui nous fait découvrir un Japon encore plus lointain en raison de la distance historique qui nous en sépare. Pendant toute ma lecture je me suis posé des questions sur les sources de l'auteur. Elles sont mentionnées dans une bibliographie sommaire à la fin de l'ouvrage. Celui-ci donne très envie de l'explorer. Question de temps.
Je vous en offre un passage qui se trouve à l'avant-dernière page (p.383) :
"Les dieux avaient créé le néant pour persuader les hommes de le combler. Ce n'était pas la présence qui régulait le monde, qui le comblait : c'étaient le vide, l'absence, le désempli, la disparition. Tout était rien. Le malentendu venait de ce que, depuis le début, on croyait que, vivre, c'était avoir prise sur quelque chose, or il n'en était rien, l'univers était aussi désincarné, subtil et impalpable, que le sillage d'une demoiselle d'entre deux brumes dans le rêve d'un empereur."
Remarquable la profondeur des interventions de Theresa May. Après avoir répété cent mille fois que "Brexit is Brexit" (tiens donc ?) elle utilise à nouveau la tautologie pour dire ce qu'elle pense : "Enough is enough". Bravo. Il faudrait avoir un nom pour identifier cette idéologie factuelle. On pourrait dire qu'il s'agit de "tautologisme" en laissant dans l'ombre l'ambiguïté que le mot suggère : philosophie ou maladie ?
Je vous en offre un passage qui se trouve à l'avant-dernière page (p.383) :
"Les dieux avaient créé le néant pour persuader les hommes de le combler. Ce n'était pas la présence qui régulait le monde, qui le comblait : c'étaient le vide, l'absence, le désempli, la disparition. Tout était rien. Le malentendu venait de ce que, depuis le début, on croyait que, vivre, c'était avoir prise sur quelque chose, or il n'en était rien, l'univers était aussi désincarné, subtil et impalpable, que le sillage d'une demoiselle d'entre deux brumes dans le rêve d'un empereur."
Remarquable la profondeur des interventions de Theresa May. Après avoir répété cent mille fois que "Brexit is Brexit" (tiens donc ?) elle utilise à nouveau la tautologie pour dire ce qu'elle pense : "Enough is enough". Bravo. Il faudrait avoir un nom pour identifier cette idéologie factuelle. On pourrait dire qu'il s'agit de "tautologisme" en laissant dans l'ombre l'ambiguïté que le mot suggère : philosophie ou maladie ?
Un chat est un chat
En voilà deux mais lequel
Entends-je miauler ?
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