Hier, j'ai lu le petit livre de Grégoire Delacourt, l'auteur de l'excellent La liste de mes envies. Ce roman, intitulé La femme qui ne vieillissait pas, pose des tas de questions philosophiques intéressantes autour d'un thème qui relèverait plutôt de la science-fiction. Nous avons besoin des marques que le temps et la vie impriment sur notre visage, notre corps. Le fantasme consistant à vouloir échapper au temps en nous réparant nous-mêmes avec des crèmes, des savons, des opérations chirurgicales, etc., est largement répandu, et pas seulement parmi la gente féminine. C'est ce fantasme qui fait la fortune des industries pharmaceutiques et cosmétiques, de quelques chirurgiens mondains qui bien souvent font plus de dégâts qu'autre chose.
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