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vendredi 8 mars 2019

Destruction

Je suis à l'aéroport. Je suis venu avec un Uber Pool en espérant qu'un autre passager se signalerait sur l'itinéraire pour que je puisse payer un peu moins, mais personne ne s'est signalé. Too bad !  Hier, chez Fabien, j'ai fait une soupe de légumes pour Louis et Samantha —qui était en train de couver une grippe— et moi. Louis avait également ramené des falafel du restaurant où il travaille actuellement dans le XVIe. J'ai passé ensuite une très mauvaise nuit dans le lit d'Eliott : des rêves absurdes où mon corps était malmené par des forces destructrices. Cette destruction devait se faire d'une manière très violente en deux étapes : dans un premier temps, il y avait destruction. Ensuite, il y avait destruction de ce qui avait été détruit.  Je me suis réveillé à plusieurs reprises. Ce matin, j'aurais bien voulu passer chez Guibert pour voir s'ils n'avaient pas Le Théâtre de la mémoire, de Sciascia. Mais j'ai du mal à faire des courses le jour de mon départ en avion pour Lisbonne. 

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