Dans la lettre quotidienne de RetroNews, aujourd'hui, on évoque un article qu'Albert Camus a publié en juillet 1948 dans le journal qu'il avait fondé, Combat. Intitulé "Ni victimes, ni bourreaux", l'auteur nous enjoint de croire encore au dialogue entre les hommes, de croire en l'efficacité de la parole. Voici un extrait de cet article qui me semble ne rien avoir perdu de sa pertinence au moment où nous aussi, nous devons choisir entre le monde d'avant, le monde des abstractions et des idéologies absolues, de la course aux armements et aux richesses, et le monde d'après, celui que la grande majorité des hommes désire ardemment, un monde où l'humain se définit à travers les figures de l'altérité :

* C'est moi [BJ] qui souligne.
Cette dernière proposition que j'ai mise en italique me fait penser à cette parole d'Aristophane tirée de sa comédie Ploutos, où il met en scène l'utopie d'un monde défendu par Khrémylos, d'où Pénia, la pauvreté aurait été bannie. Pénia défend les bienfaits de la pauvreté devant Khrémylos qui, face aux arguments qu'elle lui donne, rétorque :
"Tu ne me persuaderas pas même si tu me persuades."
Cette citation était en exergue de ma thèse d'Etat.
Cette citation était en exergue de ma thèse d'Etat.
Super citation, merci Baudouin
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