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samedi 30 mai 2020

Maigret

J'ai relu hier, en vitesse, un "Maigret" (Maigret s'amuse) et j'ai été très déçu. Je ne vais pas lire ou relire tous les "Maigret" mais j'ai l'impression que Simenon est bien meilleur dans ses romans dits "durs", sans Maigret, que dans les autres. Il est possible que j'aie choisi l'un des moins bons, je n'en sais rien. Je vais voir ce qu'en dit internet !

Et voici un petit extrait du livre de Liao Yiwu :

"Bottes en cuir, balles, sang rouillé, et le canon du fusil qui te vise. Vraiment une très jolie flamme. Jeune fille rapide comme l'éclair, robe d'un rouge éblouissant. Tu écoutes. Ecoute, ne fuis pas, ne fais aucun mouvement, laisse-la venir de face, laisse-la soudain s'enrouler autour de toi, tu deviens néant, noyau du néant, noyau infiniment petit dans le fruit de l'éternité, ultime noyau. Il 'ny a que toi qui peux te voir pelotonné en boule, ovule transparent, poing sans forme soutenant le menton ; une lumière d'étaoile, comme une fourmi, toque à ta coquille. Le pénis du créateur se dresse entre tes cuisses. Des milliards d'hommes imitent son geste. Éjaculation. Vraiment de très jolies flammes qui transpercent le temps ; sexes et fusils tirent sans cesse, tes mains sont trempées du sang des naissances et du sang du massacre." (p. 107)

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