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mercredi 21 octobre 2020

Dick

Je viens de terminer l’un des plus beaux romans de Philip K. Dick, Coulez mes larmes, dit le policier, une sorte de roman d’amour très étrange et dont le bref commentaire qui clôt le volume sous la plume d’Etienne Barillier nous assure qu’il est l’un des plus autobiographiques du romancier. Je l’ai lu en français, ce que je regrette un peu. La version anglaise doit être encore plus saisissante.Pourtant je ne suis pas un grand fan de cette littérature de science-fiction mais Philip K. Dick est auteur à part. Je vais essayer de trouver Substance mort de 1977. 

Hier soir nous avons regardé le documentaire d’Arte dans THEMA sur l’histoire des Black Panthers aux Etas-Unis. C’était très intéressant de voir à quel point ce mouvement a pu séduire les jeunes notamment par l’aide alimentaire qu’il apportait aux plus pauvres des Afro-Américains du Sud. Après ce documentaire nous avons vu une rétrospective sur le mandat du président Jimmy Carter qui, après l’échec de sa réélection pour un deuxième mandat, a pu dire que durant sa présidence, son gouvernement n’a été à l’origine d’aucune guerre, qu’aucun missile n’a été lancé à partir de son territoire sur aucun pays, qu’aucun fusil de guerre américain n’a été pointé vers d’autres êtres humains. C’est un bilan plus qu’honorable et l’on ne peut que regretter que la politique étrangère des USA n’ait pas pu continuer sur cette voie. Jimmy Carter a été récompensé du prix Nobel de la Paix en 1998. Il le méritait sans doute bien plus qu’Obama, en début de mandat.

Depuis hier soir, je suis en jeûne sec, ce que je fais quand j’ai un rendez-vous à l’hôpital le lendemain, ce qui est le cas. Il s’agira d’un nouveau contrôle de ma vessie pour s’assurer qu’aucune récidive de mon cancer n’est en cours. 

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