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samedi 31 octobre 2020

-ismes

Après Rebecca Lighieri, j’ai voulu lire autre chose qu’un roman et j’ai choisi dans ma bibliothèque le livre de Caroline Fourest, La tentation obscurantiste (Grasset, 2005). J’ai été très déçu, non pas que le livre ne soit pas intelligent et bien informé, mais les nuances subtiles qu’il essaie de démêler entre l’antisémitisme, l’islamophobie, le racisme, l’intégrisme, le totalitarisme, l’intellectualisme, etc., m’ont paru obscurcir plutôt qu’éclairer ce qui est à débattre. L’essai est incroyablement ennuyeux et déplaisant à lire en raison de tous ces -ismes qui apparaissent à chaque phrase. Bref, au bout d’une soixantaine de pages, j’ai abandonné la lecture. 

J’ai lu également ce matin un article de Courrier international, qui vantait le bilan de la présidence de Trump. « Pourquoi Trump doit être réélu » du Las Vegas Review - Journal. Cela me changeait des articles que je lis d’habitude et qui, pour la plupart, disent beaucoup de mal du 45ème président des Etats-Unis. Cet article affirmait notamment que reprocher à Trump de ne pas contrôler l’épidémie est très injuste car, quel est le gouvernement qui peut prétendre avoir réussi sur ce plan là ? À part la Chine, bien entendu. Mais qui voudrait vivre en Chine aujourd’hui et troquer sa liberté contre une certaine sécurité ? Voici la conclusion de l’article : Malgré tous ses défauts, Donald Trump tient bon face aux coups incessants des progressistes contre cette nation – des attaques qui nient et minimisent les progrès accomplis depuis plusieurs décennies pour mieux incarner et honorer nos idéaux fondateurs. Nous devons maintenir le cap, c’est indéniable. Mais nous devons le faire en épousant et non en détruisant les principes de liberté qui ont fait des États-Unis un modèle pour le reste du monde. Donald Trump en a conscience et il a par ailleurs un projet économique qui permettra au pays de rebondir après la pandémie. Il mérite un second mandat. 

Il n’est pas inintéressant de lire des textes avec lesquels on n’est, a priori, absolument pas d’accord. 

Après avoir abandonné la lecture de Caroline Fourest, j’ai trouvé parmi mes livres un roman policier anglais que je n’avais pas lu, ou en tout cas, dont je n’avais aucun souvenir. Il s’agit de Nothing but the Truth de Samuel Lock (Vintage, 1999). J’ai beaucoup de plaisir à retrouver des situations typiquement « british » comme le five-o’clock tea, les soins au jardin, les conversations (très conventionnelles) d’un vieux couple, etc.

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